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Le patron de la SNCF veut revoir "la façon de faire les 35 heures"

SNCF

Lien publiée le 21 décembre 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Le Monde) Le président de la SNCF Guillaume Pepy veut « renégocier la façon de faire les 35 heures » dans son entreprise et « remettre à plat l’organisation du travail » pour « faire baisser les coûts » et préparer le groupe à l’ouverture totale à la concurrence.

La SNCF, qui doit renégocier d’ici au 1er juillet 2016 son accord sur l’organisation du temps de travail, doit « se réinventer »« faire tomber un certain nombre de tabous et, parmi ces tabous, il y a le fait que l’organisation du travail serait figée », a déclaré dimanche 20 décembre M. Pepy, invité du « Grand Jury » RTL-Le Figaro-LCI. Le but est clair « faire baisser les coûts, [la seule] stratégie possible » :

« Nous avons à renégocier à la SNCF la façon de faire les 35 heures pour que nos 35 heures soient plus efficaces. Plus efficaces dans l’intérêt des clients, pour avoir des trains plus à l’heure, plus fiables, moins chers. »

« Si on ne réussissait pas, la SNCF perdrait des postes »

La réforme ferroviaire de 2014 oblige les partenaires sociaux à négocier d’ici à juillet prochain une convention collective du rail commune aux salariés de la SNCF et des entreprises privées. M. Pepy s’est refusé à chiffrer « l’écart » de productivité entre cheminots SNCF et salariés du fret privé.

« Je crois au dialogue social et le dialogue social, ça se fait aussi par le respect, donc je ne lance pas d’anathème en donnant des chiffres ou lançant des ultimatums ».

Il a souhaité « une négociation responsable » car « tout le monde, y compris les syndicats de cheminots, a intérêt à ce que la SNCF réussisse. […] Si on ne réussissait pas, cela voudrait dire qu’au moment où la concurrence va arriver, y compris pour les trains de voyageurs, la SNCF serait perdante et perdrait des postes »La SNCF prévoit déjà de supprimer 1 400 postes nets en 2016, soit 1 % de ses effectifs, en ne remplaçant pas tous les départs à la retraite.

Dans le fret et sur les lignes internationales, la libéralisation du rail est déjà à l’œuvre. Elle doit être élargie au transport de passagers en 2020 pour les lignes nationales et 2026 pour les trains régionaux, selon les dernières propositions des ministres européens.