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    La formule choc du patron de la Belle équipe contre la déchéance de nationalité

    attentats

    Lien publiée le 17 février 2016

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://www.huffingtonpost.fr/2016/02/15/la-belle-equipe-patron-formule-choc-contre-decheance-nationalite-commision-enquete-parlementaire_n_9236708.html?utm_hp_ref=france

    TERRORISME - Il faisait partie des premières personnes auditionnées par la commission d'enquête sur les attentats de l'année 2015. Consacrée aux moyens mis en oeuvre par l'Etat pour lutte contre le terrorisme depuis le 7 janvier 2015, cette commission présidée par le député LR Georges Fenech a concentré ces premières auditions sur les victimes des attentats du 13 novembre. Et parmi elles, Grégory Reibenberg, patron de La Belle Equipe un établissement où 20 personnes ont trouvé la mort.

    C'est peu dire qu'il goûte peu la réaction de la classe politique depuis trois mois. Dans une déclaration très forte (visible en tête d'article), Grégory Reibenberg s'en est notamment pris au débat qui est en cours depuis le 16 novembre sur la révision de la Constitution. "Depuis le 13 novembre, je n'allume plus vraiment la télé ni la radio. (...) Le peu que j'entends c'est sur la déchéance de nationalité. Et je me dis: depuis le 7 janvier 2015, c'est ça, un symbole qui sert à rien" déplore-t-il.

    Et sa formule est aussi belle que cruelle pour les responsables politiques, exécutif en tête qui n'arrivent pas à se sortir de ce débat interminable. "Vous avez un problème de moteur et vous vous occupez de la couleur de la banquette. Je ne comprends pas", fustige-t-il.

    Le père d'une victime s'en prend à Manuel Valls

    Les oreilles de Manuel Valls ont dû siffler également au cours de cette première série d'auditions en raison d'une autre déclaration. C'est Georges Salines, président de l'association "13 novembre: fraternité et vérité" qui a critiqué violemment des propos tenus début janvier par le premier ministre. "Pour ces ennemis qui s'en prennent à leurs compatriotes, qui déchirent ce contrat qui nous unit, il ne peut y avoir aucune explication qui vaille. Car expliquer, c'est déjà vouloir un peu excuser", avait-il déclaré lors de la cérémonie d'hommage aux victimes de l'HyperCacher.

    La réponse de Georges Salines est ferme. "Franchement, je suis inquiet d'entendre des voix à un niveau très élevé de la République dire qu'expliquer le djihadisme, c'est déjà un peu l'excuser. Je suis le dernier qui penserait à excuser les personnes qui ont tué ma fille ou (les personnes) qui les ont manipulées. Mais il faut comprendre ces mécanismes pour pouvoir lutter", a lancé ce père d'une victime.