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"Les luttes et les rêves"

Lien publiée le 16 décembre 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://dndf.org/?p=15530

Toujours en lien avec les débats actuels autour des problématiques classes/genre/race, vient de paraitre cette somme sur l’histoire de France de 1685 à nos jours.

Le point de vue est celui d’une historienne « marxienne » et il se place délibérément au coeur des affrontements coloniaux, des luttes de femmes, des luttes de classes en général, depuis le code qui régit l’esclavage jusqu’aux luttes post coloniales, le tout traversant l’ensemble des rapports de classes de la France et de ses colonies dans la longue période considérée. C’est un travail qui trouve sa place aux coté de Edward P. Thomson ou Howard Zinn, le parti pris féministe en plus.

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« 1685, année terrible, est à la fois marquée par l’adoption du Code Noir, qui établit les fondements juridiques de l’esclavage « à la française », et par la révocation de l’édit de Nantes, qui donne le signal d’une répression féroce contre les protestants. Prendre cette date pour point de départ d’une histoire de la France moderne et contemporaine, c’est vouloir décentrer le regard, choisir de s’intéresser aux vies de femmes et d’hommes « sans nom », aux minorités et aux subalternes, et pas seulement aux puissants et aux vainqueurs.
C’est cette histoire de la France « d’en bas », celle des classes populaires et des opprimé.e.s de tous ordres, que retrace ce livre, l’histoire des multiples vécus d’hommes et de femmes, celle de leurs accommodements au quotidien et, parfois, ouvertes ou cachées, de leurs résistances à l’ordre établi et aux pouvoirs dominants, l’histoire de leurs luttes et de leurs rêves.
Pas plus que l’histoire de France ne remonte à « nos ancêtres les Gaulois », elle ne saurait se réduire à l’« Hexagone ». Les colonisés – des Antilles, de la Guyane et de La Réunion en passant par l’Afrique, la Nouvelle-Calédonie ou l’Indochine – prennent ici toute leur place dans le récit, de même que les migrant.e.s qui, accueilli.e.s « à bras fermés », ont façonné ce pays. »

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http://www.editions-zones.fr/spip.php?mot75&id_article=205