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Grève: les 19 centrales nucléaires rejoignent la contestation

Khomri

Lien publiée le 2 juin 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Le Parisien) Les syndicats ont à nouveau voté la grève dans le parc nucléaire. Un mouvement qui peut se traduire par une baisse de production et des coupures ciblées.

Les dix neuf centrales nucléaires françaises participeront à nouveauaujourd’hui à un mouvement de grève coordonné, à l’instar de celui qui avait touché les 58 réacteurs jeudi dernier.

La CGT, premier syndicat du secteur, a décidé d’accentuer son action en appelant dès aujourd’hui à une grève reconductible dans la branche électrique et gazière. La CFE-CGC-Energies et l’Unsa- Energie se sont également jointes à la mobilisation contre la loi Travail. Les syndicats préconisent de « réduire ou arrêter la production électrique », d’« arrêter l’injection ou le soutirage des stockages gaz » ou encore de procéder à des « coupures des parcs éoliens et des radars routiers ».

Plusieurs actions sur le réseau

Doit-on craindre un arrêt total de certaines de nos centrales nucléaires ? « Non, c’est impossible, répond Thierry Raymond, en charge des questions nucléaires à la CGT. On ne procède qu’à des baisses de charge. Deux contraintes s’imposent avec cet outil de production.

Sur les réacteurs, tout d’abord. Nous ne pouvons pas descendre en dessous de 30 % de leur puissance car les centrales s’autoalimentent grâce à eux. En dessous de ce seuil, elles seraient obligées de puiser de l’énergie à l’extérieur, ce qui est strictement interdit. » Sur le réseau ensuite. Il existe en effet une marge de sécurité entre le niveau de production et le niveau de consommation. RTE envoie systématiquement un message d’alerte si cette marge risque d’être franchie. « Une centrale nucléaire n’est de toute façon jamais complètement en grève, explique à son tour Marie- Claire Cailletaud, porte-parole de la CGT-Mines-Energie. Les pouvoirs publics ont la possibilité de réquisitionner des grévistes pour les faire travailler, contre 20 % de leur salaire. » Mais la CGT a programmé d’autres actions sur le réseau, comme « des coupures d’électricité et de gaz dans des bâtiments de l’administration » ou encore la « remise en service des clients démunis coupés pour impayés ». Ainsi, samedi dernier, des agents avaient fait passer 300 000 foyers de La Courneuve en tarif nuit afin d’alléger leur facture. Et mardi dernier, d’autres agents à l’esprit taquin n’ont pas hésité à couper le courant à la Cité du vin à Bordeaux (Gironde), au moment de son inauguration par François Hollande.