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Des marques accusées d’exploiter des réfugiés et des enfants en Turquie

Turquie

Lien publiée le 27 octobre 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.francetvinfo.fr/monde/revolte-en-syrie/marks-and-spencer-asos-zara-manga-de-grands-marques-accusees-d-exploiter-des-refugies-syriens-et-des-enfants-en-turquie_1890731.html

Une enquête de la BBC, diffusée mardi 25 octobre, met en lumière les pratiques douteuses des sous-traitants de grandes marques textiles en Turquie.

Un adolescent de 15 ans qui travaille 12 heures par jour, un atelier rempli d'enfants de 7 à 8 ans, des réfugiés syriens payés bien en-dessous du salaire minimum... Une enquête de la BBC (en anglais), diffusée mardi 25 octobre, dénonce les pratiques douteuses de certains sous-traitants de grandes marques de vêtements en Turquie.

"On m'avait dit que le travail des enfants était endémique en Turquie. Mais je n'imaginais pas qu'il l'était à ce point", explique le journaliste Darragh MacIntyre, dans un article où il compare la situation aux romans de Charles Dickens. Son enquête épingle, via leurs sous-traitants, les marques Zara, Asos, Marks & Spencer et Mango.

Un système bien rodé

Le système est simple. Privés de permis de travail, la grande majorité des 3 millions de réfugiés syriens sont à la merci de leurs employeurs. Le journaliste raconte comment, tous les jours, des vans viennent chercher cette main d'œuvre docile dans les rues d'Istanbul pour les emmener à l'usine. Ils sont payés "à peine plus d’une livre sterling l’heure, bien en dessous du salaire minimal turc".

Dans son article, le journaliste précise que les grandes marques nommées ne sont pas toujours au courant de la manière dont sont fabriqués leurs vêtements. Après la diffusion de l'enquete, un représentant de Marks & Spencer a fait part de sa stupéfaction, assurant que les recherches menées par le distributeur britannique n'avaient pas mis en lumière la présence de travailleurs syriens chez ses sous-traitants.

Une défense qui agace Nayla Ajaltouni, porte-parole du collectif "Ethique sur l’étiquette". "Les marques peuvent l’ignorer une fois, deux fois, mais elles ne peuvent pas l’ignorer pendant 20 ans, estime-t-elle sur franceinfo. Leur modèle de production à des coûts toujours plus bas dans des délais toujours plus serrés fait qu’elles ont besoin d’une main d’œuvre peu chère. Donc, c’est leur propre modèle qui engendre ces conditions inacceptables de travail."