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Bordeaux : grève dans les transports

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Lien publiée le 29 mai 2012

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

BORDEAUX, 29 mai 2012 (AFP)

La circulation des bus et tramways était perturbée mardi à Bordeaux par une grève à l'appel de syndicats de Keolis contre une expérimentation visant à impliquer les conducteurs dans le contrôle de la validation des titres de transport par la clientèle, selon la direction et des syndicats.

Quelque 55% de l'ensemble du personnel et 65% des chauffeurs de bus et de tramway suivent le mouvement à l'appel des syndicats FO, CFDT, CGT et CGC, a affirmé à l'AFP Jean-Luc Doucereux, secrétaire général FO.

La direction a pour sa part fait état de 40% de grévistes à l'échelle de l'ensemble du personnel et de 55% chez les chauffeurs. Selon elle, les trois lignes de tram sont légèrement perturbées avec des trams toutes les six ou huit minutes selon les lignes, mais qui ne devraient plus circuler après 20H00.

La circulation des bus était également perturbée, notamment sur les lignes 1 et 4.

Les grévistes protestent précisément contre la mise en oeuvre à partir de mardi sur ces deux lignes de bus d'une phase de test pour de nouvelles modalités de contrôle impliquant les conducteurs.

Selon la direction, cette phase de test prévoit la mise en place dans les bus d'une signalétique rappelant aux usagers la nécessité de valider leur titre de transport et la possibilité pour les chauffeurs de bus d'inviter la clientèle à valider leur titre de transport à l'aide d'une "phrase type".

"La direction de Keolis ne demande pas que les chauffeurs contrôlent, mais qu'ils fassent juste un rappel à la règle quand ils le jugent propice et possible", a indiqué à l'AFP une porte-parole de la direction, France Uranga.

"Nous sommes tous d'accord: les clients doivent payer leurs titres de transports et les valider, mais la charge du contrôle ne doit pas incomber aux conducteurs qui y sont largement opposés", a réagi de son côté M. Doucereux.

"Nous savons que ce dispositif va engendrer des agressions supplémentaires, tout en sachant qu'après le démantèlement du service assistance prévention, la direction ne veut pas remettre les moyens pour la sécurité des conducteurs", a-t-il insisté.

Le mouvement ne devait pas être reconduit mercredi, selon les syndicats.