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Depuis 2008, près de 1 million de Français sont devenus pauvres
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Selon l'Insee, le niveau de vie médian restait en 2014 légèrement inférieur à son niveau de 2008.
Le Secours populaire insiste sur les difficultés des plus modestes à accéder aux soins.
Deux études sont venues rappeler mardi les conséquences de la crise sur la vie des Français. En 2014, le niveau de vie médian, c'est-à-dire celui qui sépare la population française en deux, était « encore légèrement au-dessous de son montant de 2008 », a indiqué l'Insee. Inchangé par rapport à 2013, il s'établissait à 1.679 euros par mois en 2014 pour une personne seule ou à 3.530 euros pour un couple avec deux enfants de moins de 14 ans. Parallèlement, le pourcentage de la population française vivant sous le seuil de pauvreté n'a pratiquement pas bougé, à 14,1 %.
En 2014, l'Hexagone comptait tout de même 8,76 millions de pauvres, définis comme faisant partie d'un ménage dont le niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian français, soit 1.008 euros pour une personne seule. Depuis 2008, près de 1 million de Français sont passés sous le seuil de pauvreté. Les catégories les plus touchées sont sans surprise les chômeurs, qui sont 36,6 % à vivre sous le seuil de pauvreté. Ensuite, 18,8 % des travailleurs indépendants sont pauvres. Enfin, un enfant sur cinq vit dans un ménage considéré comme pauvre, contre seulement 7,6 % des retraités, qui sont, bonne nouvelle, de moins en moins nombreux à être dans le besoin.
Inquiétudes pour les générations futures
Une étude du Secours populaire français, menée avec Ipsos et présentée mardi, souligne les difficultés des plus modestes. Selon ce baromètre, les Français faisant partie d'un ménage dont le revenu net mensuel est inférieur à 1.200 euros sont de plus en plus nombreux à renoncer à des soins. La moitié de ces personnes ont déjà renoncé à aller voir un dentiste ou retardé leur visite en raison du coût. Cette proportion est en hausse de 22 points par rapport à 2008. Plus d'un tiers ont reporté ou renoncé à leur visite chez un ophtalmologiste. Près des deux tiers de ces foyers disent avoir du mal à payer les actes médicaux mal remboursés par la Sécurité sociale et, pour 53 % d'entre eux, disposer d'une mutuelle santé est financièrement compliqué. Pour le Secours populaire, ces chiffres laissent « craindre que la santé ne devienne un luxe ».
Le risque de tomber dans la pauvreté est toujours perçu comme étant important. Ainsi, la part des Français interrogés par Ipsos et le Secours populaire français redoutant que leurs enfants connaissent un jour la pauvreté est certes en baisse de 4 points par rapport à l'an dernier, mais elle atteint tout de même 83 %. Elle est même en hausse en ce qui concerne les catégories les moins favorisées. Cette angoisse est bien présente chez les employés et les ouvriers, puisque 92 % d'entre eux se déclarent inquiets pour leurs enfants.
Guillaume de Calignon, Les Echos