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    D’un lycée du 77 à la raffinerie de Grandpuits : expérience de la lutte... et de ses obstacles bureaucratiques

    La lutte contre la réforme des retraites nous a confrontés chacun dans son milieu aux problèmes politiques posés par une mobilisation de masses contre le pouvoir. Les directions syndicales réformistes sont un obstacle par leur orientation générale. Les journées d’action dispersées font douter les collègues de la possibilité de gagner. Chez nous, avec les contraintes géographiques, elles n’ont pas aidé à organiser et politiser les grévistes. Lorsque avec la montée de la mobilisation, le ras-le-bol politique a commencé à exploser, la bureaucrate locale est sortie de sa passivité pour imposer un vote à bulletins secrets afin d’empêcher toute grève reconductible. C’est en expliquant que la lutte débordait la réforme des retraites et était un combat contre l’ensemble de cette politique passée, présente et à venir pour nous faire payer la crise que cet obstacle a pu être surmonté et que 50% des collègues sont entrés en grève le 18/10 avant une grande journée d’action. Ils avaient fini par être convaincus que, si la grève générale était nécessaire pour gagner, alors il était juste à la fois d’exiger des directions syndicales qu’elles y appellent, mais aussi d’essayer de la construire, en allant dans les collèges, au dépôt de la compagnie de bus privée assurant le transport scolaire, etc. La grève générale de Guadeloupe et la méthode du LKP convainquent.

    Mais une certaine désorganisation, fruit d’un manque d’expérience collective, nous a empêchés d’aider solidement les lycéens à s’auto-organiser et à politiser leur propre mouvement, pourtant assez fort. En l’absence d’extension et d’appel de la FSU à la grève jusqu’au retrait, nous avons mis en place une caisse de solidarité pour Grandpuits (près de 600 euros récoltés en 2 jours), puis sommes allés soutenir régulièrement les raffineurs pendant les vacances. Cela a permis de nouer des liens avec les salariés les plus combatifs. Mais cela a aussi permis aux collègues de faire une expérience de solidarité ouvrière, de comprendre le rôle clé du prolétariat dans toute lutte contre le pouvoir capitaliste et de voir les directions syndicales à l’oeuvre en dehors de leur propre lieu de travail. Celles-ci n’ont pas combattu la ligne des confédérations isolant SNCF/raffineries et laissant piétiner le droit de grève par les réquisitions, ni appelé à poursuivre la grève, faisant retomber la pression de l’isolement et du reflux sur les travailleurs. A Grandpuits, la CGT a laissé la CFDT peser pour la reprise afin d’éviter d’affronter sa base. Le 5/11, malgré la reprise partout ailleurs et un vote à bulletins secrets, 30% ont voté la poursuite. Une réunion est en préparation pour discuter le bilan politique avec les collègues et des travailleurs de Grandpuits, avec l’objectif de préparer les prochaines luttes en commençant à mettre sur pied une coordination interpro.

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