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    Pour le NPA, c’est le moment d’oser !!!

    Par Claude Kaiser ( 1 novembre 2009)
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    La situation sociale et politique n’est pas bonne . Nous subissons défaite sur défaite, infligées par une classe dirigeante arrogante et d’autant plus sûre d’elle qu’aucun obstacle ne se dresse sur sa route. Les partis de gauche institutionnelle au sein de laquelle on peut classer les partis de gauche dite «radicale», sont englués dans leurs manoeuvres de stratégie électorale et délaissent encore plus le terrain des luttes qu’à l’accoutumée. Les grandes confédérations syndicales cogèrent la crise et méprisent ouvertement leur frange la plus radicale, écrasant toute tentative d’organisation des luttes qui leur échapperait. Tout espoir est tué dans l’oeuf . Aucune perspective mobilisatrice n’est offerte à ceux qui voudraient se battre et à ceux qui désespèrent. Du coup, on assiste à un phénomène massif de résignation et à son corrolaire, le repli général vers l’individualisme Ce qui nous manque c’est DE L’ESPOIR ET DE LA PERSPECTIVE

    Camarades, nous avons là une étape à ne pas manquer :

    Si nous n’osons pas formuler clairement et publiquement ce qu’est notre projet de société, le socialisme du 21ème siècle, en termes simples et sans faux-semblants, si nous n’osons pas aller à contre-courant des autres forces dites de gauche et des syndicats, si nous suivons leur préoccupations électoralistes et leur propension à vouloir simplement sauver les meubles, si nous laissons croire par un discours ambigu que les institutions peuvent changer quelque chose, si nous n’osons pas agir pour les luttes sans demander la permission à nos partenaires potentiels......

    Alors nous renions l’esprit du NPA tel qu’il était à sa fondation, alors nous désespérons bon nombre de militants, alors faute de clarification sur notre ligne politique, nous n’avons plus de politique du tout, alors et surtout, nous ne contribuons plus à la renaissance d’une alternative audible par les opprimés et nous n’aidons plus aux mobilisations qui seraient pourtant tellement nécessaires. C’est pourquoi au contraire de nous replier dans des postures stratégiques incompréhensibles, il faut OSER !

    oser expliquer ce que signifie être révolutionnaire oser dire que notre programme d’urgence n’est pas applicable sans renversement du système économique

    oser dire que la seule solution qui pourrait nous sortir du marasme social et écologique, c’est l’appropriation collective des outils industriels et de tous les services oser entreprendre des actions militantes fussent-elles minoritaires, sans craindre le discrédit car on respecte ceux qui essaient oser ne plus avancer timides et masqués nous n’avons plus rien à perdre et tout à gagner à la clarté.

    Le comité de Commercy propose donc

    - que le NPA soit à l’initiative de l’action et dise «chiche» à l’unité aux autres partis dits de gauche et aux syndicats en proposant l’organisation d’actions de blocage partout où celà est possible et sur tous les terrains, emploi, écologie, etc... Ceci afin d’avoir la main et de se montrer offensif au lieu de subir les pressions unitaires de nos partenaires

    - que la présence du NPA dans les manifestations de toutes sortes ou devant les usines en grève ne se fasse plus jamais sans la distribution d’un tract où l’on explique clairement ET A CHAQUE FOIS qu’on ne pourra rien freiner sans rapport de force et qu’on ne pourra rien changer si on laisse l’outil de production aux mains des propriétaires privés.

    - que nous allions aux élections régionales avec au FRONTON de notre programme: le soutien aux luttes à ceux qui luttent, soutien juridique , financier et politique car c’est LA SEULE CHOSE ou presque que pourrait faire un conseil régional de vraie gauche.

    En effet, la seule affirmation de notre programme d’urgence serait un non sens car nous savons tous qu’un tel programme n’est pas applicable dans le cadre des institutions actuelles. Et les gens le savent aussi. Un conseil régional même à 95 % NPA ne pourrait pas empêcher un seul licenciement ni arrêter l’enfouissement des déchets nucléaires par exemple. Il faut l’expliquer publiquement et profiter de la tribune électorale pour dire comment nous pensons qu’il faut agir (pas seulement en votant mais en se battant) et vers quoi nous proposons d’aller, vers une société socialiste gérée démocratiquement par des conseils locaux et où tous les outils de production et les services qui concourent l’épanouissement de l’humanité appartiendraient au collectif et non à des société privées.

    C’est ce que nous pensons alors il faut le dire. pas dans des bouquins ou des textes fondateurs illisibles par le commun des mortels, mais dans notre communication quotidienne, celle de nos tracts, celle de nos campagnes, et dans l’expression de nos porte-paroles. Dès lors la question des alliances devient très secondaire.

    Ce n’est que de cette façon, 1) en affirmant son identité révolutionnaire 2) en précisant notre projet de société, 3) et en étant clair sur l’utilité des élections, que notre parti pourra contribuer à la renaissance de l’espoir et à la remise en mouvement de la classe opprimée.

    Il ne s’agit pas là d’intransigeance mais de clarté. Nous ne sommes pas le front de gauche qui -et c’est respectable- pense pouvoir agir dans le cadre des institutions actuelles, nous sommes un parti dont la démarche est révolutionnaire. Chacun est en droit de le savoir, sans ambiguïté. Osons !

    La motion B nous semble être celle qui incarne le mieux la démarche que nous appelons de nos voeux ci-dessus.

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