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Une infirmière se suicide après avoir mis en cause ses conditions de travail

Lien publiée le 1 juillet 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.metronews.fr/info/le-havre-une-infirmiere-se-suicide-apres-avoir-mis-en-cause-ses-conditions-de-travail-dans-une-lettre/mpfD!E1gvaZPYTuko2/

DRAME - Une infirmière de l'hôpital Monod du Havre (Seine-Maritime) a mis fin à ses jours vendredi dernier. Dans une lettre qu'elle a laissée à son mari, cette mère de deux enfants met clairement en cause ses conditions de travail.

C'est dans une lettre laissée à son mari qu'elle explique son terrible geste. Une infirmière de l'hôpital Monod du Havre (Seine-Maritime) s'est suicidée vendredi dernier après avoir mis clairement en cause ses conditions de travail, relate France Bleu ce jeudi. 

La radio explique en effet que mardi, lors de la minute de silence organisée en l'honneur de l'infirmière, son époux a lu le courrier qu'il avait retrouvé à côté d'elle. Cette mère de deux enfants, âgée de 44 ans, y dénonce la pression exercée par sa hiérarchie depuis plusieurs mois. La direction aurait voulu l'obliger à quitter le service néo-natalité pour la réanimation pédiatrique dans le cadre d'une politique de polyvalence et de suppression de postes, dénoncée par les syndicats. 

Son mari dénonce la "pression" sur les "petites mains"

Dans sa missive, l'infirmière, décrite comme une grande professionnelle par ses collègues, se serait notamment alarmée du cas d’un enfant qu’elle avait dû prendre en charge en réanimation dix jours plus tôt, poursuit le site Normandie actuUne prise en charge pour laquelle elle aurait mis en doute ses qualités professionnelles"J’en veux à cette pression qu’on colle à ces infirmières, ces petites mains, totalement indispensables au fonctionnement de l’hôpital", a déclaré son mari.

Un CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) exceptionnel a été organisé en urgence. "Nous avons demandé que la direction classe ce drame en accident du travail et nous avons défendu l’arrêt de la réorganisation du service, telle qu’elle se déroule actuellement", a ainsi détaillé une représentante syndicale au site local. La direction de l'hôpital s'est pour l'heure limitée à la publication d'un communiqué dans lequel elle apporte son soutien à la famille et aux équipes.