[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Agenda militant

    Newsletter

    Ailleurs sur le Web [RSS]

    Lire plus...

    Twitter

    Ham (Somme) : les maîtres nageurs ne veulent plus être sous-payés

    lutte-de-classe

    Lien publiée le 25 mai 2012

    Tweeter Facebook

    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2285&id=21

    Les quatre maîtres nageurs de la piscine privée Aquari'Ham, à Ham dans la Somme, sont en grève une heure par jour depuis le 15 mars pour réclamer une augmentation de leur salaire. Ils exigent 1 500 euros net par mois de leur patron, le groupe Equalia, qui compte 300 salariés et dix sites sportifs en France. Ce salaire minimum est celui prévu par la convention collective nationale du sport, disent-ils.

    Actuellement, ils sont payés 1 345 euros sur la base de 35 heures par semaine. Mais l'amplitude de leur journée de travail peut aller jusqu'à 12h, y compris les samedis, dimanches et jours fériés -- pour enseigner la natation, animer les diverses activités aquatiques et, surtout, veiller à la sécurité de tous.

    Ces responsabilités les obligent à revalider leur certificat d'aptitude tous les cinq ans. En outre leur métier comporte des risques de maladie professionnelle due aux chloramines, une substance irritante pour les yeux et les voies respiratoires.

    Pour augmenter la rentabilité, le patron leur demande d'assurer diverses activités lucratives comme l'aqua-gym, l'aqua-jogging, l'aqua-tonique, et même l'aqua-vélo à 13 euros la séance ! La clientèle est ravie et les salariés, qui en assurent le bon fonctionnement, estiment bien légitimement que le patron peut satisfaire leur revendication. D'ailleurs, de nombreux habitants de la région leur ont apporté un soutien, et plusieurs comités d'entreprise ont arrêté la vente de tickets à prix réduit.

    Jusqu'à présent, la direction refuse toute discussion mais les quatre grévistes sont déterminés.

    Correspondant LO