[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Newsletter

Ailleurs sur le Web [RSS]

Lire plus...

Twitter

Un cheminot délégué Sud Rail se suicide à la gare Saint-Lazare

SNCF

Lien publiée le 11 mars 2017

Tweeter Facebook

Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-un-cheminot-delegue-sud-rail-se-suicide-a-la-gare-saint-lazare-11-03-2017-6753780.php

Le syndicat met en cause la direction de la SNCF dans le suicide d'un de ses délégués. Une enquête de police est en cours.

Un cheminot, délégué du personnel Sud-Rail, s'est suicidé sur son lieu de travail, gare Saint-Lazare à Paris, dans la nuit de vendredi à samedi. Le syndicat, qui annoncé ce décès, met en cause la direction de la SNCF.

Le cheminot, âgé de 42 ans, «s'est jeté sous un train», a expliqué Fabio Ambrosio, représentant de Sud Rail au comité d'entreprise, se disant «partagé entre la tristesse et la colère». La direction de la SNCF a indiqué pour sa part qu'une «enquête de police était en cours» à la suite de ce décès.

Selon Sud Rail, le délégué, qui avait un statut de travailleur handicapé lié à des «problèmes psychologiques», était «depuis plusieurs années attaqué par une direction qui ne supportait pas son engagement syndical».

Une «mutation disciplinaire» lui a été signifiée

«Un conseil de discipline l'avait condamné à un dernier avertissement avant licenciement, avec 12 jours de mise à pied et à un déplacement disciplinaire pour avoir eu un "regard menaçant" envers son directeur», ajoute le syndicat dans un communiqué. Selon la direction, qui a confirmé qu'un conseil de discipline avait bien eu lieu en octobre 2016, le délégué de Sud Rail avait «a priori des relations tendues avec ses dirigeants».

Sud-Rail affirme que la «mutation disciplinaire» lui a été signifiée «sans aucun respect des règles», car avec son statut de travailleur handicapé, «il aurait dû passer par le CHSCT» (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail). «De plus la direction n'ignorait pas que son médecin préconisait depuis plusieurs années pour sa santé qu'il reste dans un environnement de travail et interdisait tout déplacement».

«La direction de la SNCF doit prendre conscience que ses pressions managériales, les restructurations perpétuelles et la répression syndicale qu'elle mène depuis plusieurs dizaines de mois poussent à bout des agents», dénonce-t-il. Un CHSCT extraordinaire est convoqué lundi à Saint-Lazare.