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Marche de la dignité 31 octobre (Appel d’une camarade)
Tu marcheras pour tou-te-s les mort-e-s pour rien, tué-e-s lâchement d’une balle dans le dos, tabassé-e-s à mort ou jeté-e-s dans un fleuve.
Tu marcheras pour la dignité humaine, pour croire encore que tu as le droit d’y croire.
Tu marcheras pour tous les opprimé-e-s, les discriminé-e-s ou méprisé-e-s, parce qu’ils/elles ne portent pas le nom qu’il faudrait porter, ou parce qu’ils/elles n’auraient pas « la bonne couleur de peau » ou parce qu’ils/elles n’habiteraient pas le bon quartier…
Tu marcheras pour les Arabes, les Africain-e-s, les Rroms, ceux/celles qui aujourd’hui trinquent plus que les autres parce que désigné-e-s comme les boucs émissaires de notre triste époque. Tu marcheras pour les histoires du passé qu’on a si longtemps préféré ignorer au détriment d’autres histoires, comme si une hiérarchie devait prévaloir.
Tu marcheras pour croire qu’il est possible de changer les choses, de débattre en toute franchise, sans hypocrisie, pour aller de l’avant et ouvrir un autre champ des possibles.
Tu marcheras en espérant qu’un jour ceux qui ont tué gratuitement, lâchement, animés par la haine, soient jugés au même titre que d’autres, et qu’on cesse de leur trouver des excuses sous prétexte qu’ils seraient des hommes « assermentés ».
Tu marcheras pour que la loi qu’on dit applicable à tous, le soit enfin, sans faire de la loi une justice à deux niveaux.
Tu marcheras pour la dignité de ton père, Algérien, cuisinier de profession, mort à 49 ans, qui s’est tenu droit comme il a pu, arrivé en France à l’âge de 20 ans.
Tu marcheras pour la dignité de ta mère, Française, ouvrière en usine puis vendeuse de lingerie au Printemps, venue de son bourg de Picardie pour trouver de quoi mieux vivre à Paris, qui se foutait des sales pensées des uns ou des autres parce qu’elle vivait avec un Algérien.
Tu marcheras pour tous les couples mixtes, tous ceux qui se sont aimés au-delà de ce qu’on nomme « les différences ».
Tu marcheras pour dire oui à la dignité, à la dignité de tou-te-s, oui.