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Aucune union sacrée avec Hollande et Valls ! A bas l’intervention impérialiste en Irak et en Syrie !

Des avions de combats Rafale français ont bombardé le 19 septembre les forces de l’État Islamique (EI) - Daesh. La France est officiellement en guerre.

« La France n'a pas peur » (Cazeneuve) ; « Aucun groupe terroriste ne peut influencer en quoi que ce soit la position de la France » ; « je lance un appel à la réunion de tous (…) parce que c'est l'essentiel qui est en jeu » (Hollande) ; nos dirigeants bombent le torse, multiplient les déclarations martiales, appellent à l'unité nationale, et tout le système se met en branle pour appuyer la guerre contre le « terrorisme » ou la « barbarie ». Les minables à l'ego sur-dimensionné jouissent de leur nouveau rôle de chefs de guerre. Alors que toutes les guerres impérialistes ont produit des désastres (quelques voix de la bourgeoisie osent encore le rappeler), il s'agit d'imposer la guerre comme une évidence. Exhiber le « barbare » pour effacer l'histoire, pour rendre odieux toute résistance aux sirènes de la guerre. Produire l'indignation pour susciter l'adhésion. Pour convaincre les récalcitrants, les « experts » lobotomisateurs défilent. Le citoyen-spectateur doit se soumettre ou risquer la marginalité, l'incompréhension de ses contemporains. La grande lessiveuse est en marche, et notre parti se doit de nager plus que jamais à contre-courant, et constituer un pôle de rattachement pour tous ceux qui font dissidence.

Pour commencer à comprendre la séquence actuelle, il faut la resituer dans l'histoire récente, marquée par les interventions impérialistes multiples aux conséquences catastrophiques pour les populations.

Les interventions impérialistes en Irak

Les impérialistes occidentaux ont longtemps soutenu la dictature sanguinaire de Saddam Hussein. Pendant les années 1970 et 1980, ils ont appuyé la liquidation physique d'un parti communiste parmi les plus puissants de la région. Ils ont fermé les yeux sur le massacre des kurdes. Ils ont encouragé l'Irak à attaquer l'Iran pour une guerre absurde qui a fait un million de morts entre 1981 et 1988. Puis ils se sont retournés contre Saddam Hussein quand celui-ci est devenu trop aventuriste, en envahissant le Koweït. A l'issue de la première guerre du Golfe (1991), les impérialistes laissent Saddam Hussein rétablir l'ordre en Irak et mater les rebellions internes. Ils infligent à l'Irak un embargo criminel entre 1991 et 2003. Cet embargo a été voté par le Conseil de sécurité de l'ONU, et l'ONU elle-même estimait en 2000 le nombre de victimes imputables aux sanctions « de 500 000 à 1 500 000 »1. Puis ce fut la deuxième guerre du Golfe en 2003. Le prétexte (mensonge grossier) était la détention des fameuses « armes de destruction massive » par l'Irak. En fait, il s'agissait de renverser Saddam Hussein pour mettre en place un nouveau régime compradore totalement à la botte des États-Unis.

Toutes ces interventions ont été faites au nom des droits de l'homme et de la démocratie. Elles ont anéanti l'Irak et sa population. Les impérialistes n'ont eu de cesse de confessionnaliser les questions politiques pour mieux les contrôler. Diviser pour mieux régner et pour empêcher l'émergence d'un mouvement anti-impérialiste par delà les clivages « communautaires ».

Alors que ces interventions devaient produire un Irak démocratique, elles ont produit une dictature confessionnelle qui a martyrisé la minorité sunnite. C'est sur ce terreau qu'a pu prospérer l’État islamique (Daesh), qui s'est érigé en défenseur des sunnites face au gouvernement. Daesh a alors pris la tête d'une coalition comprenant d'anciens dignitaires du régime de Saddam Hussein, progressant très rapidement en territoire sunnite. Fin juillet, l'accord tacite de non agression entre Daesh et les partis kurdes irakiens a volé en éclats. Daesh a alors envahi les terres kurdes abandonnés par les milices du PDK, qui ont ainsi livré les populations aux massacres des djihadistes.

L'intervention des impérialistes dans la guerre civile en Syrie

En 2011, dans le prolongement des processus révolutionnaires en Tunisie et en Égypte, un grand mouvement populaire s'est dressé contre le régime dictatorial d'Assad. Très vite, la situation s'est transformée en conflit armé entre le régime et un ensemble de milices dominées par les courants islamistes ou/et pro-impérialistes. Ces milices (ASL compris) ont attaqué les milices kurdes syriennes du PYD, branche syrienne du PKK. Elles n'avaient dès lors plus rien de progressistes.

Les puissances occidentales se sont appuyées sur le soulèvement populaire contre Assad pour avancer leurs pions et tenter de renverser un régime qui ne leur convenait plus2. Elles ont prétendu soutenir les forces démocratiques et progressistes, alors qu’elles ont soutenu un conglomérat de milices réactionnaires. Des États de la région comme la Turquie et les monarchies du Golfe (Arabie Saoudite, Émirats arabes unis, Bahreïn, Jordanie, Qatar) ont fait de même, tout en essayant de développer leurs propres sphères d’influence.

L’État islamique a bénéficié d'un soutien étranger direct, en particulier de la Turquie. Le 8 septembre, l’AFP a rendu compte3 d’une étude de l’institut « Conflict Armament Research » sur les armes prises par les forces kurdes aux combattants de Daesh en Irak et en Syrie. Selon ce rapport, ils sont équipés de fusils d’assaut M16 américains, en provenance principalement de Syrie. Le rapport indique que les roquettes antichars utilisées par Daesh sont « identiques aux roquettes M79 livrées par l’Arabie Saoudite aux forces opérant sous la bannière de l’Armée syrienne libre ». Les fournitures d'armes des impérialistes et de leurs alliés ont directement et indirectement permis à Daesh d'acquérir un arsenal impressionnant qui lui a permis de lancer une offensive d'envergure cet été en Irak.

Ce soutien à l’État islamique par des membres de la coalition actuelle anti-Daesh est d'ailleurs attesté... par le chef d'état major des armées US (le plus haut gradé américain) lui-même, Martin Dempsey. En effet, il a affirmé : « Je connais des alliés Arabes majeurs qui financent l'État islamique »4.

Jusqu'en 2013, les différentes milices islamistes et/ou pro-impérialistes ont combattu ensemble à la fois le régime et les kurdes syriens. C'est seulement fin 2013 que Daesh a rompu avec ce conglomérat de milices. Être anti-régime et anti-Daesh ne rendent pas ces milices plus « progressistes ». Les principales d'entre elles sont celles du « Front islamique »5, du « Front révolutionnaire syrien » (qui regroupe une partie de ce qu'il reste de l'ASL)6, et le Front Al-Nosra7, branche officielle d'Al Al-Qaïda en Syrie. La rupture de ces milices est d'ailleurs toute relative, puisque les rebelles islamistes dits « modérés » ont signé le 12 septembre un « pacte de non agression » avec Daesh, grâce à l'entremise du Front Al-Nosra8. Le Front révolutionnaire syrien, présenté comme modéré et bénéficiant du soutien officiel des États-Unis, a signé ce pacte avec Daesh. L'ensemble des parties « promettent de ne pas attaquer l’autre parce qu’ils considèrent que l’ennemi principal est le gouvernement d’Assad et ses forces ». La direction de l'ASL a d'ailleurs annoncé le 13 septembre qu'elle refusait de participer à la coalition anti-Daesh menée par les États-Unis, assumant une alliance tactique avec Daesh contre Assad9.

Or, depuis le début de la guerre civile syrienne, la direction du NPA ne semble pas prendre la mesure de cette réalité. Elle a d'abord reproché au gouvernement français de ne pas intervenir en Syrie pour soutenir les opposants à Assad, niant ainsi l'aide matérielle apportés aux milices réactionnaires, et oubliant au passage qu'il y a un an à peine, une intervention impérialiste directe a été ajournée suite au vote négatif du parlement britannique. Puis, elle s'est tournée vers Hollande pour qu'il vienne en aide à la « révolution » et fournisse des armes aux opposants ! Or, c'est précisément ce que les impérialistes ont fait (en choisissant évidemment à qui ils les fournissaient !), avec les conséquences catastrophiques pour les populations de la région.

De façon systématique, en Libye, en Syrie, et aujourd'hui en Irak, la direction de notre parti demande aux impérialistes d'intervenir pour favoriser les « démocrates » contre les régimes en place (Libye, Syrie) ou contre Daesh (Irak). Laisser croire que l'intervention indirecte (par la livraison d'armes) des impérialistes pourrait être bénéfique pour les populations constitue selon nous une réelle erreur politique .

En effet, toute l'histoire nous enseigne exactement le contraire.

En outre, il nous paraît difficile de s'opposer aux interventions directes de l'impérialisme si l'on explique juste avant que les impérialistes n'en font pas assez...

Enfin, ce serait se fourvoyer aujourd'hui que de soutenir le conglomérat de milices (front islamique, front révolutionnaire syrien, ce qu'il reste de l'ASL) qui combattent à la fois le régime et (plus ou moins) l’État islamique et de les considérer comme le bras armée de la « révolution ». Si les impérialistes ont toutes les raisons de soutenir ces forces réactionnaires, nous devons au contraire résister aux vents dominants qui nous font passer des vessies pour des lanternes.

Que veulent aujourd'hui les impérialistes ?

Les États-Unis et la France ont monté une coalition avec cinq monarchies du Moyen-Orient : Arabie Saoudite, Émirats arabes unis, Qatar, Bahreïn, Jordanie. Pour lutter contre la « barbarie », les impérialistes comptent donc s'appuyer sur les régimes les plus rétrogrades bien connus pour financer les islamistes les plus radicaux. Ainsi, l'Arabie Saoudite est le sponsor numéro 1 des groupes salafistes « terroristes » qui sont maintenant ciblés par la coalition. En outre, alors que la guerre a été vendue aux opinions publiques en utilisant les images des décapitations mises en scène par Daesh, nos « belles âmes » font mine d'oublier que l'Arabie Saoudite décapite en place publique. On en trouve pourtant facilement la trace sur Internet. En août dernier par exemple, le régime saoudien a décapité 19 personnes en 17 jours10. Cela fait un peu « tache », mais nos éditorialistes favoris détournent le regard...

L'intervention impérialiste actuelle est la conséquence des interventions antérieures. Cette logique folle conduit les impérialistes à intervenir contre les conséquences (non maîtrisées) de leurs précédentes interventions. C'est une logique de guerre permanente, de moins en moins maîtrisée, qui s'intensifie dans un contexte de crise économique et de déclin de la suprématie des États-Unis.

Les bombardements aériens ne parviendront à anéantir Daesh. Il faudrait pour cela envoyer des troupes au sol, option qui n'est d'ailleurs pas totalement écartée par l'état-major américain. Mais le Pentagone pourrait tout à fait se contenter de « contenir » Daesh, voire de l'utiliser pour refaçonner le Moyen-Orient. Les États-Unis pourraient profiter de la situation pour achever la dislocation de l'Irak en plusieurs Etats compradore sur des bases communautaires11, pour tenter d'en finir définitivement avec le spectre du nationalisme arabe.

La Turquie a également des projets pour utiliser l'intervention impérialiste pour liquider l'insurrection kurde dans le Kurdistan syrien (Rojava). Les bombardements impérialistes ont provoqué le repli d'une partie des troupes de Daesh sur le Kurdistan syrien dirigé par le PYD/PKK. L'offensive de Daesh sur Kobanê a débuté le 15 septembre, Daesh continuant à bénéficier du soutien de la Turquie, qui lui fournit des armements lourds12. La coalition s’est dans un premier temps abstenue de bombarder les positions de Daesh au Kurdistan syrien, montrant par là même qu'il ne s'agit pas de sauver les populations, mais bien de défendre leurs intérêts économiques et stratégiques. La Turquie compte utiliser l'emprise de Daesh sur Rojava pour y mettre en place une « zone tampon » protégée par l'aviation de la coalition impérialiste. Cela permettrait de liquider l'insurrection kurde tout en prenant le contrôle d'une partie du territoire syrien, ouvrant potentiellement une prochaine guerre contre le régime syrien.

Une partie de la direction du PYD est tentée de trouver un terrain d'entente avec la coalition impérialiste pour bénéficier de son soutien militaire13. Il est tout à fait compréhensible que le PKK cherche à obtenir des armes d'où qu'elles viennent, mais l'enjeu est de savoir si le prix à payer est de sceller un accord politique avec les impérialistes. Et une lutte s'est engagée au sein du PYD entre ceux qui veulent maintenir une ligne d'indépendance par rapport à l'impérialisme et ceux qui veulent collaborer avec la coalition, avec tout ce que cela implique sur le terrain politique. L'aide des impérialistes ne se fera pas sans contrepartie et sans remise en cause des avancées sociales et démocratiques à Rojava. C'est donc un enjeu important que nous agissions ici en soutien aux forces réellement progressistes de la région, et que le mouvement ouvrier apporte une aide matérielle concrète au PKK/PYD.

Refuser l'union sacrée et mobiliser contre l'intervention impérialiste

Depuis le déclenchement des frappes françaises, aucune initiative de rue n'a été prise contre cette intervention. Cela reflète l'état de décomposition du mouvement ouvrier, incapable de rompre avec cette atmosphère d'union sacrée... alors que nous célébrons le centenaire du début de la première guerre mondiale, marquée par ce même climat d'union sacrée derrière les gouvernements impérialistes.

Le PCF demande aux impérialistes « d’aider de manière plus importante les combattants kurdes en Irak et en Syrie »14. Pire encore, Pierre Laurent, dans son discours à l'Assemblée nationale le 25 septembre, a déclaré : « oui il faut aider l’armée irakienne et toutes les troupes kurdes irakiennes et syriennes à combattre les groupes armés »15. Le rôle du mouvement ouvrier consisterait donc à demander à notre gouvernement d'armer un régime dictatorial réactionnaire contre Daesh...

Quoique se démarquant fort justement de l'union sacrée, la position du NPA reste malheureusement bien trop ambiguë : « Le NPA exprime sa solidarité avec toutes les forces démocratiques qui résistent à cette terreur. Il exige la fourniture d'armes à toutes les forces qui combattent le confessionnalisme » 16. Quelles sont ces forces démocratiques ? Comprennent-elles le PDK et le gouvernement irakien ? Une précision est apparue récemment dans un article du journal du parti : « ce sont les forces locales qui se battent contre l’EI, le sectarisme confessionnel et les régimes en place, qu’il faudrait fournir en armes »17. Cela semble exclure par exemple le PDK, mais alors pourquoi ne pas le dire clairement ?

De la même manière, nous regrettons qu'après être resté silencieux sur la résistance du Kurdistan syrien, notre parti décide finalement de signer une lettre à Hollande demandant un envoi d’armes aux kurdes18. Il est illusoire de penser que Hollande ou un autre ait un intérêt à fournir une aide quelconque aux Kurdes syriens sans que cela s'accompagne d'un accord politique. Si nous voulons construire une force anticapitaliste sur des bases d'indépendance de classe, nous ne devons semer aucune illusion sur nos propres dirigeants. Nous pensons que notre parti devrait arrêter de demander aux impérialistes d'armer des forces contre d'autres, quelles que soient ces forces. Notre seule exigence devrait être celle de l'arrêt de toute intervention.

C'est au mouvement ouvrier de développer la solidarité avec les progressistes du monde entier, et c'est selon nous une confusion extrême (notamment en temps de guerre !) de demander aux impérialistes de le faire. Il faut aujourd'hui construire un rapport de force pour empêcher au maximum les impérialistes de nuire. La tâche de notre parti devrait être de s'adresser à toutes les forces du mouvement ouvrier pour mobiliser dans l'unité contre toute forme d'intervention de notre impérialisme.

A bas l'intervention impérialiste en Irak et en Syrie !

Contre toute forme d'intervention de notre impérialisme : bombardements, livraison d'armes, etc. !

Retrait de toutes les troupes françaises du Moyen-Orient !

Solidarité concrète avec le PKK et le PYD : le mouvement ouvrier doit leur apporter une aide matérielle !

Ouverture des frontières (turques, françaises, etc.) à tous les réfugiés !

Pour le droit à l’auto-détermination du peuple Kurde !

Stop à la répression en France des sympathisants du PKK ! Retrait immédiat du PKK de la liste des organisations terroristes !


1Cf. https://repositories.lib.utexas.edu/bitstream/handle/2152/5563/2265.pdf?sequence=1

2Selon Nafeez Ahmed, journaliste au Guardian de Londres, les groupes djihadistes dont est issu l’EI ont très tôt été utilisés par les services américains et anglais pour déstabiliser le régime syrien de l’intérieur, bien avant 2011 : http://www.popularresistance.org/the-powers-behind-the-islamic-state/

3http://www.afp.com/en/node/2811375/

4Cf. http://oumma.com/213647/un-general-americain-connait-allies-arabes-majeurs-fi

5Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Front_islamique_(Syrie)

6Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Front_r%C3%A9volutionnaire_syrien

7Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Front_al-Nosra

8Cf. http://www.globalpost.com/dispatch/news/afp/140912/syria-rebels-non-aggression-pact-near-damascus

9Cf. http://www.middleeasteye.net/news/syria-1651994714

10http://www.atlantico.fr/pepites/arabie-saoudite-decapite-19-personnes-en-17-jours-1717443.html#0xtderMGgfS4wF6L.99

11Ces États croupions pourraient par exemple livrer du pétrole aux occidentaux à des tarifs défiant toute concurrence... comme le fait d'ailleurs Daesh qui casse les prix du pétrole actuellement.

12https://rojavareport.wordpress.com/2014/09/28/interview-with-ypg-commander-on-the-attack-on-kobane-and-its-objectives/

13https://rojavareport.wordpress.com/2014/09/26/ypg-spokesman-situation-in-kobane-bad-action-urgently-needed/

14Cf. http://www.pcf.fr/59291

15Cf. http://www.pierrelaurent.org/mon-intervention-au-senat-sur-lintervention-francaise-en-irak/

16Cf. https://npa2009.org/communique/solidarite-avec-le-peuple-irakien

17http://npa2009.org/actualite/les-pompiers-pyromanes-sen-vont-en-guerre

18http://www.actukurde.fr/actualites/689/appel-a-hollande-de-soutenir-les-forces-kurdes-syriennes.html

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