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Macron: l’ami des patrons et de Kerdrel, un ultra-libéral d’extrême droite (Valeurs actuelles)

Lien publiée le 13 novembre 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://lelab.europe1.fr/le-directeur-de-valeurs-actuelles-est-un-ami-demmanuel-macron-2619199

NO LIMIT - Voilà une révélation sur Emmanuel Macron qui va encore faire grincer des dents à gauche (ce qui arrive assez régulièrement). Dans une enquête du Monde du jeudi 12 novembre, on apprend que le ministre de l'Économie entretient un certain nombre de relations dans les cercles de pouvoir économique. Plus étonnant, le turbulent résident de Bercy côtoie des personnalités influentes de droite, voire complètement infréquentables aux yeux de la gauche.

Selon les journalistes, Emmanuel Macron serait "ami" avec Yves de Kerdrel, le directeur du magazine Valeurs actuelles dont la ligne éditoriale est souvent citée pour être *très* à droite. Le Monde écrit ainsi: 

Yves de Kerdrel, un ami avec lequel il continue à échanger des SMS.

Connu pour ses unes polémiques et parfois provocatrices, l'hebdomadaire est peu goûté dans les rangs du PS. En août 2013, après une couverture titré "Roms, l'overdose",l'ancien porte-parole du PS David Assouline avait alors renommé la publication dans des termes peu flatteurs: "Valeurs Poubelle". Le PS avait publié un communiqué dénonçant les "valeurs nauséabondes anti-républicaines" véhiculées selon le parti dans le magazine d'Yves de Kerdrel. "Halte à l'overdose xénophobe!", avait même brocardé Solférino. 

La ministre de la Culture et de la Communication a même fait en sorte de couper les subventions à cette publication, en publiant un décret supprimant les aides aux hebdomadaires ayant déjà été condamnés pour "incitation à la haine raciale". 

En 2013, Yves de Kerdrel avait déjà indiqué qu'il était "proche" d'Emmanuel Macron, qui n'était pas encore à Bercy. En octobre 2014, encore journaliste économique au Figaro, il avait publié une tribune pour prendre la défense du ministre, intitulée "Pour en finir avec le Macron-bashing!".