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Nord: Ils réclament leur salaire... et reçoivent une assignation en justice

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Lien publiée le 21 août 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

https://communismeouvrier.wordpress.com/2015/08/21/nord-ils-reclament-leur-salaire-des-ouvriers-recoivent-une-assignation-en-justice-a-la-place/

20minutes.fr, 20.08.2015

https://i1.wp.com/lvdn.rosselcdn.net/sites/default/files/imagecache/vdn_galleria_article/articles/ophotos/20150129/324454825_B974644426Z.1_20150129154457_000_GS23SNDBQ.1-0.jpg
Ils manifestent devant l’usine pour voir leur salaire payé. En réponse, 27 salariés des Verreries de Masnières, devenue Stoelzle Masnières Parfumerie SAS, ont reçu, ce jeudi matin, une assignation en justice. Leur employeur leur réclame 1.000 euros par personne et par jour de conflit et le versement solidaire de 7.000 euros, selon La Voix du Nord.
Attestation de fin de contrat

Depuis mardi, des salariés campent à tour de rôle devant l’usine qui fabrique des flacons pour la parfumerie de luxe et située à Masnières (Nord), près de Cambrai. Ils attendent le paiement de leur salaire de juin et de juillet pour certains, ainsi que leur attestation de fin de contrat pour soldes de tout compte.
«Les seuls qui ne passent plus, ce sont les patrons»

«On n’a empêché personne de venir travailler, ni les camions d’entrer, témoigne Dimitri, un des manifestants interrogé par le quotidien régional. Les seuls qui ne passent plus par l’entrée principale, ce sont les patrons».

Ces derniers ne l’entendent pas de la même oreille. « Cette occupation du lieu de travail, puisqu’elle porte atteinte à la liberté de travail des salariés, constitue un trouble manifestement illicite », peut-on lire sur le courrier reçu par les manifestants.
Devant le tribunal de Cambrai

«Cette assignation ne nous dérange pas, elle nous révolte encore plus. Ce sont eux qui sont en tort et nous doivent des documents et de l’argent», glisse Dimitri. Ces anciens des Verreries sont décidés à quitter le parking de l’usine quand ils auront été entendus par les dirigeants. Le tribunal de grande instance de Cambrai doit trancher cette affaire, vendredi.

En mars, un accord sur une cession reprise avait été conclu avec le groupe autrichien Stölzle pour éviter à l’entreprise d’environ 500 salariés une liquidation judiciaire. Cet accord s’étaient traduit par la suppression de 119 postes.