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Espagne. Avec la crise, les potagers urbains fleurissent
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Repris du site http://anti-k.org
Avec la crise, les jardins urbains fleurissent... par 20Minutes
La crise économique et l'explosion de la bulle immobilière espagnole ont engendré un phénomène inattendu : la multiplication des jardins urbains, où la solidarité et le lien à la terre permettent d'oublier le chômage.
« C'est comme une thérapie, ça nous fait oublier le chômage », explique Felix Jumbo, en s'affairant dans l'un des milliers de potagers urbains ayant éclos en Espagne depuis la crise économique. Il y a quinze ans, il est arrivé dans une Espagne où « il y avait du travail dans la construction. Je gagnais beaucoup d'argent, jusqu'à 3.000 euros par mois », se rappelle-t-il. Mais en 2010, Felix a perdu son emploi et, comme des milliers d'autres, il n'a pas retrouvé de travail. C'est à ce moment-là qu'un groupe d'habitants a décidé d'occuper un terrain étroit, longeant la voie de chemin de fer, à Adelfas, un quartier populaire de Madrid, entre des immeubles construits du temps de la bulle immobilière. Des dizaines de personnes ont arrosé régulièrement ce sol aride, un travail collectif qui a fini par porter ses fruits.
Croissance spectaculaire
Nés aux États-Unis et dans le nord de l'Europe à la fin du XIX e siècle, pendant la révolution industrielle, « ces potagers urbains sont liés historiquement à des phénomènes de crise » ou à des guerres, explique Gregorio Ballesteros, sociologue au sein de la Société espagnole d'agriculture écologique. « De nos jours, ils répondent davantage à une recherche d'autosuffisance alimentaire et d'environnement », explique-t-il. En 2006, il n'y avait que 2.500 potagers populaires dans le pays, occupant moins de 26 hectares dans 14 villes. Huit ans et une crise plus tard, « la croissance a été spectaculaire », affirme Gregorio Ballesteros : il en dénombre 15.000, dans 200 villes, couvrant plus de 166 hectares. En Andalousie, par exemple, le gouvernement local a encouragé la création de « jardins sociaux » pour les familles en difficulté.
"Une porte de sortie"
Ailleurs surgissent aussi des initiatives privées, comme celle de Juan Tomate, destinée aux sans-abri. « C'est une porte de sortie pour renaître, parce nous étions morts et nous sommes revenus à la vie », affirme, la voix tremblante, Victoriano Castellanos, 59 ans. Il fait partie des cinq sans-abri qui cultivent ce potager biologique créé par l'ordre religieux San Juan de Dios, à côté de l'un de ses refuges, à Madrid. Mais plus que des fruits et des légumes, Candela Martinez, animatrice de « Esta Es Una Plaza » (« Ça, c'est une place »), assure qu'« ici, on cultive les relations et les sentiments ».