http://ouvalacgt.over-blog.com/2016/09/le-27-tous-a-bobigny-aux-cotes-de-nos-camarades-d-air-france.html?utm_source=flux&utm_medium=flux-rss&utm_campaign=politics

En ce moment, partout les procès s’enchaînent contre les militants actifs lors du mouvement contre la loi Travail, jeunes ou syndicalistes. Pour le gouvernement, avant de nouvelles lois et restructurations, il faut faire plier les opposants, les réduire au silence, les enfermer dans la colère silencieuse, éparpillée et inefficace, éviter tout débordement et avant tout l’expression de la violence organisée des travailleurs…

Le procès des camarades d’Air France, ce n’est pas la loi Travail, et pourtant on est en plein dans la même logique… (Tous les articles sur les licenciements à Air France, ICI).

Contrairement à ce qu’affirme l’appel officiel de la Confédération (voir ci-contre), les « chemises déchirées », ce n’est pas une affaire de respect des libertés syndicales, pas du tout. Ce qui est en jeu, c’est la riposte ouvrière violente contre un nouveau plan de licenciements, contre les humiliations de la hiérarchie, contre l’exploitation.

Ce n’est pas un hasard si ce sont avant tout les ouvriers de l’aéroport qui ont été aux premières lignes ce jour-là, avec la rage. Réaction de classe face à l’arrogance de classe…

Le procès des camarades d’Air France n’a rien à voir avec la loi Travail, mais il a tout à voir avec son monde, avec le capitalisme et l’exploitation.

Nous serons à leurs côtés car nous revendiquons leur colère, leur rage contre l’injustice et les humiliations, leurs aspirations à un autre monde, pour pouvoir travailler tous, moins et autrement, pour pouvoir imaginer un avenir pour eux et leurs enfants ! Leur combat est le nôtre, nous les défendons tous, syndicalistes, militants ou travailleur en colère ! On a raison de se révolter !

Relaxe et amnistie pour tous les camarades d’Air France, pour les délégués de Goodyear, pour tous les inculpés depuis le 9 mars !

Unis dans le combat, unis contre la répression ! On lâche rien !

Le tract de Voie Prolétarienne
pour l'occasion