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Grèce : la fin annoncée du gouvernement Samaras

Grèce international

Lien publiée le 4 octobre 2014

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http://balkans.courriers.info/article25693.html
Sur un siège éjectable depuis l’automne 2013, fragilisé après sa défaite aux européennes, le Premier ministre Antonis Samras semble condamné à tomber dans les semaines qui viennent. À l’approche de l’élection présidentielle au Parlement, sa coalition semble résignée à convoquer des législatives anticipées.

Par Pavlos Kapantais

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Antonis Samaras se prépare à prendre la porte

« Tout le monde a en tête les élections anticipées (…) Il n’y a pas les voix requises [au Parlement] pour élire un nouveau Président de la République ». La déclaration ne vient pas d’un cador de l’opposition grecque, mais du Ministre de la Santé du gouvernement Samaras, Makis Voridis, qui était jusqu’au dernier remaniement gouvernemental de juin le porte-parole parlementaire du parti.

À quatre mois de l’élection du prochain Président de la République par le Parlement grec, qui doit avoir lieu en février 2014, la chute du gouvernement semble aujourd’hui inéluctable. En effet, il faudrait 180 votes sur 300 pour élire le Président, sachant que l’actuel gouvernement de coalition dispose du soutien de 151 députés. Selon la constitution, si le Parlement ne parvient pas à élire de Président de la République, des législatives anticipées doivent être organisées. Reste à savoir si Nouvelle Démocratie recueillerait suffisamment de voix.

Justement, pour l’anniversaire des 40 ans de Nouvelle Démocratie, le Premier Ministre a prédit le 27 septembre, comme pour conjurer le mauvais sort, que « le Syriza ne gouvernera jamais ». Pourtant, chaque semaine qui passe semble cependant nettement porter préjudice à la popularité du parti d’Antonis Samaras.

Après être arrivé deuxième aux européennes fin mai, avec un peu moins de 4 points de retard sur le Syriza, parti de la Gauche radicale, Nouvelle Démocratie peut désormais regarder ce résultat avec nostalgie. Les sondages donnent aujourd’hui le Syriza vainqueur, avec une avance qui oscille entre 5 et 11%.

Preuve que la coalition gouvernementale touche à sa fin, le gouverneur de la région de Macédoine et de Thrace fraichement élu sous l’étiquette Nouvelle Démocratie, Apostolos Tzitzikostas, vient ni plus ni moins de demander la démission pure et simple du Premier Ministre...