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Que faire des directions syndicales ?

Pour Mélenchon, on doit suivre les consignes syndicales… Un sondage IFOP, les 8 et 9 octobre, révélait que 53% des Français font « tout à fait ou plutôt confiance aux syndicats, contre 47% qui ne leur font pas confiance ». Certes, les 47% regroupent des réactionnaires comme des travailleurs radicaux. Mais comprenons que notre influence reste limitée et que la majorité attend les consignes de Thibault, Chérèque, etc. pour manifester et a fortiori se mettre en grève. Notre problème, au NPA, est d’abord ici : comment déborder les DS ? Car il est évident que les DS majoritaires, dès le début, ont tout fait, dans l’unité, pour « lutter » contre le projet, en organisant des journées saute-mouton, avec ou sans grève, et en évitant soigneusement une grève générale jusqu’au retrait. Ce n’est pas nouveau, et à chaque mouvement social, dans l’unité ou la division, les DS parviennent à limiter la lutte et nous conduisent généralement à la défaite.

Contre cela, il y a deux éléments de réponses. Le premier, c’est l’auto-organisation des travailleurs en lutte. On l’a vu apparaitre dans une quarantaine d’endroits, comme avec l’AG interpro du 92N, créée à l’initiative notamment de la direction locale du NPA, et regroupant des enseignants, des postiers, des cheminots, des territoriaux... Cette réponse est positive, car elle apprend aux différents secteurs à se connaître et à lutter ensemble, et jette les bases du nécessaire débordement en regroupant les plus mobilisé-e-s et en montrant la voie. Elle est nécessaire.

Elle n’est pas suffisante, car la masse des travailleurs continuent à suivre les consignes des bureaucrates. Pour faire avancer leur conscience, le NPA ne peut ni ne doit éviter de se confronter aux DS, et cela, de deux façons complémentaires.

D’un côté, en tant que parti, nous devons, surtout au début et pendant l’essor du mouvement, interpeller les DS publiquement, lancer ou relayer des appels de syndicalistes, intervenir dans les AG, les syndicats ou intersyndicales locales, pour les mettre en difficulté et les pousser à aller plus loin qu’elles ne le veulent. Expliquer que leur rôle, leur devoir, pour gagner et aider les secteurs les plus avancés, est d’appeler à la grève générale jusqu’au retrait. De nombreux travailleurs et syndicalistes des grandes confédérations nous suivraient sur ce terrain.

D’un autre côté, notre parti doit publiquement critiquer la stratégie banqueroutière des DS. C’est le refus de Chérèque, Thibault et consorts d’appeler à la grève générale jusqu’au retrait, alors qu’ils jouissent de la confiance de la majorité des salariés, qui a laissé seuls en reconductible les cheminots, les raffineurs, les dockers, etc., a empêché de rallier bien des hésitants et de faire basculer la situation en notre faveur. Nous devons le dire haut et fort. Au lieu de cela, en défendant une unité abstraite, nous limitons la progression de la compréhension politique des travailleurs.

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