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Remarques sur la critique de l’Aufklärung chez Adorno et Horkheimer

Lien publiée le 9 septembre 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Négativité brisée

Remarques sur la critique de l'Aufklärung

chez Adorno et Horkheimer

*

Norbert Trenkle

   L’Aufklärung, n’a jamais été critiquée plus radicalement que dans la Dialectique de la raison – ni avant ni après la parution de cet ouvrage. C’est ce qui fait l’actualité permanente ainsi que la fascination (oscillant entre identification enthousiaste et refus farouche) que le livre exerce jusqu’à aujourd’hui. Manifestement, la Dialectique de la raison marque une limite de la critique devant laquelle la conscience bourgeoise recule, car elle devrait alors se mettre en question fondamentalement. Les deux auteurs eux-mêmes ont toujours éprouvé une certaine appréhension devant les conséquences de leur pensée. Horkheimer finit même par retourner dans le giron de l’Aufklärung et de la démocratie occidentale. Et si Adorno n’a jamais révoqué sa critique, on trouve chez lui aussi, dans ses œuvres tardives, d’évidentes traces de freinage. Au fond, la "Dialectique de la raison" constitue le témoignage d'une critique qui, prenant peur d'elle-même, se rétracte toujours partiellement. Tout au moins en partie, son mouvement argumentatif n'est pas inhérent à la dialectique de la chose mais va jusqu'à résister à celle-ci. Je vais essayer ici de le montrer et d'en dévoiler les causes - en tant que condition préalable pour que la critique de l'Aufklärung soit pensée jusque dans ses conséquences ultimes.

La suite :

 logo-pdf.png   Voir le Fichier : Negativite_brisee_Adorno_Horkheimer_109.pdf

Ce texte est paru initialement dans la revue allemande Krisis. Contributions à une critique de la société marchande en décembre 2002, puis sa traduction par Wolfgang Kukulies et Luc Mercier est parue dans la revue française Lignes.   

 Quelques autres textes de Norbert Trenkle :

« Critique de l'Aufllärung. 8 thèses »

« Qu'est-ce que la valeur ? Qu'en est-il de sa crise ? » (1998),

« De la critique du travail à l'abolition de la société marchande » (2003).

« Splendeurs et misères des travailleurs. Pour une critique de la masculinité moderne »

« La " crise financière " est une crise du mode de production capitaliste » (2010).

« Critique du travail et émancipation sociale. Répliques aux critiques du Manifeste contre le travail » (texte édité chez Pirefiction en 2006).  

« Le travail à l'ère du capital fictif » 

« Sur l'immense décharge de capital fictif »