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    La croissance nulle au 2e trimestre signe l’échec de Hollande

    économie

    Lien publiée le 29 juillet 2016

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    Dans sa note de conjoncture de juin, l'Insee prévoyait 0,3% de croissance au 2e trimestre.... et l'Insee annonce aujourd'hui une croissance nulle pour le 2e trimestre !

    Voir la note de l'Insee : http://www.insee.fr/fr/indicateurs/ind123/20160729/PE162.pdf

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    (Le Monde) L’activité économique a stagné au deuxième trimestre en France, a annoncé vendredi 29 juillet l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L’évolution du produit intérieur brut (PIB) a été nulle, alors qu’il était attendu en hausse de 0,3 %. L’Insee a en revanche révisé légèrement à la hausse la croissance du premier trimestre, à +0,7 % contre +0,6 %.

    Le chiffre de la croissance pour le deuxième trimestre, est « décevant », mais il ne « ne remet pas en cause la prévision de croissance de 1,5 % en 2016 », a réagi le ministère des finances dans un communiqué. « Il s’explique évidemment avant tout par la croissance exceptionnelle du 1er trimestre, mais également par des effets ponctuels au 2trimestre, notamment les grèves dans les raffineries qui ont pesé sur la production », explique Bercy, soulignant toutefois que « l’économie française reste sur une dynamique de reprise ».

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    (Les Echos) Après un début d’année très dynamique, le PIB a stagné au deuxième trimestre selon les premières estimations publiées par l’Insee ce vendredi matin. Michel Sapin reconnaît que ce chiffre est « décevant ».

    Mauvaise surprise sur le front de la croissance. Selon les chiffres publiés ce vendredi par l'Insee, le PIB a stagné au deuxième trimestre. Et même si, les statisticiens publics ont revu à la hausse les résultats des trois premiers mois de l'année ( à 0,7 %contre 0,6 % annoncé précédemment), ces résultats écornent le « ça va mieux » du président François Hollande et ont pris de court les analystes qui anticipaient plutôt une hausse de l'ordre de 0,3 %.

    Juste après la publication de ces résultats , le ministre des Finances Michel Sapin a de fait reconnu dans un communiqué que ce chiffre de croissance était « décevant ». Mais « au-delà des à-coups d'un trimestre à l'autre, l'économie française reste sur une dynamique de reprise qui ne remet pas en cause la prévision de croissance de 1,5% en 2016 », déclare-t-il.

    De fait, sans tomber dans un optimisme béat, ces résultats ne doivent pas faire oublier que l'acquis de croissance à la fin du premier semestre, c'est-à-dire le niveau que la PIB atteindrait si l'activité restait atone jusqu'à fin décembre, s'établit à 1,1. Un redressement de l'activité, permettrait donc d'atteindre l'objectif du gouvernement avec plus ou moins de peine.

    Mais de nombreux aléas continuent de peser sur les mois qui viennent. Notamment ceux liés aux retombées du Brexit mais aussi des attentats qui viennent de frapper l'Hexagone et risquent de déprimer le moral des consommateurs.

    Consommation et investissements à la peine

    Pour l'heure cependant, le détail, des résultats publiés ce vendredi montrent que la situation est loin d'être encourageante. La plupart des moteurs de l'économie se sont affaiblis et si la croissance n'est pas tombée dans le rouge c'est grâce à la contribution du commerce extérieur : celle-ci est redevenue positive du fait d'un recul des exportations moins fort que celui des importations.

    Mais pour les autres composantes de la croissance, le tableau est moins brillant. « Les dépenses de consommation des ménages ralentissent nettement tant en ce qui concerne les biens de consommation que les services. Selon l'Insee, la consommation totale a stagné au deuxième trimestre, situation qui contraste avec la hausse de 1,2 % des trois mois précédents.

    Du côté de l'investissement la situation n'est guère plus brillante. Après trois trimestre de vive hausse, il fléchit et revient dans le rouge avec un repli de 0,4 %. Le recul concerne aussi bien l'investissement en construction que celui en prodduits manufacturés ou bien encore celui des services marchands.

    Au total, la demande intérieure totale « stagne » dans un contexte ou les échanges extérieurs ne sont pas au meilleur de leur forme, même si la contribution du commerce extérieur s'avère positif.


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    PARIS, 28 juillet (Reuters) - L'économie française a stagné au deuxième trimestre, accusant le contrecoup de son début d'année très vigoureux et les effets des perturbations liées au mouvement contre le projet de loi travail dans le secteur du raffinage, selon la première estimation publiée vendredi par l'Insee.

    Mais l'institut a relevé dans le même temps la croissance du premier trimestre à 0,7%, contre 0,6% annoncé précédemment. Et l'acquis pour 2016, à savoir le niveau du PIB si la croissance des deux derniers trimestres était nulle, reste à 1,1%.

    Trente quatre économistes interrogés par Reuters prévoyaient une hausse de 0,2% (prévision médiane) au 2e trimestre, leurs estimations allant de +0,1% à +0,4%, soit le niveau envisagé également par la Banque de France. La dernière prévision de l'Insee, publiée mi-juin, se situait à +0,3%.

    Dans un communiqué, le ministre des Finances Michel Sapin reconnaît que le chiffre de la croissance du dernier trimestre est "décevant". Mais "au-delà des à-coups d'un trimestre à l'autre, l'économie française reste sur une dynamique de reprise qui ne remet pas en cause la prévision de croissance de 1,5% en 2016", déclare-t-il.

    La contribution de la demande intérieure finale à la croissance du trimestre a été nulle alors qu'elle avait été de 1,0 point sur les trois premiers mois de l'année. Celle de la variation des stocks des entreprises a été négative (à hauteur de 0,4 point) pour le deuxième trimestre consécutif. La croissance du trimestre a finalement été sauvée par la contribution du commerce extérieur, redevenue positive (0,3 point) du fait d'un recul des exportations moins fort que celui des importations.

    L'Insee fait été d'un recul de 0,2% de la production en biens et services, plus marqué pour les biens manufacturés (1,0% après 0,0%) "du fait principalement de la chute de la production dans les raffineries, affectées par des mouvements sociaux en mai et juin". Les dépenses de consommation des ménages son restées stables après leur bond de 1,2% au premier trimestre, tant pour les biens (0,0% après +1,5%) que pour les services (-0,1% après +0,7%).

    L'investissement global s'est contracté de 0,4% après trois trimestres de forte hausse, celui des entreprises reculant de 0,2%. Il avait bondi de 2,1% au 1er trimestre à l'approche de l'expiration du dispositif fiscal de "suramortissement" des investissements productifs qui a été finalement prorogé d'un an.

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    (Challenges) L'activité économique a stagné au deuxième trimestre en France, le Produit intérieur brut (PIB) restant stable alors qu'il était attendu en hausse de 0,3%, a annoncé vendredi 29 juillet l'Insee dans une première estimation pour cette période. L'Institut national de la statistique et des études économiques a en revanche révisé légèrement à la hausse la croissance du premier trimestre, à +0,7% contre +0,6%.

    Le ministère des Finances a jugé que le chiffre du deuxième trimestre était "décevant au regard des prévisions en particulier de l'Insee et de la Banque de France", qui tablait, elle, sur une croissance de 0,2%. Mais il a aussitôt assuré que l'économie française restait sur une "dynamique de reprise", et que la croissance nulle du deuxième trimestre ne remettait "pas en cause la prévision de croissance de 1,5% en 2016".

    D'ores et déjà, l'acquis de croissance - autrement dit la progression du PIB en cas de croissance nulle sur le reste de l'année - s'établit à 1,1%, selon l'Insee.

    Net ralentissement de la consommation des ménages

    Moteur traditionnel de croissance dans l'Hexagone, la consommation des ménages a stagné au deuxième trimestre, après avoir été dynamique au premier (+1,2%).

    Les dépenses de consommation alimentaires ont notamment nettement reculé, de 0,7%, après +0,4% sur les trois premiers mois de l'année, et la consommation en services a baissé de 0,1%, contre +0,7%, "contrecoup après l'achat des billets de l'Euro-2016 de football au premier trimestre" et résultat de l'"infléchissement des dépenses en hébergement-restauration", détaille l'Insee.

    Les dépenses d'investissement se sont pour leur part repliées de 0,4% après avoir augmenté de 1,3% au premier trimestre. Dans le détail, celles des entreprises ont baissé de 0,2% et celles des administrations publiques de 1,7%.

    La production totale, de biens et de services, a aussi légèrement reculé (-0,2%). En particulier, "la production de biens manufacturés recule nettement (-1,0% après 0,0%) du fait principalement de la chute de la production dans les raffineries, affectées par des mouvements sociaux en mai et juin", souligne l'Insee.

    Dans la construction, secteur qui commençait tout juste à donner des signes de reprise, elle a baissé de 0,6%, après +0,3% au premier trimestre.

    Le commerce extérieur - avec notamment un net repli des importations en produits manufacturés et en hydrocarbures bruts - a en revanche contribué positivement au PIB, de 0,3 point.