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Mobilisation contre l’expulsion d’un étudiant russe à Reims

Lien publiée le 27 janvier 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.lunion.fr/647718/article/2016-01-26/expulsion-d-un-etudiant-russe-a-reims-la-prefecture-ne-souhaite-pas-faire-marche

Les représentants de la communauté universitaire (personnels et étudiants) et Réseau université sans frontières ont organisé ce mardi une réunion publique sur le campus Croix-Rouge contre l’expulsion de Roman Sidorenko, originaire de Russie. Malgré la mobilisation, la préfecture indique que l’arrêté d’expulsion ne sera pas annulé.

Alors que la communauté universitaire rémoise se mobilise pour un étudiant russe sous le coup d’un arrêté d’expulsion, la préfecture a indiqué qu’elle ne comptait pas revenir sur cet arrêté. Pour elle, le recours concernant l’obligation de quitter le territoire a été rejeté par le tribunal administratif, le jeune homme est donc expulsable. L’administration parle aussi de trois années d’études sans validation d’unités.

Une version réfutée par le réseau université sans frontières (RUSF) qui a coordonné la mobilisation, parlant de deux années d’études et d’un premier semestre en cours proche d’être validé. « D’habitude, on n’est pas obligé d’aller si loin », explique Fabien Tarrit, arguant de l’urgence actuelle.

« Lundi dernier, cet étudiant a reçu son avis d’expulsion transmis par le préfet et depuis jeudi dernier, il peut être expulsé à tout moment. » Roman Sidorenko est arrivé en septembre 2013 en première année de licence économie-gestion à la faculté de sciences économiques, sociales et de gestion de l’université de Reims.

« Après des débuts difficiles, en raison de la langue, pour des raisons familiales ensuite, aujourd’hui, il est en passe de valider son premier semestre. » Le chef du département ou il étudie ainsi que le doyen ont apporté à ce sujet leur soutien au jeune homme. Le RUSF affirme que l’étudiant court un danger en Russie en raison de son origine ukrainienne. « C’est ce qu’il a conduit à partir avant de faire son service militaire, ce qui lui vaudrait en plus d’aller en prison s’il retournait là-bas. » Une pétition lancée la semaine dernière aurait déjà recueilli des centaines de signatures.

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Lire aussi: http://tendanceclaire.npa.free.fr/contenu/autre/article-reims.pdf