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Communiqués de soutien à Guillaume Vadot à Paris 1

Violences-Policières

Lien publiée le 29 septembre 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.revolutionpermanente.fr/Communiques-de-soutien-a-Guillaume-Vadot-a-Paris-1-Vers-une-reponse-collective-face-aux-violences

Depuis la publication de son témoignage, les messages de soutien au doctorant à Paris 1, militant au NPA et membre de la rédaction de Révolution Permanente, et notamment depuis son lieu d’étude et de travail. Derrière la défense d’un de leurs collègues, ces soutiens témoignent aussi d’une réelle indignation face aux violences policières qui se sont accentuées depuis la mise en place de l’état d’urgence, et dont la fac de Paris 1 a été le théâtre lors de l’intrusion violente des CRS sur son site de Tolbiac le 17 mars dernier, pendant la mobilisation contre la Loi Travail. Nous reproduisons ci-dessous le communiqué du syndicat Snesup de l’université et celui des enseignants-chercheurs de science politique de Paris 1. Alors que ces communiqués étaient rédigé, une réunion avait lieu le jour même à Paris 1, réunissant une cinquantaine de professeurs, personnels et étudiants de l’université. Côté étudiant, une Assemblée Générale contre la répression et les violences policières est appelée vendredi prochain à 18h sur le site de Tolbiac. Des réactions salutaires, qui font suite à la médiatisation des violences subies par notre camarade, mais qui pourrait être le déclencheur d’une réponse collective contre l’impunité de la police, l’état d’urgence et la violence dans les quartiers populaires ?

Communiqué du Snesup de Paris 1Saint-Denis - Sorbonne : que fait ou veut faire une certaine police ?

Le témoignage de notre collègue Guillaume Vadot sur les exactions des forces dites de l’ordre dans des espaces où elles semblent se considérer en impunité appelle une réaction collective, de solidarité envers notre collègue et à travers lui envers toutes les victimes de ces violences policières intolérables.
Violences dont il est incompréhensible, s’il s’agissait de débordements individuels, qu’elles puissent avoir lieu sous les yeux d’une trentaine d’autres agents.

Puisque les deux fonctionnaires de police les plus particulièrement mis en cause dans le témoignage de Guillaume Vadot semblent penser que la Sorbonne, et plus largement la population, ont besoin de gens comme eux pour se défendre, nous appelons à une large réaction citoyenne, partant des bancs mêmes de cette Université que certains agents de police rêvent de vider — au lieu d’y venir réfléchir et se former, sinon aux humanités, au moins un peu à l’humanité.
Communiqué des enseignants-chercheurs de science politique de Paris 1 Les enseignants-chercheurs du département de science politique de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne condamnent avec indignation les faits au sujet desquels notre collègue Guillaume Vadot a porté plainte auprès du parquet de Bobigny ce 27 septembre. Ces faits sont les suivants : abus d’autorité, violences volontaires aggravées, agression sexuelle aggravée, menaces, injures publiques et vol.Guillaume Vadot est doctorant et ATER (Attaché temporaire d’enseignement et de recherche) à la Sorbonne. Face à une contre-offensive hostile, sur les réseaux sociaux, qui se délecte du fait que Guillaume Vadot soit un militant, il nous paraît important de rappeler que Guillaume Vadot est d’abord pour nous un jeune collègue, qui enseigne, mène et publie ses recherches, et dont le militantisme n’a jamais débordé sur les activités pédagogiques et scientifiques.Nous ne réagissons pas seulement en tant que collègues de Guillaume Vadot mais aussi en tant que membres d’une institution, la Sorbonne. En effet, les paroles qu’il rapporte sont d’une gravité exceptionnelle (menaces, assimilation à Daesh,…), entre autres par cette phrase : « on va venir à la Sorbonne vous exterminer toi et tes collègues ». Il ne s’agit donc pas seulement de soutenir un jeune collègue, mais d’alerter sur la banalisation de l’hostilité à l’égard des universitaires au sein d’une partie des forces de l’ordre et plus généralement d’un anti-intellectualisme croissant dans le débat public, et, au delà, sur un sentiment croissant d’impunité observé par beaucoup d’entre nous. Nous demandons instamment la tenue d’une enquête impartiale et publique, et, si cette dernière aboutissait aux conclusions que nous redoutons, appelons à des sanctions exemplaires.