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Brèves d’économie

économie

Lien publiée le 2 septembre 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Les ménages ont encore un peu moins consommé en juillet

Les Echos Le 31/08 à 10:29Mis à jour à 10:49

Alors que les prix ont augmenté de 0,3 %, les ménages ont baissé leur consommation pour le quatrième mois consécutif.

Les Français ont encore un peu moins dépensé en juillet, selon des estimations de l'Insee, alors que la douce inflation continue. Leur consommation a baissé de 0,2 %, faisant suite à une diminution de 0,8% en juin.

Ce repli, plus modéré, constitue le quatrième mois consécutif de baisse, et s'explique en particulier par une chute des achats en automobiles (-1,9 %) et en biens d'équipement du logement (-3,1 %), notamment les téléviseurs. Les ménages ont dépensé 1,2 % de moins en habillement et textile, seules les chaussures sont dans le vert.

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Les Français ont tout de même dépensé un peu plus dans l'énergie (+1,3 %) qui reprend après une forte baisse en juin de 6,4 %. La consommation de produits alimentaires a légèrement augmenté de 0,3 %. "Les dépenses en produits agricoles diminuent nettement, mais elles sont compensées par le regain de la consommation de tabac et de viande", souligne l'institut.

Une faible inflation continue

Les prix à la consommation ont augmenté de 0,3% en août en France par rapport au mois précédent sous l'effet d'un "rebond saisonnier des prix des produits manufacturés" et de la hausse "des prix de certains services liés au tourisme", selon des estimations de l'Insee.

De surcroît, les prix des produits alimentaires se maintiendraient en légère hausse (+1,4%) "surtout du fait des produits frais". Ces augmentations seraient en partie "compensées par un nouveau recul des prix des produits pétroliers", avance l'Insee.

Sur un an, ils affichent une progression de 0,2%, comme les deux mois précédents. Cette hausse découlerait surtout du dynamisme des prix des services (+0,7%), en partie compensé par les reculs des prix de l'énergie (-3,1%) et des produits manufacturés (-0,4%).

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L'Italie confirme une croissance nulle au deuxième trimestre

Actualités des marchés

REUTERS | Le 02/09/16 à 10:40

ROME, 2 septembre (Reuters) - L'économie italienne a stagné au deuxième trimestre, le fléchissement de la demande intérieure ayant contrebalancé la hausse des exportations, a annoncé vendredi l'institut national de la statistique Istat, confirmant ainsi une estimation provisoire de croissance nulle sur la période avril-juin.

Toutefois, sur un an, le rythme de croissance a été revu en légère hausse, 0,8% au lieu de 0,7% annoncé le 12 août.

La croissance avait été de 0,3% au premier trimestre par rapport aux trois mois précédents et de 1,0% sur un an.

Le président du Conseil italien Matteo Renzi avait dit jeudi qu'il s'attendait à une révision en hausse pour afficher une croissance modeste sur le trimestre.

Le gouvernement prévoit une croissance de 1,2% sur l'ensemble de l'année, contre 0,8% en 2015, mais nombre d'économistes doutent de cette prévision pour 2016. (Gavin Jones, Juliette Rouillon pour le service français)

Japon : La production industrielle a stagné en juillet

Actualités des marchés

REUTERS | Le 31/08/16 à 07:22

TOKYO, 31 août (Reuters) - La production industrielle japonaise est restée stable en juillet par rapport au mois précédent, soulignant la fragilité du secteur industriel nippon, selon les chiffres publiés mercredi par le ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie (Meti).

Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une progression de 0,8%, après une hausse de 2,3% en juin.

Les industriels interrogés par le ministère tablent à ce stade sur un rebond de 4,1% de la production en août avant un repli de 0,7% en septembre.

La croissance économique japonaise a marqué le pas au trimestre avril-juin et les économistes n'attendent qu'un modeste rebond sur le trimestre en cours, la vigueur du yen pénalisant les exportations et l'investissement.

La statistique de la production industrielle peut être consultée (en anglais) sur le site du Meti : (Tetsushi Kajimoto, Véronique Tison pour le service français)

Le Brésil s’enfonce dans la récession

Les Echos Le 31/08 à 16:02

La première économie d’Amérique latine s’est repliée au deuxième trimestre pour la sixième fois consécutive.

Une crise sans fin. Le produit intérieur brut (PIB) du Brésil a reculé de 0,6% au deuxième trimestre par rapport au précédent, alors que le pays s'apprête à tourner la page du gouvernement de gauche de Dilma Rousseff.

Il s'agit du sixième recul consécutif de l'activité dans la première économie d'Amérique latine, selon les chiffres publiés mercredi par l'Institut brésilien de géographie et statistiques (IBGE, public). Par rapport au deuxième trimestre de 2015, le recul du PIB est de 3,8%, a indiqué l'IBGE qui a révisé à la hausse le résultat du premier trimestre 0,3% à 0,4%.

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Sur l'année le PIB accumule une chute de 4,6% et de 4,9% sur les quatre derniers trimestres, selon l'IBGE. Pour 2016, les marchés et la Banque centrale prévoient un recul de l'activité économique de 3,2% au Brésil, proche de la prévision du Fonds monétaire international (FMI) qui table sur 3,3%.

Pire crise économique des dernières années

La pire récession des dernières décennies a été aggravée par une crise politique qui va connaître son dernier acte ce mercredi : sauf coup de théâtre, les sénateurs voteront à Brasilia la destitution de Dilma Rousseff pour maquillage des comptes publics au terme d'une procédure juridico-politique hautement controversée.

Michel Temer, 75 ans, ex vice-président de Dilma Rousseff dont il a précipité la chute, assumera alors pleinement la présidence et son gouvernement marquera un virage à droite.

Il bénéficie de la bienveillance des marchés et du Parlement qui a déjà approuvé la révision de l'objectif budgétaire à 52 milliards de dollars en 2016. Il s'apprête à faire voter l'ajustement budgétaire qui avait été rejeté quand Mme Rousseff l'avait présenté.

Michel Temer axera ses actions sur la relance de l'économie et devra faire approuver des mesures impopulaires comme la hausse des impôts et la réforme des retraites.

Croissance plus ralentie en Inde

Les Echos Le 01/09 à 06:00

La croissance économique indienne a ralenti nettement sur un an au cours du premier trimestre avril-juin de l'exercice budgétaire 2016-2017.

Le PIB de l'Inde a augmenté de 7,1 % sur un an, alors que, au trimestre précédent, la croissance s'était établie à 7,9 % en glissement annuel.

Les résultats du CAC 40 bondissent de plus de 11 % au premier semestre

Les Échos - Pierrick Fay Le 31/08 à 16:20

Les 38 entreprises du CAC40 ayant présenté leurs semestriels ont dégagé 42,3 milliards de profits. Les marges se redressent nettement. Une seule entreprise du CAC 40 est en perte. Un évènement rare pour les fleurons de l’économie française.

C'est presque un carton plein. Sur les 38 valeurs du CAC 40 en exercice calendaire (Sodexo et Pernod Ricard sont en décalé), 37 ont réalisé des bénéfices. Et pour Bouygues, cela se joue à peu de chose , avec une perte nette part du groupe de seulement 28 millions, liée à de l'exceptionnel. Alcatel-lucent, ArcelorMittal et Technip sont en effet sortis du rouge au premier semestre. « C'est rare qu'il y ait aussi peu d'entreprises en pertes », reconnaît Sonia Bonnet-Bernard, associée chez Ricol-Lasteyrie.

Au total, les profits du CAC 40 ont rebondi de 11,1 % sur les six premiers mois de l'année, pour atteindre 42,3 milliards d'euros, c'est 4 milliards de plus qu'il y a un an . « On ne doit pas être très loin des plus hauts pour un premier semestre », ajoute Sonia Bonnet-Bernard. « Ce sont vraiment de très bons résultats », apprécie Alban Eyssette, associé chez Ricol Lasteyrie, «même si cela vient aussi du fait qu'il y a un effet de base favorable par rapport au premier semestre 2015 ». Si une dizaine de groupes ont vu leurs bénéfices diminuer cette année, vingt-quatre ont progressé d'une année sur l'autre, dont plusieurs avec des progressions très consistantes, comme Danone, Orange ou Peugeot. « C'est un bon millésime alors que les entreprises profitent enfin d'un environnement qui a mis du temps à faire son effet : baisse de l'euro, taux et pétrole qui restent bas. Tout cela a joué positivement sur les résultats », explique Alain Pitous chez Talence Gestion. Et, signe qui ne trompe pas, « les marchés ont plutôt surréagi positivement aux résultats semestriels. Ils ne les avaient pas anticipé aussi bons que cela ».

Contrôler les coûts

Pour Alban Eysette, le plus important n'est pas tant l'amélioration des résultats que le bond substantiel de la marge opérationnelle, passée de 7,6 % du chiffre d'affaires à 8 ,3 %. « C'est vraiment sain comme évolution, avec des résultats dépollués des dépréciations, des plus-values. C'est un indicateur de la bonne santé du CAC 40 ». Ce rebond traduit surtout « les efforts déployés par les groupes pour contrôler leurs coûts et pour réaliser des plans d'économie ». C'est aussi de bon augure pour 2016, car «on peut espérer que les nombreuses dépréciations d'actifs qui avaient pesé sur le second semestre 2015 sont derrière nous », ajoute Sonia Bonnet-Bernard.

Même son de cloche pour Alain Pitous : «beaucoup d'entreprises ont réduit leur dispositif de coût depuis un moment et il a suffi d'une petite amélioration du chiffre d'affaires pour que cela se voit sur leurs comptes ». Car si le chiffre d'affaires du CAC 40 a reculé de 4,5 % au premier semestre à 586,82 milliards d'euros, il convient de se méfier des apparences. « Trois sociétés à elles seules expliquent la totalité de la baisse: ArcelorMittal, Engie et Total. Un repli qui est plus lié à la baisse du prix des matières premières qu'à la qualité des entreprises. Hors ces trois valeurs, le chiffre d'affaires ne baisserait que de 0,5 % », souligne Alban Eyssette. Reste que les groupes français sont dépendants d'une économie mondiale qui s'essouffle et d'un contexte déflationniste qui rend difficile les augmentations tarifaires. Elles ont aussi souffert « d'un effet devise de nouveau négatif », contrairement à l'an dernier où elles avaient bénéficié du rebond du dollar. Cette année, elles ont plutôt été pénalisées par « la baisse de certaines monnaies émergentes comme le rouble ou en Amérique latine. Cela peut peser sur l'activité, mais moins sur leurs marges car dans la majorité des cas les entreprises produisent sur place», explique Alban Eysette.

Total coupe les investissements

Autre enseignement de l'étude de Ricol-Lasteyrie, la dette nette a augmenté de 22 % en un an, conséquence des acquisitions menées par les entreprises du CAC 40. A ce titre, Air Liquide (qui a levé 10 milliards d'euros pour s'offrir l'américain Airgas) pèse à lui seul près de la moitié de l'endettement supplémentaire . « Mais c'est plutôt une bonne nouvelle », reconnaît Sonia Bonnet-Bernard. « Les entreprises françaises se sont largement désendettées ces 10 dernières années. La situation est donc très saine et c'est plutôt bon signe qu'elles reprennent un peu de dettes lorsqu'il s'agit de réaliser des acquisitions structurantes ». Surtout dans un environnement de taux bas. Seul point noir, peut-être, le repli de 12 % du « Capex », qui semble contredire l'idée que l'investissement privé repart en France. Mais la aussi, un groupe cache la forêt. Alors que 17 entreprises du CAC ont augmenté leurs investissements au premier semestre, Total a réduit les siens de plus de 5 milliards d'euros, pour s'adapter à la baisse du prix du pétrole. Sans Total, les investissements du CAC seraient en hausse.

L’économie gabonaise reste très dépendante de la rente pétrolière

Les Échos - Yves Bourdillon Le 01/09 à 18:29Mis à jour à 19:50

Le Gabon est un acteur de deuxième ordre du pétrole, mais de premier plan pour le manganèse.

Les troubles au Gabon n'ont pas eu d'impact sur les marchés de matières premières en raison de la taille relativement modeste de son économie. Le pétrole, qui fournit 80 % de ses recettes en devises et représente la moitié de son PIB (ce qui explique la détérioration de la conjonc­ture depuis le début de l'effondrement des prix du baril à l'été 2014) ne classe le pays qu'au neuvième rang des producteurs africains, avec 240.000 barils par jour.

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Un secteur en déclin d'ailleurs, en raison de l'épuisement de ses puits, illustré par l'annonce au ­printemps par Shell de la mise en vente de ses cinq champs terrestres. L'autre grand acteur du secteur, Total, investit en revanche dans le « re-développement » de son champs offshore d'Anguille.

Total Gabon, principale entreprise française active sur place

Total Gabon, avec un chiffre d'affaires d'environ 200 millions de dollars au deuxième trimestre, est de loin la principale entreprise française active sur place. Les autres sont des PME, Rougier, CBG/groupe Fénart et Thébault Transbois, impliquées dans le deuxième grand secteur d'activité du pays, le bois. Les forêts couvrent les deux tiers d'un territoire grand comme la moitié de la France. Libreville a lancé le plan « Gabon vert » pour assurer le développement durable de l'exploitation forestière et interdit l'exportation des grumes (billes de bois) pour assurer le développement de la transformation sur place.

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Deuxième producteur mondial de la manganèse derrière la Chine

Le secteur d'activité où le Gabon pèse le plus à l'international est celui du manganèse, métal utilisé pour durcir les aciers. Il en est devenu le deuxième producteur mondial derrière la Chine. La Comilog (compagnie minière de l'Ogooué), qui exploite le gisement de Moanda, est une filiale du français Eramet, impliqué parallèlement dans la rénovation du trans-gabonais, l'unique ligne de chemin de fer du pays, mise en service en 1978 pour servir le port minéralier d'Owendo. En matière d'infrastructures ou de BTP, Vinci et Bouygues sont aussi actifs sur place.

Si la France, dont le Gabon fut une colonie jusqu'en 1960, est toujours le principal partenaire poli­tique mais aussi économique, son rang est menacé par la progression spectaculaire, ici comme ailleurs, de la Chine. Cette dernière est passée en trois ans du quatrième au deuxième rang des fournisseurs du pays.