[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Newsletter

Ailleurs sur le Web [RSS]

Lire plus...

Twitter

Grèce: la commission de vérité sur la dette subit une chasse politique

Grèce international

Lien publiée le 3 janvier 2016

Tweeter Facebook

Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

ZOÉ KONSTANTOPOULOU : « LA COMMISSION DE VÉRITÉ SUR LA DETTE PUBLIQUE SUBIT UNE CHASSE POLITIQUE DE LA PART DES NOUVEAUX PARTISANS DES MEMORANDA »

arton12287-f1cca

L’ancienne Présidente du Parlement hellénique, Zoé Konstantopoulou, et deux des membres de la Commission pour la Vérité sur la dette publique grecque, Georges Kassimatis, professeur honoraire de droit constitutionnel et Leonidas Vatikiotis, économiste et journaliste, ont présenté le 22 décembre 2015, dans le cadre d’une conférence de presse qui s’est tenue dans les locaux de l’ordre des avocats, à Athènes, le travail effectué depuis le 20.09.2015 par la Commission, son activité internationale et ses prochaines actions.

Zoé Konstantopoulou a fait en particulier mention des attaques dont la Commission pour la Vérité a récemment fait l’objet de la part de l’actuel gouvernement. Elle a ainsi évoqué la disparition du rapport préliminaire de la Commission du site web du Parlement, la façon dont la fin des travaux de la Commission avait été annoncée- s’apparentant à un véritable« coup d’État », mais aussi l’entrée par infraction dans les bureaux de la Commission, ainsi que dans son propre bureau, sur ordre de l’actuel président du Parlement, N. Voutsis. Elle a d’ailleurs révélé qu’elle avait déposé plainte à ce sujet.

« La Commission de Vérité sur la dette publique grecque subit une chasse aux sorcières politique de la part des nouveaux adeptes des memoranda », a souligné Zoé Konstantopoulou, ajoutant que le régime, nouvellement acquis aux memoranda, se livrait à des méthodes autoritaires et à des actes d’intimidation sans précédent. Elle a également évoqué les commentaires ironiques que le Premier ministre a récemment tenus à la tribune du Parlement, concernant le caractère odieux et illégitime de la dette.

L’ancienne Présidente du Parlement a également évoqué l’activité internationale de la Commission ainsi que la présentation des Rapports de la Commission dans le cadre de conférences internationales et auprès d’institutions académiques. Plus précisément, Mme Konstantopoulou a participé à des conférences internationales à Bruxelles, Barcelone, Londres et Paris, tandis qu’elle a été la principale conférencière lors d’événements organisés par les universités de Columbia (New York) et de la London School of Economics (London). Mme Konstantopoulou a mentionné qu’au cours de toutes ces rencontres, les rapports de la Commission avaient été distribués, et que des initiatives similaires et des demandes d’audit de la dette avaient d’ores et déjà été déposées dans des pays comme l’Argentine, l’Espagne, la Tunisie, la France et le Royaume-Uni.

Enfin, elle a fait état de la rencontre de la Commission avec l’expert indépendant des Nations Unies sur la dette et les droits humains, lequel a donné une conférence de presse le 08/12/2015 soulignant l’importance de la création de la Commission pour la Vérité sur la dette publique grecque, l’importance de ses travaux, la nécessité de poursuivre l’audit de la dette, la nécessité absolue d’un allègement de la dette pour que les droits des citoyens soient protégés.

En ce qui concerne l’avenir de la Commission pour la Vérité sur la dette, Zoe Konstantopoulou a annoncé qu’un lieu avait été trouvé pour accueillir les réunions de la Commission, victime d’une véritable « persécution politique », Yannis Mavros – fils de Georgios Mavros – ayant proposé le bureau de son père à titre gratuit, pour que la Commission y siège et y ait ses bureaux. Elle a également annoncé que la Commission était sur le point de se doter d’une nouvelle forme juridique afin de poursuivre ses travaux sans être affectée par la guerre et la persécution qu’elle subit de la part du régime désormais acquis aux memoranda.