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    La justice autorise le démantèlement de la partie sud de la "jungle" de Calais

    Lien publiée le 25 février 2016

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    (France Télévision) Le tribunal administratif de Lille a rejeté le recours des associations. Contactée par francetv info, la préfécture a indiqué qu'elle ne fera pas appel aux forces de l'ordre avant au moins trois semaines.

    L'évacuation de la partie sud de la "jungle", le camp de migrants de Calais, pourra bien avoir lieu. Après deux jours d'incertitude, le tribunal administratif de Lille a validé, jeudi 25 février, l'arrêté d'expulsion émis par la préfecture du Pas-de-Calais, rejetant le recours des associations qui s'opposaient à cette décision.

    Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, s'est "réjoui" de cette décision, estimant que "la vérité [parvient] enfin à émerger face aux postures et manipulations".

    Selon la préfecture, les "espaces sociaux" du camp seront épargnés par ce démantèlement. La moitié sud de la "jungle" abrite notamment des lieux de culte, des écoles et un théâtre.

    @clementLeG Les lieux de vie (église, mosquee, école) sont épargnés. La pref62 parle d'une "opération humanitaire", pas d'un démantèlement

    — Barbara Six (@barbasix) February 25, 2016


    Contactée par francetv info, la préfecture affirme qu'elle attendra trois semaines avant de faire éventuellement appel aux forces de l'ordre. Lundi, la préfète avait déjà assuré vouloir tout faire "pour éviter le recours à la force publique".

    Une décision reportée

    L'arrêté ordonnait, à l'origine, l'expulsion de cette partie du camp avant le mardi 23 février. Mais après une visite sur place de la présidente du tribunal administratif lillois, ce dernier s'était accordé un délai pour statuer.

    Huit associations et 250 migrants avaient déposé un recours demandant l'annulation de cette décision. Selon eux, le nombre de migrants vivant dans la zone évacuée, que la préfecture estime à un millier, est trois fois plus élevé et les solutions de relogement proposées sont insuffisantes.