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Radio France: CCE suspendu, grève reconduite, la ministre va intervenir

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Lien publiée le 8 avril 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

PARIS, 8 avr 2015 (AFP)

  Les syndicats de Radio France ont reconduit mercredi leur grève jusqu'à jeudi, 22e jour consécutif de conflit, après la suspension du CCE où le PDG Mathieu Gallet devait présenter son plan stratégique comprenant notamment quelque 300 suppressions d'emplois.

      Après cette suspension du comité central d'entreprise (CCE), la ministre de la Culture Fleur Pellerin a déclaré devant l'Assemblée nationale que le conflit à Radio France, le plus long qu'ait connu le groupe, avait "trop duré" et annoncé qu'elle ferait connaître "très rapidement" ses "décisions pour renouer le dialogue social".

      Peu après le début de ce CCE extraordinaire, les syndicats grévistes ont décidé de quitter la séance faute d'accord, après une déclaration préalable, a-t-on appris de source syndicale. 

      "La situation reste bloquée", "le dialogue social ne s'est pas renoué", "je prendrai mes responsabilités", a expliqué la ministre devant les députés. "Je recevrai les parties prenantes très rapidement et, très rapidement, je ferai connaître les décisions que je prendrai pour renouer le dialogue social", a ajouté Fleur Pellerin.

      De son côté, Mathieu Gallet, dans une brève déclaration, a "déploré qu'une partie des élus, poussés par l'intersyndicale, ait quitté cette table, qui n'était pas une table de négociation mais de présentation du projet".

      "Nous sommes toujours disponibles pour que les négociations sur la levée de la grève se poursuivent", a-t-il ajouté, appelant les élus du personnel "à revenir à la table pour expliquer ce projet".

      De son côté, le SNJ, syndicat de journalistes non gréviste, a accusé les autres syndicats de pratiquer "la politique de la chaise vide", mais a aussi critiqué "les plans de la direction et de la tutelle" qui "mettent (les) antennes en danger". Il a réclamé "la nomination d'un médiateur pour sortir de l'impasse".