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Hôpital psychiatrique Charles-Perrens à Bordeaux en lutte

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Lien publiée le 2 avril 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

https://npa2009.org/actualite/sante/hopital-psychiatrique-charles-perrens-bordeaux-33-en-lutte-jusquau-retrait-du-plan

250 collègues ont envahi les bureaux de la direction mardi 15 mars : du jamais vu depuis une quinzaine d’année s!

La raison de la colère est le projet de la direction de faire travailler tous les agents 13 jours de plus par an pour le même salaire, en réduisant la journée de travail de 8h à 7h30. L’objectif clairement affiché est d’ouvrir de nouvelles unités de soins... sans aucune embauche ! Une soixantaine de postes seraient menacés.

Le bilan financier de l’hôpital est excédentaire. La logique de la direction est celle-ci : « C’est bien parce que nous sommes à l’équilibre que nous pouvons nous permettre de dégager des marges. » C’est la logique d’un système complètement fou. Rien ne justifie donc cette régression scandaleuse de nos conditions de travail garante de la qualité des soins.

Non négociable !

C’est ce qu’ont affirmé à l’unanimité les deux assemblées générales rassemblant plus de 200 collègues à chaque fois. La détermination est évidente, cela malgré les assignations des personnels pour assurer le service minimum, ce qui rend la grève effective difficile mais aussi l’envie d’agir impérieuse.

« Face au travail qui s’est densifié, intensifié, complexifié, accéléré, en charriant toujours plus son lot, de stress, de fatigue, de responsabilité, de séquelles de violence ou de maltraitance... Notre revendication n’est pas l’expression d’un caprice, ni d’une envie d’en obtenir toujours plus, mais bien celle d’un besoin, indispensable et légitime. » Voilà ce qu’affirme l’intersyndicale CGT-SUD-FO, appelant chacun a participé à l’élaboration du mouvement. Il reste à construire cette démocratie collective pour permettre à chacun d’oser prendre la parole, inventer et se révolter pour sortir de son quotidien du travail.

La deuxième AG a appelé à un pic nique revendicatif ce vendredi 1er avril à l’hôpital mais aussi à participer, comme nous l’avions fait le 17 mars, à la manifestation de ce 31 mars contre la loi El Khomri.

Correspondant