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30 ans après Tchernobyl, manifs anti-nucléaires sur le Rhin

écologie

Lien publiée le 24 avril 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(afp) Des opposants au nucléaire français, allemands et suisses ont manifesté dimanche sur sept ponts du Rhin pour commémorer les 30 ans de la catastrophe de Tchernobyl et exiger la fermeture en 2016 de la centrale alsacienne de Fessenheim, a-t-on appris auprès des organisateurs.

Ces rassemblements se sont déroulés sur des ponts situés entre Strasbourg et Bâle (Suisse).

Sur le pont reliant Marckolsheim (Bas-Rhin) à Sasbach (Bade-Wurtemberg, Allemagne), les manifestants étaient 1.200 selon André Hatz, porte-parole de l’association Stop Fessenheim, 1.000 selon la préfecture.

A Chalampé (Haut-Rhin), à quelques kilomètres seulement de la centrale de Fessenheim, des militants ont donné «une petite pièce franco-allemande pour se moquer de François Hollande», d’après Gilles Barthe, un des organisateurs. La préfecture y a dénombré environ 370 manifestants, tandis qu’elle en comptait 400 à Vieux-Brisach, un peu plus au nord.

Sur le pont de l’Europe, qui relie Strasbourg à son voisin allemand Kehl, quelque 300 manifestants, majoritairement allemands, se sont couchés sur le sol pour marquer une minute de silence, avant de jeter des fleurs dans le Rhin, en hommage aux victimes de la catastrophe de Tchernobyl, a constaté une journaliste de l’AFP.

«Nous sommes ici pour montrer que si le nuage de Tchernobyl s’est arrêté ici, la frontière n’arrête pas les anti-nucléaires», a expliqué avec ironie le physicien et militant anti-nucléaire Jean-Marie Brom, déplorant qu'«en France, le gouvernement ne veut pas sortir du nucléaire, quels que soient les gouvernements».

«Nous vivons avec ce risque depuis trop longtemps», a pour sa part souligné la militante allemande Petra Rumpel, du mouvement Bund, alors que la foule scandait «Fermons Fessenheim maintenant».

En service depuis 1977, la centrale de Fessenheim, doyenne des centrales françaises, suscite l’inquiétude des écologistes français, allemands et suisses depuis des années.

Sa fermeture figurait parmi les promesses de campagne de François Hollande.

La procédure de fermeture de la centrale doit être enclenchée d’ici l’été par décret, en vue d’une fermeture effective en 2018.

Ces manifestations interviennent alors que l’Ukraine commémorera le 26 avril le 30e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, le pire accident nucléaire de l’histoire. Un des réacteurs de la centrale avait explosé au cours d’un test de sûreté