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Des actions contre la ferme des 3 000 porcs dans l’Oise

agriculture écologie

Lien publiée le 4 mai 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.courrier-picard.fr/region/oise-des-actions-contre-les-3-000-porcs-ia0b0n562091

Les opposants à la ferme des 3 000 porcs n’entendent pas rester les bras croisés et utilisent tous les moyens juridiques et médiatiques pour faire avorter ce projet d’implantation à Loueuse (Oise).


Après les 1 000 vaches, ce sont les 3 000 cochons qui défraient la chronique.

C’est l’association Decicamp, acronyme de Démocratie pour les citoyens des campagnes, qui est en première ligne. «  Mais nous sommes soutenus par le ROSO (Réseau des organismes de sauvegarde de l’Oise), Picardie nature, 45 particuliers et même un autre agriculteur de la commune », précise Daniel Pilc porte-parole de l’association.

Et de préciser  : «  Nous ne sommes pas contre l’éleveur à titre personnel et ne voulons pas l’empêcher de travailler, mais au minimum, il faut étudier les impacts pour l’environnement et les voisins proches.  »

Il attaque néanmoins  : «  Il est associé à la société bretonne Cooperl et cette dernière a des façons de faire qui semblent douteuses et pour lesquelles elle est poursuivie. Mais nous nous en tenons aux éléments du dossier, dont nous disposons.  »

Daniel Pilc développe  : « Dans un premier temps, nous avons fait ce que l’on appelle une demande de remise gracieuse. Cela permet de bloquer un temps la procédure, car le permis de construire a été accordé, avant l’enquête publique. Par ailleurs, nous avons fait relire par des spécialistes les conclusions du commissaire enquêteur et nous avons repéré des manques et des anomalies. C’est pour cette raison que nous sommes en cours de rédaction d’un contre-argumentaire, qui va apporter des précisions et proposer des solutions alternatives. »

Le document va être transmis au préfet et à tous les décideurs. En parallèle, l’association a mis en ligne une pétition contre le projet, qui a déjà recueilli 4 000 signatures.

Le projet doit être soumis en juin ou septembre prochain au Conseil de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (CODERST).