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Japon: reprise plus lente que prévu

économie international Japon

Lien publiée le 9 mars 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.anti-k.org/2015/03/09/au-japon-une-reprise-plus-lente-que-prevu/

Source: Les Echos

Deux ans après la mise en oeuvre des « Abenomics », l’économie du pays continue de stagner.

Le gouvernement japonais a revu, ce matin, à la baisse ses statistiques sur le rythme de croissance du PIB au cours du quatrième trimestre 2014 et a reconnu que l’économie du pays avait stagné sur l’ensemble de l’année dernière. Tokyo avait initialement estimé que l’activité avait progressé de 0,6% en rythme trimestriel, ce qui représentait une hausse de 2,2% en rythme annualisé. Finalement, la hausse du PIB n’aura été que de 0,4% au quatrième trimestre par rapport au troisième trimestre. En rythme annualisé, cette dynamique suggère une croissance de seulement 1,5%. Pour justifier cette révision, les analystes de l’exécutif expliquent que les investissements des entreprises ont été moins importants qu’espéré et ils notent également une réduction des inventaires plus prononcée que prévu. Deux ans après l’enclenchement des “Abenomics” dans le pays, ces mauvais chiffres risquent de relancer le débat sur l’efficacité de la stratégie de croissance du Premier ministre Shinzo Abe. Arrivé au pouvoir fin 2012 pour réveiller l’activité et redonner confiance aux acteurs économiques, le dirigeant conservateur se retrouve confronté à un bilan difficile. Sur l’ensemble de 2014, le PIB nippon a même très légèrement reculé par rapport à 2013. Après la publication de ces dernières données, les analystes continuent de croire que l’économie japonaise est en phase de reprise mais ils estiment que ce rebond sera probablement très mou. Si les faibles niveaux de stocks laissent espérer un regain de commandes dans les entreprises, l’atonie de la demande intérieure montre que la population n’est toujours pas prête à consommer en masse et attend encore la hausse de pouvoir d’achat que lui promet l’exécutif depuis deux ans.

Sale temps pour Samsung en Corée

Malmené sur les grands marchés émergents d’Asie par les producteurs chinois et indiens de smartphones bon marché, Samsung Electronics souffre aussi d’un brusque recul de ses ventes dans son bastion sud-coréen, où les produits de ses concurrents, et notamment les iPhones 6, sont de plus en plus populaires. Selon un rapport d’audit diffusé ce matin par le groupe et évoqué par l’agence de presse Yonhap, les ventes nettes du géant coréen ont, tous produits confondus, atteint en 2014 un volume de 20.700 milliards de wons (18,8 milliards de dollars) dans le pays, ce qui représente un recul de 9% par rapport au montant écoulé en 2013. C’est même le chiffre le plus bas enregistré par l’entreprise en 8 ans sur son marché domestique. Ces ventes nettes, qui font référence aux revenus générés par une entreprise, desquels sont soustraites l’ensemble des transactions entre filiales, ont été particulièrement malmenées sur le segment de la téléphonie mobile. La branche mobile de la société a ainsi vu ses ventes nettes chuter de 19,5% sur un an pour atteindre 11.200 milliards de wons l’année dernière. Désormais, la Corée du Sud n’absorbe plus que 10,1% des ventes nettes de Samsung Electronics quand les Etats-Unis représentent 33,3% de ces ventes et la Chine 16%.

Nouveaux clashs contre les Chinois du continent à Hong Kong

Une fois de plus, le weekend qui vient de se terminer à Hong Kong a donné lieu à des manifestations violentes contre certains chinois du continent. Ce ne sont pas l’ensemble des touristes chinois qui sont ciblés par ces manifestations qui ont nécessité l’intervention de la police et débouché sur l’arrestation de 4 personnes, mais uniquement ceux qui viennent à Hong Kong pour y faire du commerce. Des habitants de Shenzhen, située en face de Hong Kong mais sur le continent, viennent quotidiennement pour acheter des denrées sur le territoire hongkongais, à des prix beaucoup plus faibles qu’en Chine continentale, pour ensuite les revendre. Dans l’ancienne colonie britannique, ce juteux business commence à exaspérer les habitants, qui constatent des pénuries, notamment sur le lait en poudre pour nourrissons. Cela fait désormais 4 weekends d’affilée que des manifestations de ce type se déroulent à Hong Kong, témoignant de l’ampleur du ressentiment. Un climat qui renvoie au contexte plus global : les Chinois sont accusés de venir en trop grand nombre sur le territoire, poussant notamment les prix immobiliers à la hausse, tandis qu’un bras de fer politique de plus en plus virulent oppose une partie de la population hongkongaise, aspirant à la démocratie, à un pouvoir pékinois inflexible. La semaine dernière, les autorités centrales chinoises ont relancé l’idée d’une reprise en main idéologique des écoliers hongkongais, afin d’insuffler en eux un esprit patriotique. Un projet de ce type avait mis les Hongkongais dans la rue en 2012, obligeant leur gouvernement local à faire machine arrière.

En Chine, un commerce extérieur en plein boom

Pour une fois, le chiffre du commerce extérieur chinois pour le mois de février, qui vient d’être publié, n’est pas uniquement inquiétant. Ces derniers mois, la tendance était sombre : non seulement les exportations se tenaient mal, mais les importations également se contractaient, démontrant une situation atone au sein de l’économie chinoise. Cette fois, les exportations sont reparties. Elles ont bondi de 48% sur un an pour atteindre 169 milliards de dollars. Les cargaisons à destination des Etats-Unis et de l’Europe, en particulier, sont en forte progression. Si les économistes attribuent en partie ce chiffre à un « effet de base » -le mois de février 2014 était très mauvais – ils ont toutefois été agréablement surpris. En revanche, les importations restent décevantes, en chute de 20% sur un an, pour atteindre 108 milliards de dollars. Au final, Pékin affiche un surplus commercial historique, à 370 milliards de dollars. Ce nouveau chiffre donne des indications sur la stratégie que pourrait mener Pékin pour soutenir son activité au cours des prochains mois. Contrairement à une idée qui circule actuellement, une baisse du yuan ne semble pas nécessaire : non seulement les exportations tiennent bien, mais en outre, elle apparaîtrait contradictoire avec une situation dans laquelle la Chine, à nouveau, se remet à engranger des bénéfices commerciaux colossaux. En revanche, il faut s’attendre à de nouvelles de mesures de soutien à la dynamique interne de l’économie, en particulier sur le plan monétaire. Ce n’est pas l’économie mondiale qui représente une menace pour Pékin, mais le très net ralentissement de la conjoncture intérieure