[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Agenda militant

Newsletter

Ailleurs sur le Web [RSS]

Lire plus...

Twitter

A peine 10 jours après la Marche pour la Justice et la Dignité, la police tue de nouveau !

Dimanche 26 mars, Liu Shaoyo, 56 ans, est tué par des agents de la BAC sur le péron de son appartement, après un appel des voisins qui s'apparente à de la délation.

La version policière, bien relayée par les torchons comme le Figaro, parle de légitime défense, en signalant que la victime s'était jetée sur un des agents avec … une paire de ciseaux.

Très rapidement, cette version a été démentie par la famille1, présente lors du meurtre. Si Liu Shaoyo avait des ciseaux, c'est qu'il cuisinait du poisson, et s'il était sur le pas de sa porte, c'est qu'il s'inquiétait largement des coups portés sur la porte de son appartement, par des gens armés en civil. Il s'agissait d'agents de la BAC. Ces agents ont donc tué un homme devant ses enfants.

Lundi soir, un rassemblement a eu lieu devant le commissariat du 19eme arrondissement de Paris, pour demander la Justice sur cette affaire qui témoigne s'il le fallait encore de l’extrême violence des flics qui se prennent pour des cow-boys, protégés qu'ils sont par les institutions politiques et juridiques.

Environ 200 personnes se sont rassemblées et la situation à rapidement tournée à l'affrontement lorsque les flics ont fait usage de matraques et de gaz lacrymogène. 35 personnes ont été interpellées, visant à décourager quinconce proteaterait contre les assassins en uniforme.

Le quinquennat de Hollande est celui d'un gouvernement aux mains couvertes de sang. L'état d'urgence et la récente loi sur la légitime défense permet donc a la police de tirer aveuglément, sans pour cela être réellement inquiétée : en témoigne la très faible condamnation du policier qui à tué d'une balle dans le dos Amine Bentousi, qui s'en tire avec un avertissement de 5 ans de prison avec sursis.

La liste des tués, blessés, mutilés par la police ne cesse de s'allonger, ce qui rends maintenant il est impossible de parler « de cas isolés » ou de « brebis galeuses » au sein d'une « police républicaine » qu'il faudrait châtier. La police est une institution qui à pour but de protéger l'État bourgeois et dont celui-ci se sert contre les travailleurs/euses, contre les plus pauvres, et, en premier lieux, contre des personnes issues de l'immigration post-coloniale.

La police est une institution raciste au service d'un État raciste qui ne se maintient que par la mise en concurrence des travailleurs/euses et par la répression intensive des non-blanc.he.s, en particulier dans les quartiers populaires ou sont repoussées les franges les plus précarisées de la société.

Dans ce climat de violence extrême de la part de la police et à quelques semaines des élections présidentielles, il est urgent d'insister et de mettre au centre des débats cette question.

En tant qu'organisation révolutionnaire, nous devons opposer au discours dominant notre solidarité envers les familles et proches des victimes de la police, soutenir les mobilisations et les organisations qui en émanent, politiser systématiquement ces questions et revendiquer nos positions anti-racistes, anti-impérialiste et anti-capitaliste.

La responsabilité des organisations du mouvement ouvrier dans la période est centrale: les directions nationales doivent appeler à un large mouvement contre les violences policières, bien loin du pathétique appel en soutien à Théo du 18 février qui émanai des satellites du PS tels SOS racisme.

- Justice et Vérité Pour Liu Shaoyo et pour toutes les victimes de violences policières !

- Pas de Justice, pas de Paix !

- Désarmement de la police, dissolution de la BAC et de la BST !

1 https://www.facebook.com/chinoisenfrance/?pnref=story

Télécharger au format pdf

Ces articles pourraient vous intéresser :

France

Se saisir du moment: Frapper ensemble Macron et son gouvernement

Le spectre qui plane depuis 20 ans vient de ressurgir. « Les banlieues » sont revenues percuter l'espace politique de la plus franche des façons, par l'émeute, la révolte, l'affrontement direct contre les symboles de l'Etat, les forces de répressions, les magasins de première nécessité ou de prêt à porter et quelques fois des bijouteries, des enseignes de luxe, un Apple store à Paris et, à Marseille, d'une armurerie.

  Lire la suite...

Télécharger en pdf Tweeter Facebook

International

Tribune libre: Liberté pour le prisonnier politique russe Alexeï Gorinov !

Le 19 septembre 2022, le député municipal moscovite Alexei Gorinov a été condamné en appel à six ans et onze mois de rétention, accusé d'avoir enfreint la récente loi dite "contre les fakes",  qui interdit la diffusion de fausses informations à l'égard de l'Armée russe et instaure de facto la censure militaire dans le pays. En mars 2022, Gorinov s'était opposé à l'organisation d'un concours de dessin pour enfants dans sa municipalité, en affirmant que la priorité de l'agenda politique, à toute échelle, devait être la cessation immédiate de la guerre en Ukraine. Nous traduisons ici les dernières paroles de Gorinov lors de son procès en appel

  Lire la suite...

Télécharger en pdf Tweeter Facebook

Répression policière

La police en roue libre : le refus d’obtempérer ne doit donner aucun permis de tuer !

Dans la matinée du samedi 4 juin à Paris, dans des rues fréquentées du XVIIIe arrondissement, Rayana, jeune femme de vingt-et-un ans, a été tuée par la police d’une balle dans la tête. Contrairement à ce qu’essaient de faire maladroitement croire les syndicats de police et une large partie des éditorialistes et chroniqueurs politiques sur les chaînes d’info en continu, cette mort est à tout point de vue insupportable, et elle témoigne une nouvelle fois, de la façon la plus tragique, de la violence injustifiée que ne cesse d’exercer la police française, parce qu’on lui en donne (toujours plus) les moyens.

  Lire la suite...

Télécharger en pdf Tweeter Facebook