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    Hamon, Ha NON !

    hamon

    Lien publiée le 16 février 2017

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://la-sociale.viabloga.com/news/hamon-ha-non

    Et si on regardait les éléments principaux du programme pour savoir au service de qui se trouve Benoit Hamon…

    Par Jacques Cotta  

    Alors que le résultat de la primaire socialiste[1] était à peine connue, alors que Manuel Valls paraissait dépité, le même refrain était entonné par tous les médias, sur tous les tons : un « clivage de fond » serait intervenu au parti socialiste. Benoit Hamon serait l’aile gauche du PS, Valls sa droite. Benoit Hamon, le leader des « frondeurs ». Valls l’ancien premier ministre. Benoit Hamon l’opposant à la loi travail. Valls le défenseur d’El Kohmri. Bref, à les entendre tous, la gauche « irréalistes », « vendeuse de rêves », l’aurait emporté contre la « gauche de gouvernement », la gauche « responsable ». Mais en réalité, où est la gauche dans tout ce fatras ? N’assiste-on pas à la démonstration de l’absurdité des vieux clivages –gauche droite- qui interdisent de comprendre exactement qui est qui, qui sert qui, et qui veut quoi ? Pour savoir ce que représente exactement Benoit Hamon, il n’y a d’autre méthode que de partir de ses positions et de tenter d’en dégager la nature. C’est donc sur les questions de programmes essentielles qu’il faut se déterminer. Trois questions au moins : le travail, la fonction publique, la laïcité et donc la République.

    Hamon et le travail

    Dans le vide sidéral du parti socialiste qui ne pouvait que payer au prix fort le quinquennat de François Hollande, Benoit Hamon a occupé le terrain avec une proposition qualifiée de « phare », « novatrice », « moderne », « le revenu universel d’activité ». En fait de modernité, ce fameux « revenu universel » a été testé aux Etats-Unis dans quatre villes auprès de 7500 personnes, sous l’impulsion notamment du très « révolutionnaire » Richard Nixon, ainsi qu’au Canada, en Inde, au Brésil ou encore en Namibie. L’objectif est de permettre une adaptation à la crise des couches les plus défavorisées en leur octroyant les moyens minimums de survie lorsque le travail et donc le salaire sont défaillants. En d’autres termes, plutôt que l’interrogation sur les raisons pour lesquelles le capitalisme exclut des millions d’individus du travail, de la vie sociale, du salaire, les tenants du système préfèrent tester les rustines permettant de maintenir la paix sociale à moindre coût. L’histoire de cette idée mérite le détour. En 2013 le prix nobel d’économie Paul Krugman s’en faisait l’avocat sous le vocable de « revenu de base ». Mais le premier à avoir théorisé cette « solution à la pauvreté » nous ramène un peu plus loin dans le temps. C’est au XVIème siècle que Thomas More développe le premier ce « remède à la pauvreté » dans un livre intitulé « Utopia[2] ». L’idée n’est donc pas vraiment nouvelle. L’économiste « libéral » Milton Friedman dans un livre « Capitalisme et Liberté » s’est fait le chantre de cette mesure –du moins de la philosophie qui la sous-tend- avec l’idée d’un « impôt négatif ». L’idée revient à attribuer une prime de l’état à ceux qui n’auraient pas assez travaillé dans l’année, pour compenser l’absence de revenu. Là aussi, toutes les interrogations sur le droit au travail, sur les causes du chômage, sur les raisons pour lesquelles des millions de travailleurs se trouvent privés de salaire sont jugées superflues.

    Voilà l’inspiration de la mesure phare de Benoit Hamon. Quel que soit le vocabulaire utilisé, il s’inscrit dans les politiques qui n’ont comme seule finalité que la protection des rapports sociaux et de l’ordre économique et politique qui pourraient être remis en cause par les millions qui en subissent directement les méfaits.

    Hamon et la fonction publique à la lumière de l’enseignement

    Le 2 avril 2014 Benoit Hamon était nommé ministre de l’éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, dans le gouvernement de Manuel Valls. Dès son entrée en fonction, il indiquait –généralement comme l’ont fait tous les ministres qui se sont succédés à ce poste depuis des années- « mon action dans les mois et les années qui viennent se fera non pas en fonction des adultes à l'école, mais en fonction des intérêts des enfants ». Déclaration d’usage qui déjà désigne –là aussi comme l’ont fait ses prédécesseurs- le « Mammouth » et les enseignants à la vindicte éducative.

    Benoit Hamon restera ministre durant 147 jours, souvent moqué pour être le seul à n’avoir jamais eu à affronter de rentrée scolaire. Alors que je rédigeais « Hollande, l’imposteur[3] », je demandais à rencontrer le nouveau ministre. Il m’aurait importé de comprendre le contenu de « la fronde » en matière éducative. Echec. En l’absence de réponse, il me fallait donc constater que le costume endossé par Hamon était à la couture prés celui de son prédécesseur Vincent Peillon. Le débat des « primaires » a d’ailleurs confirmé qu’entre les deux rien ne pouvait s’immiscer.


    Certains éléments ont été évoqués pour tenter de caractériser la nature de la politique du ministre Hamon : suppression des notes en primaire, remise en cause de l’autorité des enseignants au nom de « l’élève au centre », négation de la notion de mérite avec la suppression des bourses d’excellence attribuées à des candidats de milieux modestes reçus au baccalauréat avec « mention Très Bien », taux record historique de réussite au bac 2014 avec 87,9%... Mais tout cela, aussi important soit-il, n’est que détail au regard de la politique éducative d’ensemble menée par Hamon dans la foulée de Peillon. 

    Au point de départ, Benoit Hamon –qui avait la possibilité de refuser le poste- acceptait ce ministère pour mettre en œuvre la volonté exprimée par François Hollande en 2013 devant un parterre de grands patrons. Il s’agissait de favoriser l’entreprise à l’école, d’en enseigner les mérites dès la primaire, de créer un programme sur « l’entrepreneuriat » au collège et au lycée et une formation spécifique à la création d'entreprises à l’université. Cette annonce présidentielle, dont l’objet à première vue était de flatter et charmer les chefs d’entreprises et leurs organisations réunis aux « assises de l’entrepreneuriat » sous les ors de la république, s’inscrivait dans un dispositif d’ensemble ordonné par l’union européenne, dont la réforme de Vincent Peillon, dont Hamon assurera la suite, est un élément de première importance et dont la République sera la première victime. 

    Dans l’imposteur, je notais :

    « Les instituteurs, professeurs, proviseurs, professionnels de l’éducation que j’ai pu rencontrer, et dont l’âge témoigne d’une expérience des différentes réformes qui depuis plus de vingt ans se superposent, ont un avis concordant. Après les réformes des gouvernements précédents, la « loi Peillon » amoindrit encore plus le caractère de l’enseignement public en en remettant les clés aux différents pouvoirs locaux, dont les pouvoirs économiques flattés par le Président. L’inégalité s’approfondit sur le territoire avec des programmes et des horaires d’enseignement devenus variables d’un établissement à un autre dans le second comme dans le premier degré. Présentée comme une loi d’aménagement du cadre scolaire, elle constitue en réalité, sans le dire, donc sans que cela ne puisse être débattu, une remise en cause de l’éducation nationale sans précédent. Elle répond enfin aux exigences politiques de l’union européenne ».  

    Collectivités territoriales, Conseils régionaux et généraux obtiennent un moyen de surveillance sur le fonctionnement, mais également sur les objectifs pédagogiques et les personnels des établissements du second degré ? Incroyable retour en arrière, la loi remet l’instituteur et l’enseignant, sinon sous la tutelle du curé, du moins sous celle du maire du village !

    Le caractère national de l’éducation est menacé avec la définition de « projets éducatifs territoriaux » changeant selon les villes, voire les établissements d’une même commune.

    « Des organismes » sont appelés à la rescousse pour œuvrer dans « le champs éducatif ». Avec l’entreprise invitée par le président de la république, ce sont toutes sortes d’associations –dont les religieuses- qui peuvent dès lors entrer à l’école, au mépris de la laïcité, règle fondamentale qui permet la vie commune.

    Un « socle commun de compétence » qui efface la notion de programmes scolaires annuels doit répondre à des critères « d’employabilité » des entreprises locales[4], Un « livret de compétences[5] » pour évaluer les élèves[6] doit être mis en place.

    La loi transfert la carte des formations professionnelles aux Régions[7] ce qui là encore casse le caractère national égalitaire et soumet les décisions aux orientations politiques de la majorité du moment.

    Dans l’Imposteur ne notais notamment :

    « De bout en bout, de l’école au secondaire en passant par la formation professionnelle, la constante de la loi Peillon est la remise en cause du caractère national de l’Education qui décentralisée selon les lois de l’autonomie se retrouverait dans les mains de « féodalités locales ». La proposition faite par le Président de la République aux chefs d’entreprise de venir porter la bonne parole dans l’enceinte scolaire, qui à prime abord a surpris, prend là toute sa cohérence ».  

    La cohérence politique en matière d’éducation aussi se trouve dans la volonté de l’Union Européenne d’avancer sur la voie de la fameuse « Europe des régions » pour laquelle faire sauter toutes les institutions permettant de résister devient une nécessité. L’éducation nationale est de celles-là. Et pour atteindre ce but, il fallait toucher le Mammouth au cœur. L’éducation nationale est d’abord définie par ses enseignants, instituteurs, titulaires du capes, de l’agrégation, …, par ses personnels sous statut. C’est donc le statut qu’il fallait à tout prix liquider. C’est ainsi que les ministres socialistes de l’éducation nationales se sont engagés avec zèle dans la foulée des ministres de Nicolas Sarkozy, Xavier Darcos, ou encore Luc Chatel. Des « enseignants » sans statut, sans concours, ou avec diplômes et concours mais sans poste, sont recrutés pour assurer quelques heures ici, quelques autres là en étant sous-payés et surtout sous considérés, ni stagiaires, ni même contractuels… 

    Dans l’Imposteur toujours, je notais également :

    « La cohérence des réformes antérieures à Peillon – Hamon maintenues et renforcées par eux ? C’est l’OCDE qui avait vendu la mèche dans les années 2000. « Le maître-mot de la nouvelle adéquation École-entreprises est alors le mot « flexibilité »[8] . « Les travailleurs doivent suivre une formation continue pendant leur vie professionnelle pour pouvoir rester productifs et employables[9] ». La nouvelle mission de l’école, définie et affirmée comme telle, est « l’adaptation au marché de l’emploi et à sa précarité[10] ». Contrairement aux idées reçues la plupart des emplois demandés sont en effet peu qualifiés. Une étude américaine[11] indique pour la période allant de 1998 à 2008 que les postes de travail qui connaissent la plus forte augmentation en volume sont du type « formation sur le tas ». Il s’agit « des emplois de vendeurs, de gardiennage, d’assistants sanitaires, d’agents d’entretien, d’hôtesses d’accueil, de conducteurs de camions, de remplisseurs de distributeurs de boissons ou d’aliments… ». Autant d’embauches qui vont bien de pair avec le développement de la précarité de l’emploi. La commission européenne complète les recommandations en prônant « l’adaptabilité de la main d’œuvre[12] ». Il ressort que « pour environ 25% de la population scolaire, l’enseignement apporte une formation trop faible », mais « bien trop importante pour au moins 40% à 50% de ceux qui en bénéficient ». La sanction est donc immédiate. Le système doit apporter le minimum à tous, et ceux qui ont besoin de plus devront trouver leur bonheur hors de l’école, dans les entreprises ou des formations spécifiques leur seront réservées. Voilà en réalité l’origine du fameux « socle commun de compétences » de la loi Peillon, réaffirmée et renforcée par Hamon, conforme à la volonté politique de l’OCDE et de l’union européenne ».

    Hamon et la laïcité

    La question éducative permet déjà d’apprécier « l’attachement » à la laïcité du candidat « frondeur » du parti socialiste. Une conception par ailleurs revendiquée par une partie de la « gauche » soumise aux désirs de l’union européenne, qui n’ose affirmer sa volonté de se débarrasser du vieux « fardeau laïc ». Il est alors question de « laïcité ouverte », de « laïcité tolérante » … 

    En réalité la laïcité repose sur un principe assez simple : toute conviction religieuse relève du privé. Nul ne peut vouloir interdire les croyances. Mais nul ne peut également pouvoir les imposer à autrui. Affaire privée, la croyance religieuse n’a pas droit de citer dans la sphère publique.

    Mais il y a plus. La question de l’Islam radical illustre à merveille aujourd’hui les tentatives d’intrusion, non seulement du religieux, mais également du politique religieux, dans la sphère publique. C’est ainsi que la question du voile n’est pas une simple question vestimentaire. Elle devient un fait politique –comme la question du Burkini- dès lors que des forces organisées tentent de l’imposer au nom d’une lecture du Coran, d’un prosélytisme insupportable qui nie la liberté, la tolérance, la République. Le voile imposé dans certains quartiers populaires sous contrôle de forces politico religieuses devient une agression contre les principes républicains qui permettent la vie commune. L’agression verbale ou physique contre une jeune fille qui refuse de s’y soumettre est une agression insupportable contre toute la république.

    Aussi la réponse de Benoit Hamon sur les « troquets » de la ville de Trappes où il est élu député mérite notre attention. En substance, le député « frondeur » relativise l’absence de femmes dans la bars locaux en ramenant la situation aux vieilles banlieues ouvrières où seuls les hommes sortant de l’usine venaient boire le coup. « Il n’y avait pas de femmes à l’époque alors pourquoi s’interroger aujourd’hui ? » rétorque en substance le frondeur candidat. Les causes n’auraient donc aucune importance. Seule la comparaison des faits dominerait.

    En réalité Benoit Hamon sait très bien que les femmes, voilées ou pas, ne pratiquent pas certains bars de Trappes car cela leur est interdit. Une femme dans un bar ou encore une femme non voilée y est considérée comme une « pute ».  Ce sont les islamistes radicaux qui imposent leur loi contre la loi de la république. La réponse du frondeur du parti socialiste montre en quelle estime il tient les convictions, la fidélité aux principes et l’amour de la vérité. Indique-t-il une ignorance assez crue de l’histoire ouvrière ? Indique-t-il un cynisme à toute épreuve dès lors que sont en jeu quelques dividendes électoraux ? Ou les deux à la fois ?

    Rocardien de toujours

    Jean Christophe Cambadèlis prépare déjà le terrain au nom de la « discipline républicaine ». « La gauche » pour être conséquente devrait sans hésiter se rassembler, de Hamon à Jadot en passant par Mélenchon et Macron, dit en substance le premier secrétaire du PS. Se rassembler sur quoi ? Question qui semble incongrue. Ce qui compte c’est le pouvoir. Pour le pouvoir il faut être élu. Et pour être élu il faut se rassembler, CQFD ! Mais se rassembler sur quoi ? persistent les obstinés. Alors pris de court, l’expert en combinazione donnent quelques ingrédients: reconnaissance de l’essentiel du bilan gouvernemental, reconnaissance des points principaux de la loi El Kohmri, reconnaissance des élus socialistes aussi célèbres que Marisol Touraine, Manuel Valls, Miriam El Kohmri et quelques autres pour la prochaine législature, etc… Autant d’ingrédients qui devraient délimiter les contours d’un regroupement derrière Benoit Hamon, au nom d’une gauche combative contre une droite embourbée dans les affaires familiales du couple Fillon. 

    Derrière Benoit Hamon ? Cela souligne l’absurdité de la situation. La lecture des positions remet en effet à sa juste valeur les faux clivages introduits dans le débat pour permettre au cirque médiatico-politique de poursuivre sa représentation. Que signifie en effet le qualificatif de gauche pour l’ancien rocardien Benoit Hamon dont les positions européistes tournent le dos aux intérêts des travailleurs, des salariés, des jeunes, des retraités, etc… Que signifient ces appels sans principe, sans débat, sans contenu ? Les positions politiques doivent primer. Et partant des positions sur le fond, Hamon, c’est Non !

    Jacques Cotta
    Le 14 février 2017


    [1] On peut parler de « primaire socialiste » et non de « la primaire de la belle alliance populaire » si on met de côté les trois pantins venus compléter la brochette d’anciens ministres pour donner l’illusion d’autre chose.

    [2] Dans « Utopia », Thomas More prônait en son temps la tolérance et la discipline au service de la liberté. La façon dont il posait au XVIème siècle le « revenu universel » était réellement révolutionnaire, ce qui n’a pas grand-chose à voir avec la proposition exhumée aujourd’hui par Benoit Hamon dans la crise du capitalisme que nous connaissons. Thomas More réagissait comme témoin direct des ravages engendrés dans l’Angleterre d’alors par « le premier mouvement des enclosures », par la réorganisation du monde rural au détriment des anciennes « tenures » qui permettaient aux familles paysannes de se nourrir sous le régime féodal. Ce mouvement eut des conséquences sociales dramatiques, privant nombre de personnes de tout moyen de subsistance, et cela avec brutalité. Thomas More définit son point de vue non par charité, mais par révolte : « Vos moutons si doux, si faciles à nourrir de peu de chose, mais qui, à ce qu'on m'a dit, commencent à être si gourmands et si indomptables qu'ils dévorent même les hommes. »

    [3] « L’imposteur », Editions Balland, 2014.

    [4] Voir « Recommandation du parlement européen et du conseil du 18 décembre 2006 sur les compétences clés pour l’éducation et la formation tout au long de la vie à l’adresse suivante :

    http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2006:394:0010:0018:FR:PDF

    [5] Là encore, le livret de compétence vient du Conseil de l’Europe. La référence, ce sont les « compétences » -et non les connaissances- qu’un employeur exige et on transfère ce schéma sur les enfants à l’école.

    [6] Dans le socle de compétence, on trouve notamment celle invitant à acquérir « l’esprit d’entreprise ».

    [7] Articles 27 et 29. Cela conduira vraisemblablement à un assèchement de la taxe d’apprentissage versée aux lycées professionnels, lycées techniques et même certaines écoles d’ingénieurs et à leur asphyxie. Un rapport du sénateur socialiste François Patriat propose en effet de faire passer de 22% à 75% la part de la taxe d’apprentissage attribuée à un « service régional de la formation professionnelle » en lieu et place du cadre national des formations et des diplômes.

    [8] Voir « les trois axes de la marchandisation scolaire ». Juin 2001, ainsi que son site « appel pour une école démocratique ». Nico Hirtt.

    [9] OCDE, Politiques du marché du travail : nouveaux défis. Apprendre à tout âge pour rester employable durant toute la vie. Réunion du Comité de l’emploi, du travail et des affaires sociales au château de la Muette, Paris, 14-15 octobre 1997, OCDE/GD(97)162.

    [10]Pour une Europe de la connaissance, Communication de la Commission européenne, COM(97)563 final.

    [11] Publication du département fédéral américain de l’emploi dans le « Monthly Labour Review », mise à jour annuelle des projections décennales en matière d’emploi.

    [12] Commission européenne, Les objectifs concrets futurs des systèmes d’éducation, Rapport de la Commission, COM(2001) 59 final, Bruxelles, le 31.01.2001