[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Newsletter

Ailleurs sur le Web [RSS]

Lire plus...

Twitter

L’État couvre un nouveau meurtre de ses chiens policiers de la BAC.

Violences-Policières

Lien publiée le 1 novembre 2016

Tweeter Facebook

Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

https://debord-encore.blogspot.fr/2016/10/letat-couvre-un-nouveau-meurtre-de-ses.html

Copie conforme des flics américains, assimilant leur Droit de tuer !

Voila l'aboutissement du permis de tuer que réclament depuis 10 jours en manifs sauvages les seuls bras-cassés de la BAC. Leurs revendications ne sont pas reprises par tous les services de polices, loin de là. 

Leurs collègues des unités spéciales "d'Intervention" en savent quelque chose...

« Il y a des métiers en France bien plus exposés à l'accident du travail », relève Fabien Jobard.
En 2013, le BTP, qui emploie 1 551 809 salariés, comptait à lui seul 145 tués consécutifs à un accident du travail, soit 9,66 décès pour 100 000 salariés contre une moyenne de 4 décès pour 100 000 policiers.
Alors de quoi se plaignent ces laches ?
 

Derrière deux boucliers de protection et armés de fusils d’assauts allemands les cinq héros de la BAC on tout bonnement massacré un père de famille excédé qui avait un peu trop forcé sur la boisson...
Le témoignage de sa femme est net, ils ont massacré son époux sans lui laisser la moindre chance. L'homme finalement n'a eu comme tord que faire peur à ces cinq bacqueux et aujourd'hui cela ne pardonne pas. Ces flics sont des dangers publics au même titre que les prétendu terroros islamiques. L'avenir du maintient de l'ordre est comme en Amérique latine ou la police affronte militairement d'anciens collègues passés en masse du coté truand pour augmenter leurs revenus. 
Une situation parfaite pour la guerre civile qui se prépare en France...

Isère : enquête de l’IGPN après qu’un homme a été abattu par des policiers à Échirolles

Un homme qui aurait menacé cinq policiers avec une machette puis une « arme » a été tué de plusieurs balles. 

Les fonctionnaires invoquent la thèse de la légitime défense.


AFP | 29.10.2016 à 09h50 
Un homme de 52 ans, présenté comme un forcené par les forces de l’ordre, a été abattu après une altercation avec des policiers à Échirolles, dans l’Isère, vendredi 28 octobre. Cinq policiers ont été placés en garde à vue, avant d’être remis en liberté samedi en début d’après-midi. Les fonctionnaires, qui invoquent la thèse de la légitime défense, ont été entendus par l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) et la police judiciaire. L’enquête pour homicide volontaire se poursuit, a ajouté le parquet de Grenoble.

« Il s’agit de mener une enquête objective, indépendamment de la polémique actuelle liée aux questions de police », a précisé le procureur de la république de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, interrogé par le Dauphiné libéré.
Les cinq hommes, membres de la brigade anticriminalité (BAC) et de la section d’intervention, intervenaient pour un homme apparemment en état d’ivresse, « excité », qui menaçait son voisin avec une machette. A l’arrivée des policiers, l’homme « après avoir posé sa machette, aurait sorti une arme de derrière son dos », a dit M. Coquillat.

« Les cinq policiers en colonne derrière deux boucliers balistiques ont alors fait feu avec un fusil d’assaut HK G36 et au moins un pistolet automatique, dont chacun était équipé », a-t-il ajouté.
L’homme « a reçu plusieurs projectiles dans le thorax et dans la tête » et une autopsie a été ordonnée « pour déterminer la trajectoire » des balles.

Coralie, la veuve de l’homme abattu par les policiers, dénonce une « bavure policière », même si elle n’a pas assisté directement au drame. « Pour moi, c’est une bavure, une grosse bavure », affirme-t-elle. « Vous vous rendez compte cinq balles. Ils auraient pu le blesser, au lieu de le tuer directement », commente encore Coralie. Elle précise auprès de RTL que son mari « n’était pas un homme méchant » et qu’elle « ne croit pas » qu’il était en possession d’une arme : « Je sais ce qu’il y a chez moi. Ils ont cru voir. On peut en faire avec des "si" et des "là"… Il n’avait que 51 ans, il allait être grand-père en plus. On se retrouve quatre enfants et une femme toute seule à cause d’eux. Que justice soit faite ». Elle indique clairement qu’elle va porter plainte : « Je n’arrive pas à accepter qu’ils l’aient tué comme ça. Je vais porter plainte de toute façon, je ne vais pas laisser l’affaire comme ça ».

Le journal l'Humanité rappel ici quelques faits historiques sur la police française:

 Le mouvement des policiers peut-il dériver ?

Le gouvernement est prêt à leur concéder de nouveaux pouvoirs. Au risque de les voir plus fréquemment recourir à la force. D'autant plus que « leurs missions sont davantage focalisées sur l'anticriminalité et la délinquance de voie publique plutôt que sur la prévention »*, souligne Laurence Blisson. L'ACAT, ONG chrétienne contre la torture, notait dans un rapport en mars 2016 un « glissement dans la doctrine de maintien de l'ordre qui consiste, dans les manifestations, à ne plus tenir la foule à distance mais à l'attaquer ». En attestent les violences policières lors des manifestations contre la loi travail.
Les magistrats sont inquiets d'une possible dérive institutionnelle lorsque des policiers veulent s'ériger en justiciers. « En promettant de communiquer les statistiques pénales, le ministre de la Justice laisse prospérer l'idée de laxisme des juges et légitime le fait qu'il peut y avoir une supervision policière des décisions de justice », regrette Laurence Blisson. « Ça rend moins audible le nécessaire contrôle de l'autorité judiciaire et du défenseur des droits sur les pratiques policières. »
Les associations de défense des droits humains avaient déjà alerté sur les dérives que peut porter une « logique d'escalade dans l'usage de la force ». Aujourd'hui leurs craintes sont validées : une circulaire du ministère de la Justice du 20 septembre sur la « lutte contre les infractions commises à l'occasion des manifestations et autres mouvements collectifs » vise notamment à baliser le terrain, lors d'opérations de démantèlement de camps de migrants et d'évacuation de ZAD, pour mieux protéger les forces de l'ordre.

Une déjà longue histoire. Ce n'est pas la première fois que les policiers sortent dans la rue. Le 13 mars 1958, 7 000 policiers marchent devant l'Assemblée nationale pour réclamer « une prime de danger ». Le député Jean-Marie Le Pen tente de les y faire entrer... Sans succès.
Rebelote le 13 juin 1983, après la mort de deux agents, 2 500 policiers tentent d'approcher l'Élysée et la Place Beauvau aux cris de « Badinter assassin ». En octobre et décembre 2001, à six mois de la présidentielle, sept manifestations ont lieu, les policiers demandaient alors plus de sévérité de la justice. La dernière manifestation a lieu dans l'entre-deux-tours de l'élection présidentielle de 2012. Un policier est mis en examen après avoir tué un prévenu d'une balle dans le dos*. En armes, gyrophares allumés, sur les Champs-Élysées, ses collègues demandent « l'assouplissement des règles de légitime défense ».


Quelle pudeur pour dire que la BAC ne traite que la micro-délinquance avec des moyens sur-dimensionnés à la façon des USA, tel que Sarkozy l'a importé lorsqu'il était ministre de l'intérieur imposé au président Chirac. La suite étant la militarisation de ces unités d'amateurs qui ont pour fonction réelle de terroriser la populace comme une armée d'occupation et c'est bien ainsi qu'ils sont perçu: Une armée d'occupation étrangère.
Il s'agissait d'un flic syndicaliste sous qualifié chargé de serrer un détenu en fin de peine, en cavale pour pouvoir rejoindre sa famille, le contraire d'un dur...