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INFOBREF N°436 - La révolution numérique, USA pétrole...

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Lien publiée le 28 avril 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://spartacus1918.canalblog.com/archives/2016/04/26/33731264.html

INFOBREF N°436

Le nucléaire nous éclaire… sur la faillite du système

Dialogue de haut niveau USA /monarchies du Golfe sur le prix du pétrole

Elisabeth Studer

S’il était besoin de démontrer l’intérêt que représente la baisse du prix du baril pour les Etats-Unis et son économie – voire la volonté US d’ingérence dans la politique des différents pays producteurs – le Président américain, Barack Obama, vient d’en donner la preuve.

Ce dernier vient en effet d’annoncer jeudi à Ryad le lancement d’un dialogue de haut niveau avec les monarchies du Golfe réunies au sein du CCG (Conseil de coopération du Golfe). Objectif affiché : s’adapter à la dégringolade des prix du pétrole. Mais également « renforcer les liens économiques pour aider les pays de la région à offrir des emplois et des opportunités à leurs citoyens, en particulier aux jeunes » selon les propres termes du président américain.

« Assurer une sécurité véritable et dans la durée va de pair avec une gouvernance et une économie au service de tous et dans le respect des droits de l’Homme », a par ailleurs déclaré Barack Obama en abordant de manière politiquement correct la question des libertés individuelles au sein de ces monarchies, alors que l’Arabie saoudite – pays producteur d’une importance cruciale sur les marchés pétroliers – est fortement pointée du doigt sur ce sujet sensible.

Précisons que si les principales ressources financières des pays membres du CCG sont issues de la manne pétrolière, ces derniers ont vu leurs finances publiques lourdement affectées par la chute des cours du pétrole, lesquels ont dégringolé de plus de 60% depuis la mi-2014.

Selon un rapport du Kuwait Financial Centre (Markaz) publié début avril, ces royaumes devront emprunter entre 250 et 342 milliards d’euros d’ici 2020 en vue de financer leurs déficits budgétaires résultant de la chute des cours du pétrole.

A noter que ces propos interviennent à l’issue d’un sommet avec les dirigeants d’Arabie saoudite, de Bahreïn, des Emirats arabes unis, du Koweït, d’Oman et du Qatar. Une rencontre prévue selon le quotidien saoudien al-Riyad afin de parachever le travail entamé par les deux parties lors du sommet de Camp David, tenu en juin dernier, alors que le président américain se trouvait en bonne voie de signer l’accord sur le nucléaire avec l’Iran sur son programme controversé.

Le communiqué final du Sommet de Camp David annonçait la mise en place d’un partenariat stratégique entre les Etats-Unis et les pays du Golfe. Lequel a été initialisé officiellement quelques semaines après avec la formation d’un Conseil des ministres de la Défense Etats-Unis/pays du CCG, dont l’objectif premier est de renforcer les systèmes défensifs des pays du Golfe et de lutter contre Daech. Histoire notamment de démontrer que Washington est engagé à défendre la sécurité des pays du Golfe.

Les dirigeants du CCG souhaitent maintenir les équilibres de la région à travers l’équipement de leurs pays d’un système de missiles sophistiqué capable de dissuader l’arsenal balistique de l’Iran, le plus important du Moyen-Orient. De même, la sécurité maritime et la cybersécurité, à travers la fourniture par Washington de moyens technologiques développés capables de les protéger en cas de guerre électronique, sont des points essentiels des préoccupations des monarchies du Golfe.

A noter également que le sommet de Riyad du 21 avril a eu lieu quatre jours après l’échec de la réunion des ministres du Pétrole des pays de l’OPEC et des pays producteurs indépendants à Doha, au Qatar, dont l’objectif était d’aboutir à un gel de leur production afin de réguler les prix.
Le dossier du pétrole représente l’essentiel des intérêts communs entre les deux parties puisque les Etats-Unis demeurent un importateur important du pétrole, selon Mohamed al-Sabyane, expert et ancien conseiller du ministre saoudien du Pétrole. Il estime par ailleurs que les Etats-Unis ont commis une erreur en éloignant leurs intérêts économiques de l’Arabie Saoudite et du reste des pays du Golfe, ces derniers demeurant à ses yeux les acteurs primordiaux du marché mondial du pétrole.

«Les intérêts communs demeurent tant que les pays du Golfe sont la source principale d’approvisionnement du marché mondial et de ce fait, très influents sur les prix » affirme ainsi l’expert.

Après avoir été le plus important importateur au niveau mondial, les Etats-Unis ont réduit leurs importations du brut surtout en provenance des pays du Golfe, en tablant sur le gaz de schiste produit localement par des entreprises américaines, laissant les premières places à la Chine et à l’Inde.

Sources : AFP, AA

La loi Fillon et la hiérarchisation des textes

publié le mardi 24 octobre 2006 à 10:51 | Gérard Bad

Mot-clefs: Archives

Si l'employeur n'informe pas régulièrement le salarié de l'évolution de la convention collective et des accords d'entreprise, ceux-ci ne lui sont pas opposables.

Nous ne cessons de dire et redire, que les droits fondamentaux des travailleurs sont chaque jour remis en cause. Après le droit à la retraite à 60 ans, la sécurité sociale… C'est maintenant le code du travail qui devient une entrave au système d'exploitation, c'est en fait tout le système contractuel de l'époque des trente glorieuses qui s'effondre. Le « contrat » nouvelle embauche le prouve. 

Avec la loi Fillon, c'est tout le système de la hiérarchie des textes qui est remis en cause. Il n'est pas inutile de rappeler que c'est la CFDT assurances qui en accord avec la FFSA ( patronat libéral des assurances) avait signé dans cette profession un accord remettant en cause la hiérarchie des textes qui avait pour conséquence qu'un accord d'entreprise pouvait déroger ( être inférieur) à la convention collective. La CGT et d'autres syndicats et notamment le patronat des mutuelles le GEMA allaient s'associer pour faire un procès et faire tomber cet accord. Ils vont gagner leur procès, seulement comme on dit si l'on n'entre pas par la porte on passe par la fenêtre. La loi Fillon a donc statué pour la non hiérarchisation des textes.

Sans mouvement d'ensemble des salariés, les délégués vont devoir utiliser les dernières niches du droit, pour emmerder le patronat uniquement pour gagner du temps. La loi sur la « formation professionnelle tout au long de la vie » qui doit accompagner le salarié vers son licenciement/reclassement présente quelques failles que nous pouvons utiliser.

L'article L. 135.7 relatif à l'information des salariés sur le droit conventionnel applicable dans l'entreprise, peut être un levier provisoire pour s'opposer à certains accords.

Malgré la directive européenne du 14 oct 1991 relative à l'obligation de l'employeur d'informer le salarié des conditions applicables au contrat ou à la relation de travail, le patronat se tirait d'affaire en considérant que cette information du salarié était mentionnée sur le bulletin de salaire.

Désormais, cela n'est pas suffisant. L'employeur devra remettre au salarié « au moment de l'embauche » une notice d'information relative aux textes conventionnels applicables. 

Il s'agit donc de tous les accords de branche et d'entreprise.

L'art L 135-7 du code du travail va plus loin alinéa 2 :

Art 49-« L'employeur tient un exemplaire à jour de cette convention ou accord collectif à la disposition du personnel sur le lieu de travail. Un avis est affiché à ce sujet »

Ce n'est donc plus dans chaque « établissement » qu'il faut tenir un exemplaire à jour, mais sur le lieu de travail. 

L'employeur pour une fois, est donc tenu à une obligation de résultat :

« Les entreprises dotées d'un intranet, l'employeur met sur celui-ci à disposition des salariés un exemplaire à jour de la convention ou de l'accord collectif de travail par lequel il est lié » Art 49
L 135-7 dernier alinéa

Il est probable, que les employeurs ne respectent pas ces obligations et préfèrent payer une insignifiante amende de 4 éme classe. Cependant ce manquement est un non respect de ses obligations à la naissance du contrat qui rend inopposable au salarié la norme conventionnelle ou accord collectif.

Il en résulte donc, que si un accord déroge au décret de 1937 (repos consécutif de deux jours : samedi dimanche ou Dimanche lundi), au temps de travail collectif… et que le salarié concerné n'a pas connaissance de cet accord il ne lui est pas opposable.

Pour plus de détails voir « Semaine sociale Lamy « N° 1219 13 juin 2005

Si la Loi fillon (il y en a plusieurs) sur la formation a bouleversée la hiérarchisation des textes. Un accord d' entreprise pouvant dorénavant primer sur la convention collective , même s' il lui est inférieur.Elle précise à l' article 45 :

« La valeur hiérarchique accordée par leurs signataires aux conventions et accords conclus avant l'entrée en vigueur de la présente loi demeure opposable aux accords de niveaux inférieurs. »

Ce qui veut dire, qu'il n'est pas possible de toucher à la hiérarchisation des textes d'avant le 4 mai 2004.Sauf si les syndicats représentatifs signent des avenants 
L'art 45 permet par accord d'entreprise
« D'autoriser la mise à disposition des publications et tracts de nature syndicale, soit sur un site syndical mis en place sur l'intranet de l'entreprise, soit par diffusion sur la messagerie électronique de l'entreprise. Dans ce dernier cas, cette diffusion doit être compatible avec les exigences de bon fonctionnement du réseau informatique de l'entreprise et ne pas entraver l'accomplissement du travail. L'accord d'entreprise définit les modalités de cette mise à disposition ou de ce mode de diffusion, en précisant notamment les conditions d'accès des organisations syndicales et les règles techniques visant à préserver la liberté de choix des salariés d'accepter ou de refuser un message. » 
C'est pratique, mais le risque est de me plus voir un seul délégué passer dans les services, pour discuter avec le personnel. Le risque de laisser tout le pouvoir aux managers productivistes. En fait de bureaucratiser un peu plus les syndicats qui finissent par utiliser plus d'heures de délégations en contact les patrons, qu'avec les salariés. D'ailleurs la remise en causes de leurs fonctions, n'est plus tous les ans comme pour les Délégués du personnel , elle est d'abord passé à deux ans pour s'aligner sur les élections de CE, en fait de briser le peu d' agitation que les délégués faisaient au moment des élections. Maintenant, l'élu à une garantie de 4 ans, puisque les élections auront lieu tous les 4ans. C'est donc la capacité du personnel à renouveler ses représentants rapidement qui est violée.
GB

1) La loi Fillon du 4 mai 2004 :Loi n° 2004-391 relative à la formation professionnelle tout au long de la vie et au dialogue social 

2) Art 40 « L'avenant portant révision de tout ou partie de la convention ou de l'accord collectif se substitue de plein droit aux stipulations de la convention ou de l'accord qu'il modifie et est opposable, dans les conditions fixées à l'article L. 132-10, à l'ensemble des employeurs et des salariés liés par la convention ou l'accord collectif de travail. »

Allianz annonce 1Md€ d'économies par an grâce à la digitalisation

Oliver Bäte, président du numéro 1 de l’assurance en Europe, a annoncé vouloir réaliser 1 Md€ d’économie grâce à la digitalisation des activités, et notamment de la communication avec ses clients.

 Quand le président du numéro 1 de l’assurance en Europe officialise sa volonté de réaliser un milliard d’économie grâce à la digitalisation des activités, la transformation numérique interne des assureurs prend une tournure plus financière voire sociale... C'est dans une interview au magazine économique allemand WirtschaftsWoche, Oliver Bäte a expliqué qu’il souhaitait notamment digitaliser entièrement la communication avec ses clients.

DES SUPPRESSIONS DE POSTES À PRÉVOIR...

L’année passée, Allianz a envoyé par la poste 100 millions de lettres, uniquement en Allemagne. Cette forme de communication appartient désormais au passé, a insisté Oliver Bäte. Le processus de digitalisation imposera également des suppressions de postes, a reconnu le président d’Allianz. Une franc-parler sur le plan de l'optimisation des frais généraux que l'on retrouve chez Talanx et Generali. L’assureur prévoit notamment de supprimer tous les emplois de représentants dans les bureaux de poste. « Ce serait malhonnête de ne pas le dire clairement », estime Oliver Bäte.

Pour mettre en oeuvre cette révolution digitale, Allianz compte créer à Munich un premier « laboratoire »  chargé de tester et d'expérimenter les processus de numérisation. D’autres laboratoires test seront également installés dans d’autres pays.


Numérisation : Generali et Talanx licencient à tour de bras

Par CHRISTOPHE BOURDOISEAU, À BERLIN - Publié le 18 février 2016, à 17h 14

 Pour faire face aux nouveaux défis de la numérisation, Generali annonce la suppression de 1000 postes en Allemagne tandis que Talanx, troisième assureur allemand entreprend d'en supprimer plus de 600 d'ici à 2020.

Generali et Talanx restructurent dans le cadre de l'automatisation des processThinkstock

Les assureurs allemands ont enfin compris que leurs clients souhaitaient désormais souscrire leur contrat ou déclarer un sinistre sur internet. Mais ils ont pris la révolution en marche et tentent aujourd'hui péniblement de suivre le rythme avec de lourdes restructurations.

Ainsi, le groupe italien Generali, numéro 4 sur le marché allemand, vient d’annoncer la suppression de 1000 postes (7,4% de ses effectifs en Allemagne) pour faire face aux nouveaux défis de la numérisation. Generali s’est déjà lancé dans sa reconversion numérique en proposant une assurance basée sur le comportement des conducteurs automobiles avec la transmission des données du client via des systèmes de télématiques embarquées.

Talanx et Generali : même combat

Même stratégie chez Talanx. Le troisième assureur allemand (groupe qui comprend le réassureurHannover Re) vient d’annoncer que les 600 suppressions de postes prévues jusqu'en 2020 (12% de ses effectifs) et annoncés en novembre ne seront « pas suffisants ». « Il en faudra plus », a confirmé à la presse Jan Wicke, membre du directoire de Talanx.

La réduction des effectifs est inévitable pour lancer la transition numérique, estime l’assureur. Jan Wicke veut investir au moins 350 M€ dans la modernisation et l’automatisation du système informatique. « Les procédures doivent être raccourcies, les services aux clients améliorés et nos coûts seront ainsi réduits », a ajouté Herbert Hass, le président de Talanx Allemagne. « La distribution des produits sur le net va encore progresser », pronostique Jan Wicke.

Automtiser 90 % des souscriptions d'ici 2020

D’ici la fin de l’année, l’assureur veut proposer 80% de ses produits assurance voitures en procédure automatique sur Internet et en « relation directe avec les constructeurs ». Pour le dommage, le groupe s’est donné l’objectif d’automatiser 90% des souscriptions d’ici 2020. Quant à la Vie, Talanx a déjà annoncé l’abandon du secteur en raison de la faiblesse persistante des taux d’intérêt.

'Efficaces et moins chers, les robots s'apprêtent à braquer les banquiers'

Avec l'arrivée des robots-conseillers, la manière dont on gère l'épargne des Belges va changer drastiquement !

Jusqu'à présent, si vous aviez de l'argent à placer en Bourse, vous pouviez soit compter sur vous-même et votre propre expertise pour investir au mieux, soit compter sur l'expertise de votre banquier. Si vous n'aviez que quelques milliers d'euros à investir, le banquier vous dirigeait généralement vers une SICAV maison, autrement dit un fonds d'actions géré par votre banque. Et si vous aviez quelques centaines de milliers d'euros à investir, voire plus, alors vous aviez droit au tapis rouge et des bureaux luxueux puisque vous faisiez partie du segment "private banking". En clair, vous aviez droit à plus d'égard que le commun des mortels. Et au-delà d'un certain seuil d'épargne, vous aviez même droit à des conseils personnalisés pour la gestion de votre patrimoine mobilier !

J'ai utilisé le passé, parce que le secteur de la gestion de patrimoine est aujourd'hui bousculé par de nouveaux venus. Généralement, ce sont des banques uniquement actives en ligne comme Keytrade ou Me Direct et qui cherchent à gérer une partie de l'épargne des Belges. Comment ? En mettant à disposition ce qu'on appelle des robots-conseillers. Ce ne sont bien sûr pas de vrais robots, mais l'expression qui désigne des programmes informatiques hypersophistiqués qui sélectionnent le portefeuille idéal en fonction du profil de risque du client, sans oublier son horizon de temps.

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La révolution numérique n'épargnera même pas les banquiers... ce n'est qu'une question de temps

L'avantage de ces robots-conseillés, c'est qu'ils sont tout aussi efficaces qu'un gestionnaire en chair et en os. Pour les banques on line qui poussent ce genre de services, c'est un gain d'argent puisque ces robots peuvent gérer des milliers de clients alors qu'un gestionnaire fait de chair doit se limiter à 70 ou 80 clients maximum. Et du point de vue du client, c'est également une bonne affaire, car les robots-conseillers reviennent moins chers, avec des frais de fonctionnement de moins de 1% contre 1 à 2% pour les banquiers classiques. Comme le dit Xavier De Pauw, le patron de la banque en ligne MeDirect, 1% de frais en moins, c'est déjà un premier rendement en soi !

Bien entendu, ce genre de gestion automatisée s'adresse à tout le monde, y compris à ceux et celles qui n'ont que quelques milliers d'euros à investir, mais l'ancienne génération a encore parfois du mal à franchir le pas en direction de ce genre de services, car elle est attachée à avoir devant elle un interlocuteur bien vivant, et non pas un algorithme. En revanche, la jeune génération cherche à éviter au maximum les contacts physiques ou les déplacements inutiles, et donc semble plus sensible à ces nouveautés.

Certes, ce marché est encore balbutiant en Belgique, mais ailleurs, aux Etats-Unis par exemple, des dizaines de milliards de dollars sont déjà gérés via des robots-conseillers. Et même s'il y aura toujours de la place pour des conseillers en chair et en os, notamment pour des questions plus délicates comme la fiscalité, l'avenir des banquiers privés sera soumis à pression. La révolution numérique n'épargnera donc pas le conseil en placement... ce n'est qu'une question de temps.