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Grève des routiers: les patrons refusent de négocier

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Lien publiée le 22 janvier 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.europe1.fr/economie/greve-des-routiers-les-patrons-absents-des-negociations-jeudi-2350479

ÉCONOMIE - Plusieurs fédérations patronales ont annoncé qu'elles seront absentes des négociations prévues avec les chauffeurs jeudi matin.

Les blocages sur les routes risquent de se poursuivre. Plusieurs fédérations patronales de transport routier, dont la principale, la FNTR, ont annoncé mercredi, dans un communiqué, qu'elles ne participeraient pas à la séance de négociations de jeudi matin. Elles laisseront donc les syndicats seuls, faute d'élément nouveau, ce qu'a déploré le gouvernement. Depuis dimanche soir, les chauffeurs routiers mènent une grève pour réclamer des augmentations de salaire.

"Les meilleures conditions" ne sont pas réunies. "Aucun élément nouveau ne permet aujourd'hui de reprendre la négociation dans les meilleures conditions et d'espérer la signature d'un accord. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de ne pas assister à la réunion convoquée pour demain jeudi 22 janvier 8 heures 30", indiquent dans un communiqué commun la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), TLF et l'Unostra. Ces fédérations estiment ne pas être "en capacité de faire mieux" que les 2% maximum de hausse de salaires qu'elles sont prêtes à consentir, alors que les syndicats réclament 5%.

Augmenter les salaires de 2 ou de 5%. En effet, les négociations butent sur l'ampleur de l'augmentation salariale: les syndicats réclament 5%, le patronat ne veut pas aller au-delà de 2%. "Nous ne sommes pas en capacité de faire mieux : nos entreprises sont frappées de plein fouet par la crise économique et souffrent d'un grave déficit de compétitivité", expliquent, dans leur communiqué, la FNTR, TLF et l'Unostra.

Les trois fédérations précisent que "lors de la dernière réunion paritaire (mardi), nous avons présenté de nouvelles propositions, améliorées par rapport à la réunion de décembre dernier. Nous avons également élargi la négociation et proposé d'ouvrir des chantiers tant sur les évolutions de la protection sociale que sur la refonte des classifications ou encore sur la formation professionnelle. Ces propositions ont toutes été rejetées".

Le gouvernement "déplore" cette politique de la chaise vide. Le secrétaire d'Etat chargé des Transports, Alain Vidalies, a "déploré" mercredi soir le refus des organisations patronales du transport routier de reprendre jeudi les discussions sur les salaires, en affirmant que "les conditions de la négociation sont réunies". Et ce dernier d'ajouter que les entreprises "ont bénéficié d'importantes mesures de soutien à l'emploi" dans cette branche où "les salaires conventionnels n'ont pas été augmentés depuis deux ans et certains taux horaires sont inférieurs au Smic" .

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des routiers : les négociations dans l'impasse En savoir plus sur

L'essentiel

  • Plusieurs fédérations patronales de transport routier ne participeront pas à la séance de négociations prévue jeudi matin.
  • Des actions coups-de-poing ont eu lieu mercredi dans plusieurs villes de France.
  • Les chauffeurs routiers réclament une augmentation de leur pouvoir d'achat minimale de 100 euros par mois.

Le 21 janvier au matin, les routiers ont repris leurs actions en réponse à l'échec des négociations dans la nuit du 20 au 21.

Alors que le gouvernement tentait de remettre syndicats et patronat autour de la table des négociations dès jeudi, plusieurs fédérations patronales de transport routier ont annoncé, mercredi 21 janvier, qu'elles ne participeraient pas à la séance de négociations prévue jeudi matin, faute d'élément nouveau. Jeudi matin, les syndicats se rendront tout de même à la Direction générale du travail, en espérant que le patronat change d'avis.

Anticipant leur absence, des blocages ont déjà commencé notamment sur l'Autoroute A1 dans le Nord.

Mercredi, la grève des routiers s'était poursuivie pour le quatrième jour d'affilée ce mercredi, plusieurs actions coups-de-poing ont eu lieu en France, près de LilleLyonRennesBordeaux... 

Lire aussi : Routiers : pourquoi les syndicats veulent « amplifier » la grève

REVENDICATIONS HORS DE PORTÉE POUR LES ENTREPRISES

Mardi, les négociations s'étaient déjà soldées par un échec. Loin de répondre aux revendications syndicales (5 % d'augmentation pour tous), le patronat proposait une augmentation de 2 % des salaires les plus bas de la convention collective, et de 1 % pour les cadres et agents de maîtrise.

Selon les fédérations patronales de transporteurs routiers, les requêtes des syndicats « sont incompatibles avec les réalités économiques des entreprises du transport routier de marchandises ». Les représentants déplorent « l'absence de constat partagé sur la situation économique du secteur ».