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Manif du 9 Avril 2016. Eléments de rectifications historiques.
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
[Pour ne plus entendre des phrases du type : « Il y a toujours des p’tits jeunes pour foutre la merde dans les manifs... »]
"Il était une butte..."
Il est à peu près 17h15.
J’arrive à Nation pour accueillir le cortège de la Manif contre la Loi Travail.
Je n’ai pas pu y participer pour cause de...travail.
La tête du cortège pointe le bout de son nez Boulevard Diderot.
Ambiance festive, joyeuse, calme.
RAS.
Une fin de Manif, à Nation, en "bonne et due forme".
Je suis en face du kiosque, à côté duquel s’érige une petite butte où sont posées, debout, une trentaine de personnes qui regardent le cortège arriver.
RAS.
17h45 environ.
Une trentaine de CRS chargent violemment la trentaine de personnes sur la butte pour s’y installer et "accueillir", eux aussi, le cortège qui arrive.
De loin, je vois une fille se faire bousculer et tomber.
Ça s’agite, ça matraque les réticents qui ne veulent pas laisser la place, à l’Ordre.
La butte est maintenant envahie par un troupeau de 30 CRS postés impunément à un endroit où ils n’ont rien à y faire.
La provoc’ illégitime appelle la riposte légitime.
Lutte des places.
A peine ont-ils eu le temps de "profiter de la vue", qu’ils se font dégager par une cinquantaine de personnes déterminées, qui veulent récupérer leur droit à occuper cette butte.
Les CRS se font descendre, bloqués contre le kiosque.
Et là, commence toute l’histoire.
Gazage. Gazage. Gazage.
Les CRS rejoignent la patrouille qui bloque l’Avenue Dorian.
Gazage.
Jet de projectiles.
Gazage.
Charges.
Gazage.
Charges.
Le cortège continue d’arriver, mais de plus en plus difficilement, contraint de bifurquer pour atteindre la place de la Nation.
Il est 18h15 et la tension monte.
Les bombes lacrymos pleuvent sur le peuple.
Jusqu’à 20h...
[Je ne détaille pas le reste de la soirée, volontairement.
"Il était une butte..." est le point de départ.
Nous étions, malheureusement, peu nombreu.x.ses à être sur la place à ce moment là, pour constater ce qui s’est passé, ce qui a été l’élément déclencheur de la suite de la soirée.]