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Actu Grèce 30 juin

Grèce international

Lien publiée le 30 juin 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Figaro)

Juncker a fait une offre de la dernière chance

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a proposé une offre de la dernière chance à Athènes afin de tenter de parvenir à un accord "argent frais contre réforme" avant l'expiration ce mardi de l'actuel programme de renflouement, a-t-on appris mardi de sources proches de l'Union européenne et du gouvernement grec.
 

Dans ce cadre, le gouvernement d'Alexis Tsipras devrait s'engager par écrit à accepter la dernière version de la proposition des "institutions", celle rendue publique dimanche par la Commission, et à mener campagne pour les faire accepter lors du référendum prévu dimanche prochain. S'il l'accepte, les ministres des Finances de la zone euro pourraient se réunir en urgence dans la journée de mardi et adopter une déclaration réaffirmant leur engagement pris en 2012 de discuter d'un réexamen de la dette grecque, que le gouvernement issu du parti de la gauche anti-austérité Syriza réclame depuis des mois.
 

Ce réexamen porterait sur un allongement des maturités des prêts (leur échéance), une réduction des taux d'intérêt et une prolongation du moratoire sur le paiement des intérêts des crédits débloqués par la zone euro et serait mis en oeuvre au mois d'octobre. L'offre de Juncker, précise-t-on de même source, est conditionnée à une lettre que Tsipras adresserait à Juncker, au président de l'Eurogroupe, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, à la chancelière allemande Angela Merkel et au président français François Hollande suffisamment tôt pour organiser ce nouvel Eurogroupe.
 

Mais aucun signe n'attestait tôt mardi matin que le Premier ministre grec, qui a appelé les électeurs à rejeter massivement ces propositions "humiliantes" et "insultantes" lors du référendum qu'il a fixé dimanche prochain, pourrait opérer ce revirement à 180 degrés. Un responsable du gouvernement grec dit avoir écouté avec intérêt ce qui était proposé. Mais, a-t-il ajouté, "Alexis Tsipras votera 'non' dimanche".

Les détails concernant le référendum

Les urnes ouvriront à 6h00, heure de Paris et la clôture se fera à 18h00.

Quelques détails importants: 

· Le vote est obligatoire en Grèce, mais il n'y a pas de sanctions, donc il y a toujours beaucoup d'abstention.

· Il faut 40% de participation pour que le vote soit valide.

· C'est le deuxième référendum dans l'histoire de la Grèce.

· Les caisses de l'État étant vides, aucune affiche pour le "oui" ou pour le "non" ne devrait être accrochée. La campagne se fait donc sur les réseaux sociaux (#OXI pour le non) et des pages facebook.

Athènes pourrait se tourner vers la justice

Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a affirmé que la Grèce pourrait se tourner vers la justice pour éviter d'être éjectée de la zone euro si aucun compromis n'était trouvé, a rapporté lundi un quotidien britannique. "Le gouvernement grec utilisera tous les droits juridiques à notre disposition", a déclaré M. Varoufakis selon le Daily Telegraph.

"Nous prenons conseil et examinerons certainement l'éventualité d'une injonction devant la Cour de justice de l'Union européenne. Les traités européens ne prévoient pas de sortie de l'euro et nous ne l'acceptons pas. Notre appartenance (à la zone) n'est pas négociable", a-t-il poursuivi.

La question du référendum dévoilée

Le gouvernement grec a publié le texte de la question qu'il prévoit de soumettre à la décision des électeurs lors du référendum qui aura lieu dimanche. Une simple question est posée: "Est-ce que la proposition soumise par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international lors de l'Eurogroupe du 25 juin 2015, qui consiste en deux parties qui forment ensemble leur proposition globale, devrait être acceptée ?"
 

La case "Non" apparaît au-dessus de la case "Oui".

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(afp)

Grèce: Tsipras veut renégocier après le référendum pour «rester dans l'euro»

Le bras de fer se poursuit. Lundi soir, le Premier ministre grec Alexis Tsipras a estimé que le référendum qu’il organise dimanche était un moyen pour les Grecs d’être « mieux armés dans la poursuite des négociations » avec les créanciers.

« Notre choix est de rester dans l’euro (…) le message (aux créanciers) est que le gouvernement grec allait continuer de se trouver à la table des négociations au lendemain du referendum », a indiqué Alexis Tsipras lors d’un entretien d’une heure à la télévision publique Ert. Il répondait à « la tentative d’intimidation », selon lui, des dirigeants européens qui lundi matin avaient indiqué qu’un « non » au referendum signifierait « la sortie de la Grèce de l’euro ». Pour Alexis Tsipras, si le « non » l’emporte, cela signifierait que le gouvernement serait « mieux armé pour renégocier avec les créanciers » et apaiser les mesures dures d’austérité.

Quelques heures auparavant, la chancelière Angela Merkel avait indiqué que si le gouvernement grec demandait à reprendre les négociations, « naturellement nous ne nous y opposerions pas ».

Tsipras prêt à partir si le « oui » l’emporte

« Le référendum doit conduire à la poursuite des négociations (…), notre objectif est qu’il permette d’être mieux armés dans la poursuite des négociations », a-t-il déclaré tout en soulignant qu’en cas où le « oui » l’emporte, il ne resterait pas Premier ministre à tout prix. Je ne suis pas un Premier ministre qui reste en place qu’il pleuve ou qu’il vente «, a-t-il répondu à une question sur son éventuelle démission, après avoir assuré : » Nous allons respecter le verdict du peuple grec".

Il a accusé les créanciers de mener la Grèce à une asphyxie après l’annonce du referendum la semaine dernière et a indiqué que le FMI ne pourrait pas être payé mardi alors que « les banques sont dans une situation d’asphyxie ». « Est-ce possible que les créanciers attendent le paiement du FMI alors qu’ils ont imposé l’asphyxie aux banques ? » s’est interrogé le Premier ministre.

La Grèce doit payer mardi 1,5 milliard d’euros au FMI, mais privée des fonds européens elle ne pourra pas le faire. Cela sera un signe fort pour les marchés et mettra en exergue le risque d’un défaut de paiement de la Grèce.