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Grèce: l’ex ministre des finances avoue avoir envoyé 450.000 € à l’étranger
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Gikas Hardouvelis, dernier ministre des finances d’Antonis Samaras, admet avoir transféré 450.000€ à l’étranger. Ses explications sont … fumeuses.
S'adressant à la chaîne TV Star, Gikas Hardouvelis a confirmé les informations publiées dans les médias grecs concernant le transfert d'un peu moins d'un demi-million d'euros à l'étranger (banque HSBC) en 56 virements de montants compris entre 7700€ et 9800€.
Ancien conseiller économique du Premier Ministre -technocrate et non élu- Lucas Papademos en 2012, Gikas Hardouvelis était le ministre des finances d'Antonis Samaras depuis le remaniement de 2014.
Il a confirmé avoir commencé à transférer l'argent entre les élections du 6 juin 2012 et celles du 17 juin 2012 : "Oui, j'ai transféré de l'argent à l'étranger parce que comme tous les Grecs, j'avais peur que le pays ne s'effondre" a dit Hardouvelis, ajoutant "le Grec regarde toujours dans ses propres poches".
Il a également précisé qu'il a "transféré l'argent à l'étranger parce que [qu'il avait] peur en Juin 2012, plus qu'aujourd'hui".
L'ancien ministre a également ajouté avoir "transféré l'argent peu à peu en ligne [banque en ligne]" parce qu'il voulait "être sûr qu'il arrive". Et donc, en choisissant des virements compris entre 7700€ et 9800€, le but n'était sans doute pas d'éviter tout contrôle de la Banque de Grèce qui est automatiquement avertie des transferts supérieurs à 10000€.
C'est d'ailleurs tellement clair qu'il ajoute avoir "transféré une grande somme, ce qui montre" qu'il ne voulait pas "cacher quelque chose".
L'autre raison de ces virements serait les études de son enfant : "J'ai eu un enfant à l'étranger et je voulais faire certains paiements". De très coûteuses études, sans aucun doute, qui auraient commencé en fin d'année scolaire...
Aux mauvaises langues qui pourraient douter des arguments de l'ancien ministre de Samaras, il ajoute : "l'argent a été déclaré, taxé et justifié. C'est le produit de 32 années de travail de ma femme et moi. Ma vie est un miroir. Personne ne peut m'accuser de quoi que ce soit".
Hardouvelis a ressenti le besoin de rendre public et de justifier ces transferts d'argent après les révélations parues dans le journal du dimanche Real News qui montrent que l'ancien ministre est "sous enquête par les autorités anti-corruption pour avoir transféré des fonds à l'étranger et sur des possibilités d'évasion fiscale".
L'enquête en cours pourra donc sans doute confirmer les explications fumeuses de l'ancien ministre. A moins qu'elle ne conclue à la nécessité de le voir passer par la case "prison" sans passer par la banque ... HSBC.