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Fralib -- Gémenos (Bouches-du-Rhône) : le bras de fer avec la direction continue
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Depuis le 11 mai, les travailleurs de Fralib à Gémenos, en lutte depuis plus d'un an contre la fermeture de leur usine, l'occupent pour empêcher la direction de démonter et emporter les machines. La direction a demandé au tribunal correctionnel de Marseille leur expulsion « immédiate et sans délai avec recours de la force publique ».
La direction de Fralib, qui souhaite délocaliser l'activité vers la Belgique et la Pologne, a annoncé en septembre 2010 son intention de fermer l'usine de Gemenos. Elle en est aujourd'hui à son troisième plan social, les deux précédents ayant été cassés par les tribunaux. Ce troisième plan a été validé le 20 avril par les juges. Il concerne 101 salariés, dont 81 ont reçu leur lettre de licenciement. Les syndicats ont fait appel de cette décision.
L'usine, qui fabrique des sachets de thé et d'infusion sous la marque l'Éléphant, est une filiale du trust Unilever, qui emploie 2 800 salariés en France dans sept usines et au total 167 000 personnes dans plus de 100 pays. La multinationale a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires global supérieur à 46 milliards d'euros, en hausse de 5 %, et a versé à ses actionnaires, pour le premier trimestre 2012, un dividende en augmentation de 8%.
Quelles que soient les menaces de la direction, les travailleurs de Fralib Gémenos n'ont pas l'intention d'accepter la fermeture de l'usine. Riche à milliards, la multinationale a les moyens de payer : il suffit de prendre sur les profits et sur les dividendes. Il y a de quoi faire.
J.-J. L.