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Récapitulatif de la journée de mobilisation à Paris

Khomri

Lien publiée le 19 mai 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

https://paris-luttes.info/jeudi-19-mai-greves-et-5738

  • 18h20 Les CRS évacuent la place où il ne reste que quelques centaines de personnes. Fin du suivi.
  • 18h Encore du monde sur la place, l’ambiance se détend. Retour de l’hélico, des bacqueux se font sortir par les manifestants.
  • 17h25 La place est bouclée. Une sortie de métro est ouverte niveau Italie2, 30 flics et bacqueux filtrent les entrées juste après les portiques, pas mal de gens ont pu sortir par le boulevard Vincent Auriol. Quelques affrontements avec les CRS devant la mairie du 13°, plusieurs interpellations sur la place.
  • 17h Après une charge des keufs, le cortège a reflué vers le boulevard de l’Hôpital, la manif a finalement pu reprendre sa marche. Pas mal de bacqueux déguisés en manifestants essaient de se faufiler dans le cortège. Les cortèges de Sud, de la CNT arrivent sur la place. Des tirs de LBD40 signalés sans raison apparentes, notamment à hauteur de tête.
  • 16h45 Gros gazage sur la place d’Italie, sans que personne ne comprenne vraiment trop pourquoi. Comme lors des précédentes manifestations, les flics cherchent à faire évacuer la place dès la fin de la manif
  • 16h25 La tête du cortège de la manif est sur la Place d’Italie. Derrière, le cortège syndical cégétiste arrive doucement. "On lâche rien" disent-ils.
  • 16h20 : La tête du cortège arrive vers la Place d’Italie, après de gros affrontements devant le comico du 13e.
    Plusieurs salves de grenades de desencerclement et des manifestants blessés. Au moins trois arrestations depuis le début de l’après-midi dont une personne du SO de la CNT.
  • 16h05 : Les manifestant.es. reprennent en choeur : "Tout le monde déteste les banquiers"... quand les vitrines d’une banque tombent. Autre slogan (plus classique) : "Rien à eux, tout est à nous, etc." Un hélico est en stationnaire au-dessus de la place d’Italie. Grosse présence policière sur le côté droit de la manif.
  • 16h : Les gens sont solidaires dans le cortège de tête et restent soudés, même pendant les gazages.
  • 15h55 : Les keufs remontent sur les côtés, "Tout le monde déteste la police !" leur répondent les manifestant.e.s.
  • 15h50 : La tête de cortège remonte le bld de l’Hôpital, vers place d’Italie. Enorme gazage pour protéger les banques, au niveau du métro Saint-Marcel. "Et la rue elle est qui ? Elle est à nous !". Autre slogan : "Assemblée nationale, assemblée du capital".
  • 15h30 : Une partie de la manif s’est arrêtée à Austerlitz. Quelques slogans fusent "Et la rue, elle est qui ? Elle est à nous !" "C’est qui les casseurs ? c’est eux les casseurs !" "49-3 ou pas : continuons le combat. Grève générale", alors que la présence policière se fait plus importante.
  • 15h Au moins 5000 personnes dans le cortège de tête. Quelques vitrines de banques et de compagnies d’assurance prennent des coups.
  • 14h40 La manif est partie, gros cortège de CRS en tête de manif. Le cortège de tête est arrivé à Reuilly-Diderot. On y voit des banderoles comme "Soyons Ingouvernables" "49.3 socialo-casseurs, étudiants solidaires des travailleurs" "Contre la loi des flashballs et son monde" des banderoles d’écoles en grève, des syndicalistes, des banderoles LGBT. Il y a un pink block, à côté du cortège Interfac. De multiples actions antipub ont déjà eu lieu sur le trajet.
  • 14h05 Fouilles sur la totalité du boulevard Diderot jusqu’à gare de Lyon.
  • 14h Pas mal de monde se trouve sur la place de la Nation. Le cortège de tête, est déjà bld Diderot. Suit le carré officiel syndical, entouré de son SO.
  • 13h50 : Des fouilles sont signalées au métro Nation avec saisie du matériel de protection.
  • 11h45 : Au moins 83 camions de CRS autour de la place de la Nation et sur le boulevard Diderot avant la manif de 14h.
  • 10h30 : Valls annonce qu’il est prêt à utiliser la force pour lever les blocages économiques. Soyons solidaires des grévistes et des bloqueurs. Par ailleurs, le Premier ministre demande aux SO (service d’ordre) des syndicats de prendre leurs responsabilités et de tout mettre en oeuvre, avec la police, pour maîtriser les "casseurs". En gros, carte blanche pour la ratonnade ! Les centrales syndicales et leurs SO vont-ils accepter d’endosser le rôle de milices para-policières ? Nous serons attentif à ce point dans la journée.
  • Blocage économique, ce matin, des entreprises d’un chef du Medef de Seine-Saint-Denis.
  • Plusieurs arrestations, en rapport avec la voiture de police qui a pris feu, hier dans la soirée et ce matin. Cinq d’après les journaux. Des personnes sont également en garde-à-vue à la suite des tentatives de rassemblement contre les violences policières à République.

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(Le Monde) Blocages, grèves, manifestations : les opposants au projet de loi de réforme du code du travail ont continué à se mobiliser, jeudi 19 mai. Sept syndicats – la CGT, FO, Solidaires, la FSU, l’UNEF, la FIDL et l’UNL – avaient appelé à descendre dans la rue pour la septième fois en un peu plus de deux mois, et pour la deuxième fois en trois jours.

« La balle est toujours dans le camp du gouvernement, il faut retirer ce mauvais projet de loi. Nous sommes déterminés », a répété le numéro un de la CGT, Philippe Martinez. L’intersyndicale doit se réunir dans la soirée, jeudi, pour fixer une nouvelle date de mobilisation : la date du 26 mai a été évoquée.

FO a appelé à renforcer le mouvement « en juin » avec une « grève interprofessionnelle » et une « manifestation nationale » à Paris pour « booster la mobilisation » lors de l’arrivée du texte au Sénat, a expliqué son secrétaire général, Jean-Claude Mailly.

Après l’incendie d’une voiture de police mercredi à Paris, le premier ministre, Manuel Valls, a, lui, appelé les syndicats à s’« interroger sur la pertinence » de certaines manifestations. Il s’est aussi dit prêt à faire lever, par les forces de l’ordre, les blocages des ports, des raffineries et des aéroports.

  • Défilé parisien

Partie de la place de la Nation en début d’après-midi, la manifestation parisienne contre le projet de loi travail a rassemblé selon la police 13 000 à 14 000 personnes, et 100 000 selon les syndicats.

Aucun affrontement sérieux n’a été signalé lors du défilé, placé sous haute surveillance policière et encadré par des services d’ordre syndicaux importants. Des échauffourées ont toutefois eu lieu à l’arrivée du cortège, place d’Italie.

Neuf personnes ont été interpellées pour port d’arme prohibé et des jets de projectiles épars ont été constatés, selon la préfecture de police.

  • Manifestations en province

Nantes, le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, avait interdit une manifestation non déclarée à la préfecture. Plusieurs centaines de personnes se sont toutefois rassemblées, en scandant « Etat d’urgence, Etat policier, on ne nous enlèvera pas le droit de manifester ». Les manifestants ont été repoussés par des jets de grenades lacrymogènes alors qu’ils tentaient de remonter vers le centre-ville.

Ailleurs, les autorités ont recensé 6 000 manifestants à Saint-Nazaire, 4 500 au Havre, 2 900 à Rouen, 3 300 à Bordeaux, 1 800 à Montpellier, 1 600 à Clermont-Ferrand et 3 000 à Lyon, où deux personnes ont été interpellées.

  • Blocages et grèves

Entamées en début de semaine, des grèves de routiers et de cheminots se poursuivaient jeudi. Dans la région de Marseille, les routiers ont mené une opération de blocage près de la zone industrielle de Fos-sur-Mer. Dans le Sud-Ouest, l’accès à l’aéroport de Toulouse-Blagnac a été fermé.

Dans l’ouest, des barrages filtrants ont été mis en place à Rennes et Nantes. Près du Havre, deux raffineries ont été bloquées. A La Rochelle, les accès aux terminaux pétroliers du grand port étaient bloqués.

Dans le quart nord-ouest de la France, environ 70 stations-service de Total étaient en rupture de carburants. « Les régions concernées sont la Normandie, la Bretagne et les Pays de la Loire où on rencontre quelques difficultés d’approvisionnement, avec en moyenne un peu moins d’une station sur cinq en rupture », a précisé un porte-parole du groupe.

Côté trains, la circulation était perturbée pour la deuxième journée consécutive, notamment sur certaines lignes régionales. Deux TGV sur trois étaient prévus. Une grève de contrôleurs aériens devait légèrement dérégler le trafic, notamment à Orly, où 15 % d’annulations étaient annoncées.