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L’UNEF dénonce la hausse du coût de la vie étudiante

Lien publiée le 16 août 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.latribune.fr/economie/france/l-unef-denonce-la-hausse-du-cout-de-la-vie-etudiante-498379.html

Le premier syndicat étudiant dénonce la hausse du coût de la vie pour les élèves de l'enseignement supérieur. Une hausse estimée à 1,1%, nettement plus importante que l'inflation.

Cette année encore, la rentrée  va plomber le budget des jeunes. Et même davantage que l'an dernier.  Tous les étudiants seront cette année confrontés à une augmentation du coût de la vie étudiante de 1,1% - soit environ quatre fois l'inflation - assure le premier syndicat étudiant dans un rapport, publié vendredi 14 août. L'organisation précise que, depuis le début du quinquennat, "le coût de la vie des étudiants a augmenté de 8,4%".

Un étudiant dépense 800 euros par mois en moyenne

« Il ne serait pas acceptable que la rentrée 2015 soit la première du quinquennat sans aucune mesure pour soutenir le pouvoir d'achat étudiant." s'insurge l'UNEF sur son site.

Aujourd'hui, être étudiant coûte 800 euros par mois, en moyenne, si on possède son propre logement. Or, un tiers des jeunes ne reçoit pas d'aide financière de ses parents et un quart d'entre eux seulement sont boursiers. Pour financer leurs études, la moitié des étudiants exercent une activité salariale au cours de leur année universitaire qui diminue leurs temps de révision de 11h par semaine en moyenne.

Une hausse plus importante en province qu'en Ile-de-France

Paris reste la ville la plus chère, mais la hausse des loyers est contenue par la loi ALUR, appliquée depuis le 1er août, qui permet une stagnation des prix des petites surfaces louées par les étudiants. Quant aux transports en commun, deuxième poste de dépense, ses prix seront réduits avec le passage à l'abonnement étudiant à un tarif unique pour les zones 1 à 5 qui fera économiser 128 euro par an aux jeunes qui vivent dans la banlieue parisienne.

Mais en province, c'est une autre paire de manches.  Représentant la moitié du budget étudiant, les prix des logements augmentent dans toutes les villes universitaires hors Ile-de-France, +6,6% aux Havre, +2,4% à Tours et + 1,4% à Toulouse. De même, les transports sont en en hausse de 2,6% en moyenne pour un abonnement autour de 246 euros par an : "De 100 euros à Toulouse jusqu'à 335 euros à Brest (plus cher qu'en Ile-de-France, ndlr, où l'abonnement annuel s'élève à 333 euros environ.)"

Si les frais d'inscriptions ont été gelés, les frais obligatoires sont en hausse, que ce soit les tarifs EDF (+7%), de ceux de la sécurité sociale (+0,9%) ou les prix de la restauration universitaire (1,6%).

L'UNEF demande un plan d'action sociale

Face à cette "précarisation" des étudiants, le syndicat réclame au nouveau secrétaire d'État à l'enseignement supérieur, Thierry Mandon, "un plan d'action sociale". Parmi ces mesures, un élargissement du système donnant accès aux bourses - et une revalorisation de 5% de celles-ci -, un doublement des aides d'urgence à destination de étudiants autonomes de leurs parents et l'élargissement de l'encadrement des loyers aux villes étudiantes principales.

Dans un communiqué transmis à l'AFP, la ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem et son secrétaire d'Etat soulignent que les droits d'inscription ont été gelés pour la rentrée universitaire "pour la première fois d'une année sur l'autre". L'inscription en licence restera ainsi à 184 euros, en master à 256 euros, en doctorat à 391 euros et pour le diplôme d'ingénieur à 610 euros.