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    Grève jeudi dans les crèches parisiennes

    lutte-de-classe

    Lien publiée le 27 mai 2015

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    Le Parisien, 27 mai 2015 :

    Elles ont le blues et crient au surmenage. Les 7 500 agents des 465 crèches parisiennes pourraient être nombreux à cesser le travail ce jeudi. Syndicat majoritaire, la CGT-Petite enfance appelle à une grève reconductible pour dénoncer des conditions de travail « insupportables », faute de personnel en nombre suffisant.

    Des grèves sur les mêmes motifs avaient été organisées en juin, puis en septembre 2014 avant que Conseil de Paris ne consente, en décembre dernier, à créer 40 postes supplémentaires pour étoffer le volant de remplaçants qui atteint aujourd’hui 270 agents.

    « Mais depuis, on n’a pas vu la situation s’améliorer mais se dégrader, soupire Emmanuelle Juignier, auxiliaire de puériculture et responsable à la CGT. Les agents travaillent à flux tendu et n’en peuvent plus. A certaines heures, on est même en dessous des ratios d’encadrement. Il faut des embauches : c’est une nécessité. » Et de dénoncer pêle-mêle les arrêts maladies, les formations et les congés maternité non remplacés, les horaires prolongés ou changeants, les dépannages intempestifs demandés aux agents pour pallier les absences dans les établissements voisins… Ou encore la « pression », voire « la culpabilisation » exercée sur les agents…

    « On est la direction qui sollicite le plus la cellule sur les risques psychosociaux créés par la Ville. Et on bat aussi des records de turnover : chaque année, il y a à peu près autant d’agents qui quittent la direction que de gens qui y arrivent », fait valoir Emmanuelle Juignier.

    Un tableau sombre que ne partage évidemment pas la Ville de Paris. Ce mercredi après-midi, elle recevra les représentants de la CGT et s’apprête à envoyer quelque 22 000 SMS aux parents pour les inciter à prendre leurs dispositions pour jeudi (le 11 septembre dernier, 9 % des agents s’étaient mis en grève et 16 crèches avaient été totalement fermées).