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    Le taux de chômage augmente au 3è trimestre

    économie

    Lien publiée le 17 novembre 2016

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    Lire la note de l'Insee: http://www.insee.fr/fr/themes/info-rapide.asp?id=14&date=20161117

    (Figaro) Le taux de chômage, qui baissait depuis un an, est reparti en légère hausse au 3e trimestre à 10%, moins d'un mois avant la possible candidature du président à un second mandat. Les jeunes sont les principales victimes de cette hausse.

    Mauvaise nouvelle pour les Français, et pour François Hollande: le taux de chômage, qui baissait depuis un an, est reparti en légère hausse au 3e trimestre, moins d'un mois avant la possible candidature du président à un second mandat. L'indicateur de l'Insee, mesuré selon les normes du Bureau international du travail (BIT), a augmenté de 0,1 point entre juillet et septembre, pour s'établir à 9,7% de la population active en métropole et 10,0% en France entière. Ces deux taux, qui avaient atteint mi-2016 leur plus bas niveau depuis 2012, s'éloignent de ceux observés en début de mandat de François Hollande: 9,3% en métropole, 9,7% avec l'outre-mer. L'évolution trimestrielle est toutefois à analyser avec prudence, car elle se situe dans la marge d'erreur de l'indicateur (+/-0,3 pt).

    Bien que faible, cette hausse tombe mal pour le président, qui annoncera s'il brigue ou non un second mandat avant le 15 décembre et qui a conditionné cette décision à une inversion de la courbe.«L'évolution reste favorable sur un an», fait toutefois valoir dans un communiqué la ministre du Travail Myriam El Khomri, qui y voit une «tendance cohérente avec les bons résultats» sur le marché de l'emploi. Le taux de chômage reste en baisse de 0,4 point par rapport au 3e trimestre 2015.

    Au total, l'Insee comptabilise 2,805 millions de chômeurs en métropole, soit 31.000 de plus sur le trimestre (+1,1%) et 118.000 de moins sur un an (-4%). Parmi eux, 1,2 million recherchent du travail depuis au moins un an, soit 4,3% de la population active, un taux stable depuis un an.

    Les jeunes, principales victimes

    Les jeunes, que François Hollande a érigés en «priorité» de son quinquennat, sont les principales victimes de la hausse du chômage. Le taux des 15-24 ans grimpe à 25,1% (+1,2 point) et se rapproche dangereusement de son record enregistré fin 2012 (25,4%). Le taux des seniors (50 ans ou plus) flirte aussi avec son plus haut niveau atteint mi-2015. Il monte de 0,5 point, pour s'établir à 7,0%. Seule la classe d'âge intermédiaire (25-49 ans) voit sa situation s'améliorer sur le trimestre (-0,2 point), comme sur un an (-0,8 point).

    La hausse du chômage n'était pas prévue par l'Insee, qui tablait en octobre sur une stabilisation du taux à 9,6%. Par ailleurs, la tendance enregistrée par l'Insee est contradictoire avec celle de Pôle emploi, qui a vu 35.200 personnes quitter sa catégorie A (sans activité) sur le trimestre, et avec les créations nettes d'emploi, qui ont atteint au 3e trimestre leur plus haut niveau depuis la crise de 2008.

    Par ailleurs, la hausse peut être relativisée par le fait que le «halo autour du chômage» est, lui, reparti à la baisse. Ces personnes souhaitant travailler, mais pas comptabilisées parce qu'elles ne cherchent pas activement ou ne sont pas disponibles immédiatement, étaient 1,5 million au 3e trimestre, un nombre en baisse de 26.000 sur le trimestre, mais qui reste en hausse de 70.000 sur un an. Cela peut signifier que, sur le trimestre, des personnes jusque-là découragées se sont remises à chercher du travail.

    Autre point positif, le nombre de personnes en sous-emploi, c'est-à-dire qui souhaiteraient travailler davantage, diminue de 0,4 point, à 6,3%. Il s'agit, pour l'essentiel, de travailleurs à temps partiel subi.