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Un programme et un projet clairement communiste autogestionnaire, une nécessité pour nous tourner vers l’extérieur !

Quand on s'est assumé.e comme militant.e.s du NPA jeune dans nos milieux (de "gauche" un peu large) plusieurs critiques sont souvent revenues.

-Ce que nous disons serai bien, mais franchement pas applicable. Bref on serait des utopistes.

-On dirai toujours non, on serai des anti, des raleur.se.s.

-On serai sectaire parce qu'on divise la gauche et qu'on ne va pas avec Mélenchon

Nous pensons que ces attaques reposent en partie sur des bases matérielles, les idées réformistes et bourgeoises étant majoritaire dans notre classe en situation non-révolutionnaire, mais en partie seulement. Notre politique y a aussi à notre avis sa part de responsabilité.

Vous êtes des utopistes !" Non ! Nous sommes marxistesrévolutionnaires !

Nous pensons que cette attaque en utopie vient en partie de la façon dont nous mettons en avant nos revendications.

Quand par exemple Olivier Besancenot explique que pour interdire les licenciements il faudra mettre en place une loi, il construit cette attaque. Parce que si cette loi est mise en place, les capitalistes fuieront et avec elleux leur capitaux et cela créera une crise importante. Et cela les gen.te.s s'en rendent compte.

Au contraire, nous pensons nous que pour que nos revendications soient transitoires il faut qu'elles soient réalistes. Et pour cela nous devons expliquer comment nous les mettrons en place. Nous devons expliquer que pour interdire les licenciements nous exproprirons les capitalistes, et que si illes partent et bien on s'en fiche parce que les entreprises seront sous contrôle ouvrier et donc tourneront sans eux. Que par ailleurs pour mettre tout ça en place, oui il faudra des luttes mais il faudra aussi une grève générale et un gouvernement des travailleur.se.s contrôlé démocratiquement.

Et puis dans la même logique, nous devons expliquer que nous devrons rompre avec l'Union Européenne. Parce qu'une situation révolutionnaire n'éclatera pas partout en même temps et que pour mener notre politique économique il faudra rompre avec l'UE et ses traités austéritaire. Mais il faudra aussi rompre avec l'euro et mettre en place une monnaie inconvertible pour éviter les jeu en inflation/déflation. Par ailleurs beaucoup de personnes de notre milieu ont conscience de ça, notamment avec l'expérience récente de Syriza qui a été attaqué par l'UE.

Enfin pour gagner plus en cohérence et sortir de l'utopie, nos revendications doivent s'articuler dans un programme.

Non il ne faut pas qu'on dise toujours non ! Pour un programme détaillé, et un projet communiste autogestionnaire clairement assumé

Le refus de cette société capitaliste n'est pas suffisant pour convaincre notre classe sociale de s'organiser avec nous. Nous pensons que l’absence d'un programme de transition claire, nous est néfaste. En effet, qui lors du diffusions de tracts ou lors d'une discussion ne s'est pas vu répondre que le livre-programme de Mélenchon est plus détaillé. Comment convaincre des idées communistes révolutionnaire, lors ce que notre classe sociale ne peut se projeter dans un avenir autre que celui du capitalisme grâce à la mise en avant de notre projt de société. Il faut par ailleurs que ce notre programme encourage et favorise l'auto-organisation, des travailleu-r-se-s mais aussi de l'ensemble des personnes victimes d’oppressions spécifiques. Bien sûr il ne saurait être un manuel fixe qui nous dirait comment faire la révolution, mais serait modifiable aux files des expériences de luttes et de l'évolution des contions matérielles et objectives.

"Sectaires, sectaires mais unitaire ?"

Nous pensons que cette attaque en sectarisme vient notamment du fait que nous ne nous délimitons pas assez des réformistes. En effet si les gen.te.s ne comprennent pas nos divergences il ne peuvent comprendre pourquoi nous ne sommes pas dans la même organisation politique.

Quand pendant notre campagne les portes paroles du NPA mettaient en avant la "nouvelle représentation politique des exploité.e.s et des opprimé.e.s", ou un "parti des travailleur.se.s" perspective politique, cela flouttait nos divergences stratégiques avec les réformistes. Tout comme les nombreux accord programmatique fait par notre parti avec eux. Que ce soit par des tribunes (Plan B, conseil à un candidat de gauche...), dans les luttes (en signant des appels défendant des positions n'étant pas les notres : relance économique...) ou même dans les élections (pendant les législatives dans les Vosges...). Plus profondément ces non différenciations viennent de la logique des parties larges comme le NPA qui sans y structurer de fractions révolutionnaires, refusent de trancher clairement stratégiquement.

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