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    Grèce: les manifs se multiplient face aux nouvelles mesures d’austérité

    Grèce

    Lien publiée le 20 mai 2017

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-les-manifestations-se-multiplient-face-aux-nouvelles-mesures-d-austerite-717592.html#

    Un nouveau volet de rigueur, réclamé par l'UE et le FMI, doit entraîner de nouvelles coupes dans les retraites et des hausses d'impôts. Une condition que doit remplir la Grèce pour le déblocage d'une tranche de 7 milliards d'euros des prêts internationaux.

    « La balle est dans le camp des créanciers, à leur tour d'honorer leurs engagements comme nous l'avons fait », a annoncé le Premier ministre grec, Alexis Tsipras devant la presse. Jeudi 18 mai, les députés ont adopté de nouvelles mesures d'austérité. Il s'agit là d'une baisse des pensions de retraite (4,9 milliards) et de hausses d'impôts réclamées par les créanciers internationaux : l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI).

    Cette série de nouvelles mesures a été approuvée faiblement par la coalition gouvernementale soit 153 députés sur les 300 du parti de gauche radicale anti-austérité Syriza d'Alexis Tsipras et du petit parti souverainiste Anel. Ainsi, sur les 281 députés présents, 128 ont voté contre. Néanmoins, la majorité des députés de tous les partis (de la droite de la Nouvelle-Démocratie aux communistes KKE) a approuvé les deux articles de la nouvelle loi prévoyant la suppression des avantages fiscaux des députés et la réduction de la TVA pour l'équipement agricole de 24% à 13%.

    Le parti néo-nazi Aube dorée, représenté au parlement par 17 députés, n'était cependant pas présent puisqu'ils ont été exclus de la cession après que l'un des leurs a harcelé un député de droite dans la salle de l'Assemblée.

    «Nous attendons une décision et méritons une décision de l'Eurogroupe»

    Ces nouvelles mesures doivent être appliquées dans les années suivant la fin du plan d'aide actuel, c'est-à-dire entre 2019 et 2021, dans le cadre du budget de moyen terme débattu depuis lundi au parlement. Elles incarnent une condition pour le déblocage d'une tranche de 7 milliards d'euros du plan d'aide en vigueur (2015-2018). Cette somme servira, entre autres, à rembourser quatre milliards d'euros à la BCE le 20 juillet prochain et deux milliards à des investisseurs privés. D'autres mesures font partie de cette nouvelle loi telles que les aides sur les loyers et les médicaments pour les plus démunis.

    Le gouvernement d'Alexis Tsipras espère que ces nouvelles mesures d'austérité entraîneront la discussion de l'allègement de son exorbitante dette - 179% du PIB. Il impute régulièrement à l'Allemagne le retard des négociations sur l'allègement de sa dette.

    « Nous attendons et nous méritons une décision lundi lors de l'Eurogroupe sur le règlement de la dette publique, qui correspondrait aux sacrifices du peuple grec », a insisté le Premier ministre.

    Dans les rues, les Grecs réagissent

    Dans les rues, la réponse a été instantanée. Pendant le vote de ce nouveau volet de rigueur, près de 10.000 personnes, selon la police, manifestaient le jeudi soir devant le parlement à l'appel des syndicats, notamment PAME, proche du parti communiste grec (KKE). Les banderoles affichaient des messages de rejet du plan de rigueur: « Non aux plans d'aide! Non à l'austérité! »

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     Au cours de la soirée, en marge de la manifestation, de courts incidents ont éclaté sur la place Syntagma, dans le centre d'Athènes. Un groupe d'individus a lancé des cocktails Molotov devant le bâtiment parlementaire. La police n'a pas tardé à riposter avec des gaz lacrymogènes pour disperser la foule.

    La veille, mercredi 16 mai, ce sont près de 16.000 qui s'étaient réunies dans les rues d'Athènes et Thessalonique dans le cadre d'une grève de 24 heures observée par les syndicats du privé et du public.