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Dans le monde, une classe en lutte

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Lien publiée le 19 mars 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://spartacus1918.canalblog.com/archives/2015/03/17/31720458.html

ET LA LUTTE DE CLASSE DERRIERE LES PARAVENTS IDEOLOGIQUES ?

Il faut bien se rendre à l’évidence : le capitalisme en crise continue de tourner bon an mal an, tente des remèdes et autres ajustements pour retrouver son dynamisme, maintenir et développer ses profits.
Il faut bien se rendre à l’évidence : tant que le capital continue de tourner, c’est qu’il continue, en toute impunité, à exploiter tant les êtres humains que la nature, sans se soucier, pour tous ces acteurs actifs ou passifs, des ravages causés par cette exploitation.
Il faut bien se rendre à l’évidence qu’en dépit de toutes les innovations technologiques et les transformations profondes, l’exploitation du travail reste le cœur du capitalisme et que la lutte de classe est, malgré tout ce que l’on peut en dire, l’affrontement entre deux classes, même si les lignes de cet affrontement ne sont pas toujours clairement définies.
Il faut bien se rendre à l’évidence que le système d’exploitation peut prendre des formes extrêmement diverses, reproduisant toute les étapes de son développement depuis les plus primitives avec une technologie rudimentaire jusqu’aux plus sophistiquées, avec des technologies toujours plus perfectionnées, dans un seul but : atteindre la productivité la plus extrême de la force de travail pour en extraire le maximum de plus-value.
Un peu partout dans le monde, des résistances poursuivent, en fonction des conditions d’exploitation, sous des formes très diverses traditionnelles ou nouvelles, une lutte de classe qui ne prendra fin qu’avec la fin du système capitaliste. 
Alors que dans les pays en voie de développement, les exploités en sont encore à chercher à former et promouvoir des organisations de lutte, le plus souvent des syndicats, dans les pays développés ces mêmes syndicats en sont à jouer pleinement leur rôle de médiation entre le capital et le travail. Partout dans ce monde industrialisé, cette orientation leur vaut une désaffection relative, sauf dans des cas particuliers en raison du pouvoir et/ou des fonctions sociales qui leur ont été concédées.
En raison de la pression particulièrement insistante et générale sur les conditions de travail, et ce qu’on présentait comme des « avantages sociaux » garantissant une certaine stabilité sociale à l’échelle du monde industrialisé, une tension latente générale s’est développée qui ne réussit à s’exprimer que dans les conflits classiques ponctuels – essentiellement la grève – et /ou dans des formes de luttes différentes, ponctuelles ou générales, mais aux objectifs et contours très flous eu égard au contenu de classe, comme une sorte de substitut d’une lutte de classe qui ne parviendrait pas à s’exprimer pleinement.
Les syndicats et partis d’opposition, plus ou moins discrédités, sont ainsi contraints d’organiser manifestations nationales et grèves générales limitées, à la fois pour rester dans leur fonction sous le capital, conserver leur peu de crédibilité et éviter d’être débordés par des ailes radicales ou des mouvements sauvages. Ces protestations organisées sont d’autant plus imposantes qu’elles se déroulent dans des Etats plus touchés que d’autres par ce que l’on qualifie mondialement de « mesures d’austérité ». Mais, malgré quelques débordements d’éléments de base plus radicaux, elles ne se prolongent pas dans le temps et restent sans effet sur les mesures qu’elles entendent contester. On pourrait à leur sujet évoquer le proverbe : « Les chiens aboient, la caravane passe. » La machine capitaliste poursuit sa marche en avant.
Ces « journées de lutte » présentent des caractères communs : elles restent enfermées dans un cadre national bien qu’elles se dressent contre des mesures d’austérité similaires, différant seulement par leur étendue et/ou leur intensité ; elles doivent être répétées de la même façon, tout aussi inefficaces bien que tout aussi suivies. 
On peut en dresser une liste exhaustive avec quelques records en la matière : la Grèce le 22 novembre 2014 voit sa 32e journée de grève générale depuis 2010 ; l’Italie connaît sa nième grève générale d’une journée avec des manifestations dans 54 villes ; en Belgique, des grèves sauvages sectorielles promeuvent une série de grèves syndicales quasi hebdomadaires fin 2014 (voir à la suite de cet article un aperçu de ces luttes).
Devant cette multiplicité de résistances, dans ces manifestations limitées mais récurrentes depuis des années, on peut comprendre l’appréhension des gouvernants : d’une part d’une généralisation dans un cadre national, d’autre part qu’une telle généralisation ou tout autre événement déborde les cadres nationaux dans un mouvement européen de lutte concrétisant des combats identiques contre des mesures d’austérité identiques. 
Ces craintes génèrent d’une part des mesures de durcissement d’une répression des « débordements », comme par exemple en Espagne, d’autre part des oppositions politiques ou syndicales nouvelles (voir le mouvement Syriza en Grèce ou Podemos en Espagne et/ou l’essor des organisations d’extrême-droite). 
Cet ensemble de contre-mesures (face à un mouvement éventuel mais qu’on ne saurait qualifier de contre-révolutionnaires) peut se justifier par l’extension dans les cinq années écoulées de mouvements plus ou moins spontanés qui se sont généralisés sans qu’intervienne une organisation préexistante. On peut trouver des traits communs au « printemps arabe », au mouvement Occupy, et même à l’extension du « terrorisme islamique ». Malgré leur caractère imprécis, sans véritable contenu de classe, leur existence éphémère par leur répression ou leur propre dynamique peut faire craindre aux dirigeants une nouvelle généralisation ou l’explosion d’une action ouvrière globalisée. La dimension internationale donnée à la « lutte contre le terrorisme » ferait alors partie, à l’échelle mondiale, des contre-mesures prévenant une telle explosion.

GRANDE DISTRIBUTION, GRANDE EXPLOITATION, LE MENSONGE ORGANISÉ

Un spécialiste de la suppression des droits des salariés, le géant mondial de la distribution Wal-Mart, profite aussi de l’Obamacare en supprimant, à dater du 1/01/2015, toute assurance santé pour ceux de ses salariés qui sont exploités moins de trente heures par semaine (30 000, environ 5 % de l’effectif mondial). Ce fait d’armes est camouflé derrière une vaste opération médiatique qui fait passer Wal-Mart pour un patron progressiste et un adepte du keynésianisme. Wal-Mart annonce le 19 février qu’en avril prochain, il va augmenter, aux USA, les salaires de 500 000 parmi les moins payés de ses esclaves (sur 1 300 000 qu’il exploite dans ce pays), en faisant passer le salaire horaire de 7,5 $ (6 euros) à 9 $ (7,20 euros), et ensuite à 10 $ (8 euros) en février 2016, le tout représentant une rallonge d’environ 33 %. Immédiatement, le relais médiatique se déchaîne avec « l’exemple » pour la politique fordienne de relance d’Obama et de la Banque fédérale, ce qui tend aussi à mettre du vernis sur l’image de marque désastreuse de la firme quant aux conditions d’exploitation de « ses employés ». À titre de comparaison, une autre chaîne de supermarchés américaine, Costco, paie des salaires de 70 % supérieurs à ceux de Wal-Mart, emploie 82 % de CDI contre 50 %, et a un turnover de 17 % contre 40 % pour Wal-Mart.
Cette « politique » des salaires n’est pas particulière à Wal-Mart mais concerne l’ensemble des Etats-Unis. Actuellement, le salaire horaire pour les travailleurs à plein temps est de 13 $ (10,50 euros), de 10 $ (8 euros) pour les travailleurs à temps partiel et de 9 $ (7 euros) en salaire d’embauche. Pour égaler le pouvoir d’achat de 1968, ces salaires devraient augmenter de 47 %. À 10 $ de l’heure à temps complet, un travailleur de Wal-Mart a absolument besoin de recourir aux aides de l’Etat (notamment pour les garanties maladies).
Un autre aspect totalement escamoté dans ces discussions concernant les salaires sont les conditions de travail proches, pour les travailleurs à temps partiel, de celles légalisées en Grande-Bretagne avec les contrats « zéro heure ». L’augmentation de salaire ne changera rien à ces pratiques tout en n’améliorant guère la situation financière de millions de travailleurs à temps partiel américains (les salariés âgés de 25 ans et plus sont 16 millions à temps partiel contre 12 millions en 2000, et ils sont 8 millions pour les 16-24 ans). Un exemple : une femme de 21 ans seule avec un enfant, caissière chez Wal-Mart, gagne 8,80 $ de l’heure (7 euros), ses horaires changent chaque semaine, elle doit emprunter pour boucler ses fins de mois et recourir aux programmes d’État pour son enfant et pour l’assistance maladie.
De plus en plus, l’usage des nouvelles technologies met l’employé dans l’obligation d’ajuster sa vie quotidienne à des horaires de travail parfois communiqués moins d’une semaine à l’avance, parfois même une seule heure. Non seulement le temps partiel rend difficile l’accès à des éléments essentiels de la vie (logement, crédit, etc.) mais la vie, notamment avec un enfant, devient impossible. Situation qui empêche aussi l’obligation matérielle d’avoir un double emploi ou plus pour pouvoir joindre les deux bouts.

LES CRIMES DU CAPITAL

États-Unis – *1/12/2014 – En 2013, 4 405 travailleurs ont été tués sur leur lieu d’exploitation, 12 par jour, 30 pour 100 000 esclaves salariés dans le BTP, les transports, les entrepôts et l’agriculture. En sus, 3 millions d’accidents du travail soit 3,4 %. Avec la crise, les firmes rognent sur la sécurité.
Chine – *31/12/2014 – Lors de la célébration du Nouvel An à Shanghai, une foule de 300 000 personnes, rassemblée sur le Bund, l’artère célèbre le long du fleuve Huang Po, est prise de panique suite à des consignes impromptues : 36 morts et 47 blessés. Les critiques sont censurées dans toute la Chine, les interviews des présents sur le site du drame sont interdites et les auteurs des douzaines de reportages des événements sur Internet sont convoqués par la police.
Brésil – *20/11/2014 – À Sao Paulo, la police tue en moyenne 6 personnes chaque jour (2 212 en 2013). Pour tout le pays, en 2013 on compte 53 000 homicides (un meurtre toutes les dix minutes) ; en bonne place pourtant, on n’a compté que 14 000 homicides en 2013 aux Etats-Unis.

Monde – *Question : Pourquoi tant de bruit autour du virus Ebola avec moins de 50 000 victimes alors que presque rien n’est fait pour les 600 000 victimes annuelles de la malaria ? La réponse est simple : la malaria est transmise par un moustique qui ne prolifère que dans les zones tropicales et équatoriales, le virus Ebola peut sévir partout pas simple contagion, sans aucun vecteur.

Mexique – *17/11/2014 – Le meurtre de 43 étudiants enseignants par la mafia sur ordre des autorités locales (voir précédents bulletins) est l’arbre qui cache la forêt. Depuis la fin 2006, plus de 85 000 assassinats ont marqué le trafic de la drogue qui, entre 2007 et 2012, a bondi de 112 %. 
*Suite à ce massacre, des manifestations récurrentes se déroulent dans tout le pays. À Mexico (100 000 manifestants le 11/11/2014) et à Chilpancigo, la capitale de l’Etat de Guerrero, les bâtiments publics sont attaqués et incendiés lors de batailles avec les flics. L’aéroport d’Acapulco est occupé et bloqué. Le 16/12 la police attaque un rassemblement festif étudiant provoquant une émeute : 18 blessés dont 5 flics. En novembre 2014, des militants du syndicat des enseignants de l’Etat de Guerrero et 100 organisations civiles forment une National Popular Assembly (ANP) pour l’organisation d’actions plus radicales contre la violence d’Etat et celle des mafias de la drogue. 
*Le 25/2, les enseignants de l’Etat de Guerrero ne désarment pas et tentent d’obtenir réparations, sanctions et plus, contre les massacres de 43 des leurs. Alors qu’ils tentent de bloquer les accès à l’aéroport d’Acapulco, ils sont attaqués avec une violence inouïe par les flics. 
Balkans –* En 200,2 Kathryn Balkovac est envoyée en Bosnie comme membre de l’IPTF (International Police Task Force) pour surveiller l’application des accords de Dayton. Elle découvre un vaste réseau de trafic d’êtres humains, notamment pour la prostitution, dans lequel sont impliqués non seulement les locaux mais les flics de l’IPTF et les fonctionnaires de l’ONU, tout comme les forces militaires d’occupation à tous les niveaux de la hiérarchie. La divulgation de son rapport lui vaut d’être rétrogradée puis licenciée, menacée de mort et empêchée de tout emploi dans les organisations internationales.
Etats-Unis – *20/03/2014 – Les vétérans de toutes les guerres manifestent à Washington pour protester contre leur abandon matériel et même souvent leur victimisation. Chaque jour, 22 d’entre eux se suicident, sans parler des dommages psychologiques qui perturbent leur vie.
Turquie – *5/12/2014 – La compagnie exploitant la mine de Sema, où 300 mineurs furent tués (voir précédents bulletins), licencie 3 000 mineurs dans les trois puits en activité, vraisemblablement pour ne pas avoir à prendre les mesures nécessaires pour sécuriser les exploitations. Dans tout le pays, le nombre des accidents mortels au travail ne fait que croître, passant de 146 en 2002 à 1 600 en 2014 ; Contre cette expansion de l’insécurité, le gouverne mobilise, à défaut de contrôle direct, les autorités religieuses, pour prêcher une plus grande attention quant à la sécurité, mais pas trop car « cela ne ferait qu’affaiblir la confiance dans Allah ».

Monde – *6/01/2015 – Depuis 1996, un biologiste américain a démontré que l’utilisation du Bisphénol A (BPA) entraînait chez le vivant des dysfonctionnements et des malformations. Une liste sans fin de produits alimentaires en contenant ou servant d’emballage fait l’objet de milliers d’articles dans les médias, ce qui a conduit à son interdiction en France en principe à partir du1/01/2105. Mais cela reste lettre morte car sans interdiction au niveau européen, au nom de la liberté du commerce, les produits contenant du BPA peuvent entrer librement dans le pays.
Kosovo –* 9/01/2015 – « Nous avons l’indépendance mais nous avons le ventre vide », déclaration d’un des 1 800 000 habitants de cet Etat croupion, produit de la guerre des Balkans. 1/3 des habitants est au chômage. 43 000 ont émigré en 2006, 100 000 en 2014.
Espagne – *12/02/2015 – Igualada à 70 kilomètre de Barcelone : une explosion provoquée par une réaction chimique incontrôlée dans une usine projette dans le ciel catalan un nuage toxique. 
Bangladesh-4/3/2015 –La zone sud du pays compte plus de 700 rivières qui suppléent le réseau routier ferré et routier déficitaire : le transport fluvial assure le trafic de 13% des passagers et 25% des marchandises. C’est très lucratif pour les capitalistes, dangereux pour les passagers. Depuis 1972, les ferries qui assurent ce trafic ont eu 20 000 accidents qui ont causé la mort par noyade de 10 436 passagers. ;Le 22 février la collision d’une ferry avec un cargo a causé la mort de 80 passagers alors que le 13 février précédent 7 passagers avaient trouvé la mort dans les mêmes conditions. L’enquête a révélé que le ferry prévu pour 140 passagers en transportait 200 et que’il ne comportait aucun équipement de sauvetage.. Un rapport établi précédemment à la suite de nombreux accidents similaires et tout autnt meurtriers avait souligné nombre de dysfonctionnement cause première de ces catastrophes. Mais rien n’avait été changé quant défauts des ferries qui peuvent être transformés pour accroître leur capacité aux dépens de leur sécurité de navigation, pour la formation des pilotes , pour les matériels de sauvetage ou même pour l’information sur la météo dans une région soumise aux tempêtes et typhons. Au moins 80% des ferries ne répondent pas aux normes. Les perspectives de profit se font aux dépens de la sécurité, d’autant plus tragique que ceux qui empruntent ce moyen de transport sont les plus pauvres en raison de son faible coût comparé aux autres transports

LES MULTIPLES VISAGES DE L’EXPLOITATION

Bolivie – *6/07/2014 – Une loi vient d’être votée qui autorise le travail des enfants dès l’âge de 10 ans à manipuler 9 000 briques par jour pour un salaire de 8 euros. Dans le monde, 166 millions d’enfants seraient exploités dans des conditions identiques.
Centre Afrique – *9/08/2014 – Or et diamants sortent du pays par les canaux mafieux et les bandes armées, produits par l’exploitation de « creuseurs » locaux dans les conditions les plus misérables et dans une insécurité totale.
Mexique – *3/01/2015 – 30 megafermes représentent une bonne part de la production agricole exportée aux USA. Les travailleurs sont pratiquement des esclaves, prisonniers derrière des barbelés, payés seulement à la fin de la récolte. Ils sont comme souvent attirés par une propagande alléchante mais sont parqués dans des conditions misérables, des repas plus que médiocres, sans eau courante ni WC. Ils doivent coucher à même un sol infesté de rats et de punaises avec juste un seau pour se laver avec de l’eau polluée puisée dans les canaux d’irrigation ; des familles entières y sont exploitées, y compris les enfants (100 000 de moins de 14 ans travaillent ainsi à la cueillette des fruits).
Inde – *2/02/2015 – Les beidi workers sont des femmes dont l’activité est de rouler les cigarettes. Elles sont 700 000 dans l’Etat de Telangana, payées 1,20 euro pour mille cigarettes roulées, plus une prime et une retraite à l’avenant. Des milliers de « beidi » manifestent à Karimnagar pour une prime mensuelle de 120 euros.
Afrique du Sud –2014—Le chômage atteint plus de 25% de la population active, situation qui autorise toutes les formes d’exploitation d’autntlus que même avec un emploi le salaire est largement insuffisant pour survivre et contraint à un double emploi, souvent clandestin celui-là.. Les mines d’or sont un de ces champs d’exploitation clandestine. Dans ce domaine, la situation de l’Afrique du Sud est bien loin de ce qu’elle était il y a un demi siècle. En 1970, l’Afrique du Sud produisait 80% de l’or extrait dans le monde , aujourd’hui avec l’ouverture de mines beaucoup plus rentables dans le monde, notamment en Chine, ce pays n’en extrait pratiquement qu’un peu plus de 1 %.. Les exploitations minières d’or sont d’autant mois rentables qu’exploitées depuis plus d’un siècle, elles sont de plus en plus profondes et nécessitent de investissements de plus en plus importants. De lus en plus de mines d’or sont fermées et le nombre de mineurs « légaux »( environ 150 000 aujourd’hui) diminue constamment. Par contre le nombre de mineurs d’or « illégaux » est en nombre croissant et ils « produiraient » plus de 5% de ‘or encore extrait pour un montant évalué à près de 2 milliard d’euros.. Les 4 400 mines abandonnées par le capital ne restent pas pour autant « improductives ». Pour compléter ou trouver une maigre ressource, des dizaines de milliers de Noirs descendent dans ces mines abandonnées, certains y restant près d’un mois sans voir la lumière du jour.. Leur équipenet et rudimentaire : une salopette, une lampe de tête, quelques outils pour creuser. Aucune sécurité, tous les risques : les éboulements, le racket des gangs, l’arrestation (16 euros d’amende si l’on est pris à la sortie sans or, la prison si l’on en a trouvé) L’Afrique du Sud est devenu le premeir pays du monde dans l’exploitation minière illégale ( ils ont des frères partout dans le monde notamment en Afrique autour du coltan ou du diamant. Bien sûr toute la production illégale rejoint par des filières clandestine aux mains des gangs rejooit les circuits capitalistes « légaux ». Bien plus, aux risques physiques d’accident ou de violence s’ajoute l’utilisation chimique de l’extraction de l’or avec l’utilisation particulièrement dangereuses du mercure.

LES TRAGÉDIES DE L’IMMIGRATION

Monde – *13/12/2014 – En 2014, sur 207 000 migrants qui ont tenté de traverser la Méditerranée, 3 420 ont disparu noyés ; sur 82 000 qui sont passés à travers la Mer rouge, 216 seraient morts et sur les 54 00 migrants qui se sont lancés dans le golfe du Bengale, 540 ont nourri les requins. La seule semaine du 12 février dernier a enregistré plus de 300 noyés entre la Libye et Lampedusa. Le 7/02, quatre esquifs ont quitté la Libye chargés d’immigrés embarqués sous la contrainte (bien qu’ayant versé 700 euros par tête mais méfiants quant à la sécurité). L’un a disparu corps et biens, sur un deuxième 29 ont été recueillis en mer mais 100 avaient disparu, sur les deux autres qui avaient embarqué 203 migrants seuls 9 ont survécu. Dans tout le Moyen-Orient, 3 500 000 réfugiés de tous les pays limitrophes pourrissent dans des camps, certains comme en Palestine ou au Liban depuis plusieurs générations ; en Afrique, ces parias se retrouvent aussi parqués à 650 000 en Éthiopie et sont 350 000 au Kenya. Partout, le World Food Programme dépendant de l’ONU manque de fonds pour assurer le minimum, et la faim règne dans certains camps. En 2014, 270 000 migrants sont entrés « illégalement » dans l’Union européenne, en augmentation de 60 % par rapport à 2013, dont 160 000 par le canal italien.
Monde – *D’après l’ONG Walk Free, près de 39 millions de « personnes déplacées », le plus souvent des jeunes et même des enfants, sont exploitées sous une forme ou sous une autre : esclavage sexuel, domestique, industriel, etc.
Birmanie – *2/01/2015 – Une minorité musulmane, les Buhingya, vivant à la frontière avec le Bangladesh, est constamment persécutée par l’armée birmane soutenant les minoritaires bouddhistes ; des raids sur les villages ont fait récemment plus de 200 tués ; près de 800 000 d’entre eux ont été contraints à l’exil.
Malaisie – *Dans cet Etat de 28 millions d’habitants, l’économie repose en partie sur l’exploitation des migrants. Dans les usines d’appareils électroniques, 60 % des 350 000 travailleurs sont des étrangers qui vivent et sont exploités dans des conditions proches de l’esclavage (passeports confisqués par exemple).
Ukraine –* Fin 2014 – Plus d’un million de personnes déplacées à cause du conflit dans l’est du pays, 610 000 ont émigré vers la partie ouest, et 600 000 dans des pays voisins.
Israël – *5/12/2014 – L’armée tire sur une camionnette transportant des travailleurs palestiniens qui tentent de passer la barrière frontalière de Jérusalem Est ; ils seraient entre 15 000 et 30 000 clandestins non autorisés en Israël.
Quatar – *29/12/2014 – Les chantiers de construction pour le Mondial de foot de 2022 enregistrent un tué quotidien par accident, en raison des conditions difficiles et dangereuses du travail des esclaves, tous des immigrés du sud de l’Asie ; ils sont ainsi 1 400 000 enfermés dans le pays dont ils ne peuvent sortir sans un visa. Rien que pour les migrants originaires du Népal, 157 ont péri sur ces chantiers de janvier à novembre 2014.
Méditerranée – *4/01/2015 – L’industrie du migrant : les bateaux fantômes. On vient de passer pour cette exploitation des migrations par des passeurs de l’artisanat de la pirogue et de la barque de pêche au stade capitaliste du cargo. De vieux rafiots bons pour la ferraille sont affrétés de Turquie avec jusqu’à mille migrants qui ont payé entre 4 000 et 5 000 euros pour un voyage vers le terre promise, qui risque d’être le dernier. Le navire est abandonné par son équipage en vue d’une côte (en l’occurrence l’Albanie), moteur en marche et gouvernail bloqué, sans accès possible aux migrants empilés dans les cales : c’est la mort assurée. Le dernier en date (échappé sur on ne sait combien d’autres disparus), Blue Sky M, a été finalement repéré avant qu’il ne sombre par la marine italienne, qui a réussi in extremis à stopper les moteurs et à prendre le contrôle du gouvernail.
Etats-Unis –* Février 2015 – Obama voudrait régulariser la présence aux Etats-Unis de 5 millions de sans-papiers (sur 11 millions), sous conditions bien sûr, mais il se heurte au chantage des républicains qui refusent de voter les crédits des forces de police y compris tous les contrôles répressifs de l’immigration. On se doute aux dépens de qui cette partie de bras de fer sera résolue.
7/3/2015 6 Au cours des 18 mois écoulés, 7 700 enfant immigrés ont été expulsés sans jugement alors que 62 000 , entrés aussi seuls dans le pays sont passés en jusfgement e vue de leur expulsion.

LES TRANSPORTS, LA CRISE ET LES LUTTES

Les transports, surtout de marchandises quelles qu’elles soient, sont le baromètre de l’activité économique. La crise joue dans les deux sens dans la circulation des marchandises, d’un côté par la réduction des approvisionnements en matières premières de tous ordres, d’un autre côté dans le transport des produis finis des lieux de production vers les lieux de consommation.
Transport ne signifie pas seulement ceux auxquels on pense d’abord : maritimes, fluviaux, routiers, ferroviaires, aériens mais aussi tout ce qui concerne des réseaux : tuyaux, câbles, électriques, satellites, ondes. Il est rare qu’une marchandise dans sa circulation emprunte un seul moyen : au contraire, une nouvelle technique, la logistique, met en œuvre l’utilisation planifiée de tous les moyens de transport adéquats. Tout cela pour constater que la crise a des répercussions sur tout un ensemble. Un seul exemple : les transports maritimes en chute libre ont fait annuler et ont réduit les commandes de navires, la chute du cours du pétrole réduit les investissements et, conséquemment, l’utilisation des tubes d’acier pour les forages et les pipelines, d’où une réduction mondiale de la production d’acier, de l’extraction de minerai de fer et de charbon. Aux USA, US Steel cède ses activités hauts fourneaux, Arcelor Mittal licencie 300 ouvriers à Long Carbon (Indiana). Dans tous ces secteurs, depuis les transports jusqu’aux mines, les réductions d’activité entraînent licenciements, tentatives de réduction des salaires, et modification des conditions de travail soit directement, soit par les disparitions ou les concentrations d’entreprises. Toute une série de luttes, dans le monde entier, dans des secteurs apparemment les plus divers, peuvent ainsi être liées. Celle des dockers de la côte ouest des Etats-Unis peut ainsi se rattacher à celle des ouvriers des chantiers navals Hyundai en Corée du Sud, ou à celle des mineurs polonais, même sans relation directe. Les références de luttes qui suivent peuvent faire partie de ces filières mais ne sont qu’une partie de celles qui se déroulent sur le plan mondial, car beaucoup échappent à toute médiatisation.
Etats-Unis –* 20/02/2015 – Les ports de la côte ouest de Californie, Oregon et Washington (qui assurent 40 % du trafic portuaire du pays et 70 % des échanges avec l’Asie) sont fermés six jours entiers en février dans une partie de bras de fer entre les autorités des ports et les dockers du syndicat ILW, autour des transformations des conditions de travail qui devraient être intégrées dans un nouveau contrat. Cette fermeture fait suite à toute une série de grèves perlées qui ont ralenti considérablement l’activité portuaire, et notamment le trafic des conteneurs.
*23/02/2015 – Les perturbations du marché pétrolier mondial dues à l’irruption du gaz de schiste et à la crise économique influent sur l’activité des raffineries, d’où une pression sur les salaires et les conditions de travail, notamment sur la sécurité. 6 500 travailleurs de différentes raffineries des USA entament leur 4e semaine de grève avec des piquets dans 11 raffineries sur 63 en Californie, Indiana, Ohio et Kantucky ; la grève pourrait s’étendre aux 30 000 travailleurs du secteur mais le syndicat USW freine autant que possible. Le 23/02/2015, 1 350 travailleurs sont en grève totale à la raffinerie de Port-Arthur, la plus grande des Etats-Unis ; d’autres dans deux complexes pétrochimiques de Louisiane. De telles pressions s’exercent également en Grande-Bretagne pour les puits de la mer du Nord : 20 000 pétroliers y sont menacés d’une réduction des salaires de 15 % et d’une obligation de présence sur les platesformes offshore vingt-huit jours annuels supplémentaires.
Corée du Sud – *Février 2015 – Les chantiers navals Hyundai, Samsung et Daewoo connaissent une chute des commandes de navires et de plates-ormes pétrolières et tentent de modifier les conditions de travail. Le 11/02/2015, les diverses actions des onze mois précédents se terminent par un accord sur 2 % d’augmentation, proposition rejetée par les travailleurs en décembre.
France – Les routiers français mènent une grève pour les salaires. Ce conflit qui semble simple et classique révèle aussi tout un ensemble de problèmes au niveau européen. De prime abord, les entreprises de transport routier françaises peuvent paraître soumises aux conséquences de la réglementation européenne, qui autorise les routiers étrangers en transit à rester un certain temps dans le pays pour y accomplir des transports locaux. Cette pratique dénommée cabotage se fait aux salaires et conditions pratiqués dans le pays d’origine, c’est-à-dire pour les routiers de l’est européen notamment dans des conditions défiant toute concurrence. La pression de ces concurrents est telle que les routiers français voient leurs salaires bloqués voire réduits, d’où la grève, et que les entreprises cherchent des solutions pour garder leur part de marché. L’une ces solutions consiste à créer dans les pays à faibles salaires des filiales qui viennent faire du cabotage en France, au détriment des routiers français : la grève simple n’a plus d’efficacité car l’entreprise qui les exploite peut toujours faire intervenir sa filiale pour la briser. La clé de cet imbroglio est à Bruxelles mais en fait, personne n’est chaud pour réglementer cette source de profit aux dépens des routiers.

LES VISAGES MULTIPLES DE LA RÉPRESSION

Espagne – *13/07/2014 – Situation sociale sous tension : en 2014, 1 ?35 millions travailleurs sont en CDI, alors que 15,4 millions sont en CDD et que 206 000 ont émigré. Un projet de loi anti manifestation élargit le champ des pénalités en visant toutes les tendances récentes des mouvements de lutte. 
20/12/2014, une opération de police de grande envergure en Catalogne vise les milieux libertaires. Une dizaine d’arrestations. Ce qui déclenche d’importantes manifestations et des bagarres avec les flics.

Pérou – *19/12/2014 – Une loi prévue prévue pour cinq années encadre strictement le travail temporaire des jeunes touchant l’ensemble des conditions de travail depuis les salaires jusqu’aux licenciements. Des manifestations de jeunes ont lieu à Lima et dans 4 capitales régionales, bagarres avec les flics.

Etats-Unis – *7/12/2014 – Manifestations des flics de New York qui défendent leur droit de tuer en toute impunité, en particulier les Afro-Américains. Ils voudraient échapper au risque qu’implique le « métier » qu’ils ont choisi.
Le taux d’incarcération est le plus élevé du monde. Les Noirs sont dix fois plus susceptibles d’être incarcérés que les Blancs pour les infractions concernant la drogue. Il y a présentement plus de Noirs en prison qu’aux temps de l’esclavage.

Grande-Bretagne – *10/12/2014 – 1 000 jeunes principalement des Noirs se rassemblent dans un centre commercial à l’ouest de Londres et « font les morts » sur le sol pour protester contre le meurtre d’Eric Garner à New York et l’acquittement du flic assassin : 76 arrestations.
Inde – *22/12/2014 – Foxcon ferme sans préavis son usine du Tamil Nadu, les travailleurs se trouvant devant une porte fermée et une simple affiche annonçant la suspension des opérations de production. 1 700 travailleurs tentent d’occuper l’usine, la police intervient : 200 arrestations. De nouvelles protestations valent 250 nouvelles arrestations mais ont aussi pour résultat des discussions en vue d’un plan social, de départs volontaires, de mises à la retraite, de licenciements indemnisés.
Chine –* 27/12/14 – Shenzhen Artigas Clothing and Leatherwear, les 1 000 travailleurs de l’usine reprennent le travail après neuf jours de grève, pour tout un ensemble de revendications (régularisation de garanties maladie dont bien souvent les patrons manipulent les cotisations d’assurance en falsifiant les déclarations de salaire, les paiement des heures sup et des compensations sur un transfert dans un autre site de production). 100 flics vident l’usine occupée et arrêtent les « leaders ». Après la reprise planent des menaces de licenciement.
*18/12/2014 – Un peu partout en Chine les enseignants du primaire et du secondaire manifestent pour la fin de leur précarité et pour un statut défini. C’est d’une certaine façon un mouvement à l’échelle nationale bien qu’il ne soit pas organisé comme tel. Dans le Jiangsu, dans l’Est chinois, 1 000 enseignants récemment licenciés et des retraités de l’enseignement manifestent devant les bureaux du gouvernement local de la province en portant des drapeaux rouges sur lesquels ils ont porté les inscriptions « Injustice », « Nous devons manger ». Ils veulent la reconnaissance qu’ils assument un service civil, avoir le statut de fonctionnaire, le paiement régulier des salaires et la garantie d’une retraite équivalente à celle des fonctionnaires locaux. Deux jours auparavant, le Guangdong connaissait un mouvement similaire. 30 grèves de même nature ont été recensées au cours des trois derniers mois dans des provinces reculées. De même dans le Heilongjiang (région Nord autour de Harbin), 20 000 manifestants demandent une revalorisation de leur salaire qui n’est que de 320 euros mensuels après vingt-cinq ans de service, alors que leurs collègues de Shanghai ou du Guangdong peuvent percevoir jusqu’à trois fois plus. Au cours du dernier trimètre 2014, ont été enregistré 43 grèves et manifestations de ce genre dans toute la Chine.
Grande-Bretagne – *13/01/2015 – Une grève totale de 24 heures des bus londoniens plonge la ville dans le chaos. Le gouvernement conservateur sous Thatcher avait cru briser toute velléité de grève générale des transports de la ville, non seulement en détachant le service des bus de celui du métro mais en privatisant le service des bus ligne par ligne. Ce service est maintenant opéré par 18 compagnies distinctes exploitant 27 000 travailleurs sous 80 taux de salaire différents (entre 20 000 et 30 000 euros annuels avec des différences de salaire horaire de 4 euros). La revendication est en quelque sorte un retour à la case départ car il s’agit d’obtenir un contrat collectif pour tous les bus londoniens avec mêmes salaires et mêmes conditions de travail. 
Brésil – *De nouveau des manifestations (voir précédents bulletins) contre la hausse du prix des transports. 30 000 manifestants à Sao Paulo où le prix du ticket a augmenté de 13 %, 50 arrestations.

OCCUPATIONS ET ÉMEUTES 

Inde – *2/01/2015 – Mumbai (Bombay) totalement paralysé quand 1 200 voyageurs sont bloqués dans un centre ferroviaire de banlieue (Diva Junction) suite à une rupture de caténaire causée par un défaut d’entretien. Ce type d’accident est si fréquent que cette fois, des milliers d’autres banlieusards se soulèvent, caillassent les trains qui circulent encore, envahissent les gares, incendient des voitures, y compris des cars de flics appelés à la rescousse. Il faudra sept heures pour que le trafic redevienne normal. Au même moment, comme pour illustrer encore plus la tension sociale dans le centre de Mumbai, dans le quartier de Lalbang un incident de la circulation entre motocyclistes déclenche un affrontement entre communautés : 7 blessés, des véhicules incendiés.
*13/02/2105 – Gurgaon, proche de Delhi – Zone industrielle d’Udyag Vihar, sur la rumeur que dans une usine de confection un travailleur était mort sous les coups d’une dirigeant et du service de sécurité, 1 000 travailleurs de l’usine débraient, descendent dans la rue et vont d’usine en usine, cassent et brûlent tout sur leur passage avant que la police ne calme le jeu dans l’heure qui suit : 100 blessés, 150 arrestations.
Chine – *18/08/2014 – Le port de Ningbo au sud de Shanghai, dont on parle peu mais qui est plus important que les ports de Shanghai ou Shenzhen, exploite 10 000 routiers sous différents statuts mais tous sont aussi mal payés et ont à supporter des délais d’attente non payés. Une grève sauvage éclate chez 200 chauffeurs salariés de petites compagnies mais s’étend à plus de 60 % des chauffeurs. Ceux-ci bloquent les entrées de six terminaux. Le 20, les flics et les militaires tentent de dégager les entrées. 2 arrestations, ce qui entraîne le siège du commissariat du port. La persistance du mouvement et l’accumulation des conteneurs font que le 22 août, les patrons cèdent une augmentation de 12 %. Il faudra une semaine pour dégager le port.
Madagascar –* 10/12/2014 – Une grève à la société sucrière Sucoma pour les salaires évolue, suite à la répression, en émeute, vandalisme des locaux et pillage. L’arrestation de 7 « meneurs » entraîne l’attaque de la gendarmerie de Morondava. 
Suède – *7/12/2014 – Dans la banlieue de Stockholm, à Ragsved, la police intervenant sur un incident mineur est attaquée au cocktail Molotov : des voitures incendiées et 11 arrestations. 
Afrique du Sud – *28/01/2015 – Les tensions sociales dégénèrent dans des affrontements contre des minorités. Les boutiquiers d’origine étrangère sont attaqués à Soweto, les magasins pillés, incendiés. Trois morts et la violence perdure, nécessitant l’intervention massive de la police : 178 arrestations.
Ukraine – *24/01/2015 – Désertion et insoumission. 5 000 militaires de la région de Dniepropetrovsk auraient déserté. Alors que le gouvernement lance sa quatrième vague de mobilisation de 100 000 hommes et femmes entre 25 et 60 ans, des résistances se poursuivent. Plusieurs villages de Volhynie bloquent les fonctionnaires venus distribuer les ordres d’appels et les contraignent à détruire leurs papiers. De tous côtés, les « appelés » émigrent pour échapper à la guerre.
Etats-Unis – *20/02/2015 – Mutinerie de 3 000 prisonniers, presque tous des immigrés clandestins, au centre de détention Wulney County Correctionla Center à Raymonville, au sud du Texas, contre leurs conditions de détention et le manque de soins médicaux : les mutins incendient les cellules, le matériel. Remise en ordre en quelques jours.
Brésil – *16/01/2015 – Etat de Sao Paulo, 4e manifestation contre la hausse du prix des transports. 1 100 militaires sont mobilisés pour endiguer la vague des 20 000 protestataires. Des heurts avec les « forces de l’ordre ».
Argentine – *18/02/2015 – Contre la mort (vraisemblablement assassiné) d’un procureur qui s’apprêtait à faire des révélations compromettantes pour le pouvoir sur un attentat antisémite, 400 000 personnes manifestent silencieusement sous la pluie à Buenos Aires.
France – *20/02/2015 – 136 travailleurs de la fonderie Metal Temple Aquitaine à Fumel (Lot-et Garonne), mise en faillite avec un seul repreneur ne conservant que 30 salariés, occupent l’usine depuis le 16 février et menacent de faire tout sauter avec un dispositif déjà mis en place.
Birmanie—*2/2/2015— les 2 000 travailleurs Costec and Ford Glory ( confection) en grève pour obtenir un salaires de 60 euros mensuels ( une augmentation de 30%) sont acculés à la reprise mais 600 d’entre eux restent en lutte alors que 200 autres organisent un sit in devant la mairie de Rangoon la capitale, délogés par la police, 20 arrestations
Brésil— *28/2/2015—Le soja est une des principales production agricoles dupays et une des principales exportations . Mais l’essentiel de ces exportations doit être acheminé vers les ports, transport assuré entièrement par camions.. Depuis plus d’une semaine, les routiers sont en grève essentiellement organisant des blocages routiers pour les salaires et contre la hausse du prix des carburants. La grève a débuté dans le Matto Grosso qui assure 30% de la production de soja et s’est étendue à tout le pays. On ne compte pas moins de 90 blocages routiers dans 10 Etats. Un jugement du tribunal fédéral ordonne sous astreinte la levée des blocages. Dans le port de Paranagua ,le 3 ième des ports exportateurs, un matin seuls 83 camions attendent leur déchargement contre 950 présents quotidiennement avant la grève La grève a des conséquences sur le prix du soja en bourse ainsi sur les possibilités de transferts des commandes à d’autres pays producteurs
*15/1/2015 -Une réglementation des quotas de pêche mobilise les marins pêcheurs : 240 d’entre eux, à bord de 200 bateaux de prêche bloquent le port d’Italai au sud du Brésil interdisant l’entrée du port aux porte conteneurs et bloquant dans le port u grand navire de croisière.

VASES COMMUNICANTS

C’est la crise mais capital et capitalistes prospèrent, alors que s’appesantit une pauvreté qui gagne des couches de plus en plus larges de la population mondiale. Les résistances sont partout, grèves… et répressions, manifestations, occupations, émeutes…

Brésil –*6/01/2015 – 11 000 travailleurs en grève de 24 heures à l’usine Mercedes Benz de Sao Paulo contre 1 100 licenciements. Dans une autre usine, Volkswagen, 1 300 sont en grève également contre les licenciements ; le 16 janvier, après dix jours de grève, ils obtiennent l’annulation des 800 licenciements projetés. Les ventes d’automobiles ont chuté de 7 % dans le pays et de 40 % dans les exportations. En août dernier, 930 travailleurs de General Motors ont été mis en congé technique pour cinq mois.

Hongrie – *26/11/2014 – 50 % de la population est sous le seuil de pauvreté, 20 000 manifestants devant le Parlement à Budapest contre l’austérité alors que près de 100 000 ont manifesté contre ces mêmes restrictions dans toute la Hongrie la semaine précédente. De nouveau 3 000 devant le Parlement le 14/12. Le 15, des manifestants bloquent le réseau routier dans tout le pays. Attitude ambiguë des syndicats qui freinent les mouvements et s’opposent à une grève générale.
Grande-Bretagne – *Décembre 2014 – Le salaire moyen est de 40 % inférieur à celui de 2008. 13 millions d’habitants sont sous le seuil de pauvreté (1/4 de la population). 5 millions sont payés en 2013 au salaire minimum de 7 euros de l’heure. L’inflation depuis 2003 affiche 40 % pour la nourriture, 150 % pour l’énergie et 88 % pour les transports publics. 800 000 sont exclus en un an de l’équivalent du RSA (Job seeker allowance) pour « non-respect des obligations ». Le 3/12/2014 à l’université de Warwick, dans le cadre d’une manifestation contre le montant des droits d’inscription et la réduction des crédits de fonctionnement, des étudiants occupent les bâtiments administratifs. Le sit-in est brutalement interrompu par les flics.
*1/12/2014 – Des centaines de locataires de plusieurs cités HLM de l’est de Londres marchent sur Downing Street, siège du Premier ministre britannique, pour y déposer une pétition signée par 300 000 citoyens dans leur lutte contre l’augmentation des loyers et les menaces d’expulsion, tout l’ensemble HLM ayant été vendu à un fonds d’investissement américain qui veut « moderniser » les logements dans le processus sournois de gentrification de l’East End.
Bulgarie –*18/12/2014 – Manifestation à Sofia contre la prolongation de l’âge de départ à la retraite à 64 ans pour les hommes et à 61 ans pour les femmes.
Grèce –* C’était avant les dernières élections qui ont porté au pouvoir la nouvelle formation Syriza, hostile aux plans d’austérité imposés par la troïka (FMI, BCE et BM). L’impuissance des manifestations et des grèves limitées répétées (la 32e le 22/11/2014) s’est muée en une petite révolution politique qui se trouve dans la situation inconfortable de répondre aux promesses électorales et de chercher à soulager le poids de réformes imposées par les créanciers de la Grèce.
Pologne –* 13/11/2014 – 200 mineurs occupent le siège de la mine Kompania Weglowa, la plus grande société minière d’Europe, contre un plan de liquidation entraînant le licenciement de 46 000 travailleurs (21 000 dans l‘immédiat), ils demandent l’intervention du gouvernement dans la restructuration.
Italie – *14/11/2014 – Contre la réforme du marché du travail du gouvernement, généralisant la pratique des CDD et favorisant les conditions de licenciement, manifestations et grèves se poursuivent et se répètent. 1 million à Rome le 25 octobre, et dans 25 villes du pays le 25 novembre. Le 12 décembre, grève générale et manifestations organisées par les syndicats Cgil et UIL dans 54 villes. En novembre 2014, le taux de chômage atteint 13,4 % (44 % chez les jeunes) et on note 140 expulsions de logement chaque jour.
Allemagne – *6/01/2015 – Les dirigeants des entreprises allemandes supplantent maintenant leurs confrères britanniques quant à leurs salaires de misère. Le patron de Volkswagen a reçu en 2013 18 millions d’euros, une augmentation de 1,5 million ; celui de VWP a reçu pour sa part 36 millions d’euros avec 3 millions d’augmentation. À l’autre bout de l’échelle, vient d’être mis en application le salaire minimum fixé à 8,50 euros de l’heure alors que l’Allemagne comporte le pourcentage le plus élevé de l’Union européenne de bas salaires. En 2010, 25 % des travailleurs (7 millions) gagnaient moins de 9,54 euros brut de l’heure.
Etats-Unis –* 1/12/2014 – En 1988, 66 % des firmes exploitant plus de 200 travailleurs accordaient dans le contrat collectif une garantie maladie à leurs retraités. En 2013, seul 28 % des entreprises ont maintenu cet avantage social. Le but de l’Afordable Care Act (ACA), plus connu sous le titre d’Obamacare et présenté comme un progrès social (favorisant entre autres les compagnies d’assurance), a permis aux entreprises de se dégager des contraintes des assurances maladies d’entreprise et d’en transférer la charge financière aux salariés. Une telle attitude se retrouve partout aux USA, où un quart seulement des travailleurs à temps partiel est couvert par une assurance santé d’entreprise. 
Belgique – *15/12/2014 – Série de journées de grèves générales avec manifestations (voir précédent bulletin). Mais aussi grèves sauvages ponctuelles dans certains secteurs économiques (chemins de fer belges par exemple). La grande manifestation du 15/12/2014 contre le programme d’austérité a entraîné une paralysie totale du pays, avec blocages des accès aux sites industriels et des axes routiers, bagarres avec les piquets de grève. Les principales mesures contre lesquelles se dirigent toutes les protestations concernent une réduction générale des crédits de fonctionnement de l’Etat pendant cinq années, la suppression de l’indexation des salaires aux prix, et la prolongation de l’âge de départ à la retraite de 65 à 67 ans.
Indonésie – *13/12/2014 – La hausse des prix (notamment du fuel domestique de 30 %) et la baisse de près de 50 % du pouvoir d’achat entraînent des manifestations et des grèves répétées mais, comme partout, encadrées par les syndicats, réprimées, et sans effet notable.
Ukraine –* 23/12/2014 – Des milliers de manifestants devant le siège du Parlement à Kiev contre les mesures d’austérité dictées par le FMI comme conditions d’un prêt : fermeture de 32 mines et privatisation de 47 autres, réduction des critères d’éducation gratuite, retraite à 65 ans pour hommes et femmes, abolition des repas scolaires gratuits et de la gratuité des hôpitaux, suppression des soins gratuits pour les enfants, période d’enseignement portée de 18 à 25 heures pour les enseignants avec comme corollaire le licenciement de 100 000 enseignants.
Bosnie-Herzégovine –* 24/12/2014 – Les manifestations et émeutes de février dernier (voir précédents bulletins) n’ayant pas eu de résultats, 200 travailleurs de Tuzla occupent un centre sportif pour symboliser leur lutte dans une situation paraissant sans issue. 
Chine –* 4/02/2015 – La fusion entre H3C technologies à Hangzhou (Zhejiang) et de Hewlett Packard déclenche la grève des 3 000 travailleurs qui craignent une restructuration entraînant des licenciements, et qui contestent la gestion de l’entreprise, exigeant le départ du directeur, la réintégration d’un représentant des salariés licencié et une implication dans la gestion de l’entreprise.
Bangladesh – *15/01/2015 – Les travailleurs de DK knitwear à Jangura (Ashulia, Dhaka) protestent contre le licenciement de 26 d’entre eux, suite à une grève pour les salaires. Les travailleurs refusent d’entrer dans l’usine après avoir lu l’avis de ce licenciement placardé sur la porte. Une manifestation est réprimée par les flics.
Cambodge – *17/01/2015 – Usine de confection Denhirst, 2 000 ouvriers en grève pour les salaires alors de 90 euros mensuels ; ils revendiquent une augmentation de 22 euros alors qu’on leur en offre 14.
*12/01/2015 – 1 000 travailleurs de CS Gold Wey Textile à Takeo en grève pour 29 revendications, reprennent le travail avec des concessions : pas d’heures supplémentaires obligatoires, réduction de 50 % du temps de travail pour les femmes enceintes dans les trois derniers mois de leur grossesse, prime de transport de 7 euros et prime d’assiduité de 8 euros.
3/2/2105—700 travailleurs de Smart Shirt ( confection dans la banlieue de Phnom Penh ) débraient pour une augmentation de salaires. Ils doivent reprendre la 23… sans rine. Mais 23 d’entre eux sont lockoutés ,pratiquement licenciés ., 
Corée du Sud – *19/02/2015 – Szangyung Motor à Pyongyang. Deux travailleurs licenciés avec 2 000 autres depuis 2009 cherchent toujours leur réintégration ou indemnisation et sont installés depuis le 14 décembre au sommet d’un chantier de construction à 70 mètres de hauteur, soutenus par 150 de leurs camarades de misère. Un jugement leur ordonne d’en descendre sous la menace d’une pénalité de 350 euros par jour.
Egypte – *15/01/2015 – Complexe textile de Mahalla : trois jours de grève pour le paiement d’une prime.
Iran – *11/01/2015 – L’usine automobile Khodro à Téhéran est en grève depuis onze jours pour les salaires.
Norvège&#8212  ;La compagnie aérienne low-cost Norvégiaan Air Shuttle en difficultés comme bien d’autres dans le monde sur le statut des pilotes se trouve devant une grève des 650 pilotes qui revendiquent pour leurs salaires, bloquent 35 000 passagers. Le conflit dure depuis des mois et implique toute une série de manipulations entre la compagnie mère et sa filiale. low-cost

ACTIVITES SYNDICALES

Bangladesh – *14/04/2014 – Sur 3 500 usines de confection, seules 219 ont une représentation syndicale. Dans la plupart, toute tentative de constituer un syndicat est réprimée avec violence y compris physique, allant du tabassage au viol, le licenciement étant le plus anodin.
Afrique du Sud – *24/11/2014 – La grève sauvage des postes (voir précédents bulletins) se termine par un accord signé par le syndicat Cosatu prévoyant une augmentation de salaires de 6,5 % et, seulement dans deux années, l’examen de la question, essentielle dans la grève, de la transformation du statut des contractuels en travailleurs permanents. De plus, pour contraindre à la reprise du travail, l’accord donne à la direction des services postaux le droit de licencier ceux qui voudraient continuer la grève. II faudra trois semaines pour liquider l’amoncellement de courrier bloqué au cours des quatre mois de la grève.
Inde – *21/11/2104 – 11 000 contractuels sont exploités dans une totale précarité dans l’État de Tamil Nadu par la société nationale Neyvili Lignite Co, ils sont en grève depuis cinquante-trois jours pour obtenir le statut de travailleurs permanent et l’alignement de leurs salaires sur ces derniers. Les syndicats mettent fin à la grève par un accord qui n’accorde qu’une augmentation du salaire journalier de 1,50 euro dans un an (le salaire mensuel le plus élevé pour cette catégorie d’exploités est de 200 euros). Rien pour les autres revendications.
*– 9/01/2015 – Contre un plan de privatisation des mines de charbon, les syndicats lancent une grève nationale illimitée des 500 000 mineurs mais, deux jours après son déclenchement, ils ordonnent la reprise du travail au moment où les centrales thermiques sont atteintes par la pénurie de charbon et doivent réduire la production d’électricité de 75 %. Et uniquement après une déclaration du gouvernement qu’il n’y a aucun plan de privatisation. Egalement sous la menace d’une réquisition, en référence à un Essential Services Maintenance Act qui punit sévèrement toute enfreinte à un décret de réquisition.
Etats-Unis – *2014 – À la mi-octobre 2013, après un an de négociations sans résultat pour un nouveau contrat, les dockers de la section locale 333 du port de Baltimore se mettent en grève, ce qui bloque les travailleurs des autres syndicats qui, eux, ont signé le nouveau contrat mais qui ne traversent pas les piquets de grève, suivant la tradition de classe. Le patronat obtient en justice un arrêt condamnant le syndicat jugé responsable de la grève à 84 millions de dollars de dommages et intérêts. En arrière-plan, une guéguerre entre les différents syndicats qui « organisent » les dockers du port.
*20/11/2014 – Les assistants de vol des compagnies American Airlines et US Airways rejettent un accord conclu par le syndicat Association of Professional Flight Attendant (APFA) dans le cadre d’une réduction des coûts. Au cours de la décennie écoulée, le transport aérien s’est concentré, passant de 10 grandes compagnies à 4, alors que dans le même temps 375 petites compagnies ont disparu. American Airlines a éliminé, en 2012, 13 000 emplois (dont 400 pilotes), 16 % de la force de travail. On trouve la même tendance partout dans le monde : en Espagne à Iberia Airlines, les syndicats ont accepté, en 2013, 1 427 licenciements (4 200 depuis 2011). En Australie, Quantas Airlines a négocié avec les syndicats 5 000 licenciements et le gel des salaires, ce qui a fait faire un bond spectaculaire aux profits.
Le taux de syndicalisation est tombé à 22,1 % en 2014 (contre 11,3 en 2013), le plus bas en cent ans.
*25/12/2014 – Syndicat et finance – Le syndicat de l’automobile UAW possède depuis la restructuration Obama de l’automobile 8,7 % des actions de General Motors, en garantie du fonds de garantie de l‘assurance maladie des retraités de la firme. Wilson, le représentant de quatre hedgefunds qui possèdent déjà 2,1 % des actions de GM, propose de racheter les actions du fonds de retraite. Ce Wilson fut au centre des manipulations dans les restructurations de l’automobile de 2009 et il est qualifié par le journal financier Wall Street Journal de « général de campagne de la task force Obama pour l’automobile ». Le président du syndicat UAW – Williams – a rencontré ce Wilson pour affaires. 
France – *24/12/2014 – Le syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) signe brusquement un accord avec Air France-KLM entérinant le développement de la filiale lowcost Transavia et comportant des réductions de salaires de 20 % pour les pilotes et les assistants de vol, mutés d’Air France dans la filiale. Ce syndicat avait organisé une grève de quatorze jours en septembre 2014 (voir précédents bulletins) terminée sans accord valable. Dans le même sens, les syndicats britanniques ont accepté de la compagnie Monarch Airlines le licenciement de 900 travailleurs et une réduction de salaires de 50 % pour sa transformation en une compagnie lowcost.
France—*2015– Les malheurs de l’autodigestion poussée par les syndicats ( voir précédents bulletins). Rappelons rapidement le problème Les ferries de la compagnie transmanche Seafrance en faillite sont rachetés par Eurotunnel ( acquis en compétition avec duex autres compagnies transmanche) et loués à une coopérative –SCOP My ferry link –avec la bénédiction des syndicats et du gouvernement. ; Les deux compagnies évincées portent l’affaire devant un tribunal britannique sous l’accusation de monopole concurrentiel. Un premier jugement ordonne la cession des navires sous la menace de leur interdire l’entrée dans un port britannique. D’appel en appels—tous perdus par Eurotunnel et Myferry link- , le dernier recours est encore en attente de jugement mais, sans espoir, propriétaire et locataire sont à la recherche d’une solution qui permettrait de sauver la SCOP. La puissance du capital contre les tentatives de créer des structures marginales mais tout autant capitalistes.
Corée duSud –* Novembre et décembre 2014 – Hyundai Heavy Industry, chantiers navals de Koesan, en grèves tournantes pour une augmentation des salaires de 6,50 % et qui avaient rejeté des propositions initiales patronales de 2 %, contraints de reprendre le travail avec un accord syndical leur accordant ces 2 % avec la pilule dorée d’une distribution d’actions de la boîte équivalent à 150 % du salaire mensuel, et d’une prime de reprise de 1 500 euros.
Grande-Bretagne – *14/02/2015 – Les syndicats suspendent toute une série de grèves locales sur le plan national dans les services hospitaliers du National Health Service (NHS) en recommandant aux travailleurs concernés d’accepter, après quatre années de gel des rémunérations, une baisse comprise entre 10 et 15 %. Ceci pour ne pas gêner le parti travailliste (auquel la fédération nationale TUC est étroitement liée) dans la perspective d’élections parlementaires en mai prochain. En compensation, les salaires les plus bas seront augmentés de 1 % en avril, ce qui représente environ 250 euros par an.

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