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Manifestant blessé à Paris : le témoignage inédit des pompiers
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le porte-parole des pompiers dans la capitale raconte l'évacuation de Romain, le 26 mai, et la soudaine dégradation de son état de santé.
C’est un témoignage inédit qui éclaire les circonstances dans lesquelles Romain D., 28 ans, a été blessé le 26 mai dernier, près du cours de Vincennes à Paris, après une manifestation contre le projet de loi travail. Gabriel Plus, porte-parole des pompiers de Paris, décrit l’intervention de ses hommes et la dégradation soudaine de l’état de santé de Romain. Ce dernier, vraisemblablement blessé par une grenade de désencerclement utilisée par un fonctionnaire de la compagnie d’intervention de la préfecture de police de Paris, est désormais conscient, mais pourrait subir d’importantes séquelles. Romain D. s’est en outre joint à la plainte contre X déposée par sa famille. Gabriel Plus, quant à lui, raconte la scène.
«On est appelés en fin d’après-midi pour intervenir auprès d’un jeune homme blessé. Il est recueilli dans un état stable, il est conscient et on le fait monter dans le véhicule des pompiers. Le premier rapport, à 19h25, fait état de secours apportés à un homme dans un état léger, mais qui peut évoluer. On décide de lui apporter les premiers soins à l’intérieur du véhicule, pour le stabiliser, évaluer la gravité de ses blessures afin de l’évacuer vers le bon hôpital. Mais au bout de dix minutes, le blessé est pris de convulsions. Le rapport explique ensuite qu’il s’agit d’un homme épileptique qui fait une crise déclenchée par le dégagement de gaz lacrymogènes [quelques minutes auparavant, alors que Romain gisait au sol, les forces de l’ordre ont lancé des gaz autour du lieu de l’attroupement, ndlr]. C’est très clair : des lacrymogènes ont un effet néfaste sur un homme blessé (1).
«Nos deux secouristes à l’intérieur du véhicule se retrouvent débordés. Une crise d’épilepsie, c’est violent : il faut être costaud pour maintenir la personne, qui peut se blesser si elle ne contrôle plus ses nerfs. C’est pourquoi les secouristes ont appelé deux gendarmes mobiles à l’intérieur du véhicule pour les aider à maintenir les jambes du blessé. Il ne s’agissait que de cela. Cela nous a permis de le calmer et de lui refaire son pansement à la tête. Après cette intervention, le blessé avait retrouvé ses esprits, mais il était épuisé, quasiment endormi. On a ensuite demandé le concours de l’ambulance de réanimation qui se trouvait sur place lorsqu’il a perdu connaissance. Il a été décidé de l’évacuer vers l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière avec une escorte. A 19h48, le rapport des pompiers fait état d’une urgence absolue.»
(1) Mise à jour 15h50: Gabriel Plus a tenu à apporter cette précision en milieu d'après-midi :«Le rapport d'intervention fait apparaître que les convulsions du blessé sont similaires à une crise d'épilepsie et c'est pour cette raison que les pompiers font appel aux gendarmes pour les aider à le maintenir. On peut supposer qu'il y a un lien entre le lancer de gaz lacrymogènes et ces convulsions. Ce qui est évident, c'est que de tels gaz ont un effet néfaste sur un homme blessé.»