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Primaire socialiste en Espagne : victoire de l’aile gauche
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Monde) L’ancien secrétaire général Pedro Sanchez, évincé en octobre 2016, est arrivé dimanche en tête de la consultation des militants.
Les militants socialistes ont choisi de mettre la barre à gauche, en élisant Pedro Sanchez à la tête du Parti socialiste et ouvrier espagnol (PSOE). Selon des résultats partiels, portant sur 96 % des bulletins, le nouveau secrétaire général a convaincu 50 % des électeurs, contre 40 % pour sa rivale Susana Diaz et 10 % pour l’outsider basque Patxi Lopez.
« Le Parti socialiste va mener une opposition utile pour défendre la majorité qui est lasse de la corruption du Parti populaire (PP) et qui souffre de la précarité de l’emploi et des mesures d’austérité des conservateurs », a-t-il déclaré aux militants en liesse.
Pedro Sanchez retrouve donc la tête du PSOE qu’il avait déjà dirigé entre juillet 2014 et octobre 2016, avant d’en être évincé par l’appareil du parti. Il refusait alors que le parti s’abstienne pour permettre aux conservateurs du PP d’être reconduits au pouvoir, et éviter une troisième série d’élections législatives en un an, qui auraient risqué d’aboutir à une nouvelle déroute électorale.
En effet, comme ses opposants se sont plu à le souligner, c’est sous sa direction que le parti a obtenu les pires résultats de son histoire récente à des législatives, en décembre 2015 puis juin 2016. Le parti historique a été doublé par sa gauche par les radicaux de Podemos, et par le centre par la formation Ciudadanos, faisant basculer l’Espagne d’une situation classique de bipartisme à une instabilité politique inédite depuis le rétablissement de la démocratie.
Reconquérir les électeurs de Podemos
Economiste, élu conseiller municipal à Madrid puis député, Pedro Sanchez, 45 ans, se présente comme le candidat « des militants » et souhaite que la base soit consultée sur toutes les questions importantes, comme les alliances de gouvernement. Il veut mener une opposition systématique au gouvernement Rajoy pour repositionner le parti « clairement à gauche » et conquérir les électeurs séduits par Podemos.
Il était opposé à Susana Diaz, 42 ans, présidente de la région d’Andalousie, hostile à tout rapprochement avec Podemos, et soutenue par la vieille garde du parti dont les ex-chefs de gouvernement Felipe Gonzalez et José Luis Rodriguez Zapatero. Cette dernière a perdu dimanche le pari de prendre la tête du PSOE. « Nous allons nous mettre à la tâche et nous serons à la disposition du parti », a-t-elle assuré, tout en remerciant ses militants.
Le résultat des primaires doit être entériné par un congrès du parti convoqué pour les 17 et 18 juin. La première tâche du nouveau secrétaire général sera de refaire l’unité du parti après une campagne acrimonieuse. « Je promets d’être le secrétaire général de tous les adhérents », a-t-il déclaré après sa victoire.
La stratégie prônée par Pedro Sanchez, consistant à mener une opposition systématique au PP secoué par des scandales de corruptions pourrait contraindre le chef du gouvernement Mariano Rajoy à convoquer de nouvelles élections avant la fin de son mandat en 2020, selon des analystes.